Archives Mensuelles: avril 2011
La Caisse nationale des Industries électriques et Gazières sur la voie de l’excellence et de la performance durables

Afin de bien préparer sa Convention d’Objectifs et Gestion 2011-2014 (COG) avec l’état , la Caisse nationale des Industrie Électriques et Gazières (CNIEG) a décidé à la fois de s’appuyer sur les principes de gestion et d’organisation qui ont fait leurs preuves sur la période qui se termine et de recourir à des approches nouvelles pour faire un pas de plus vers l’excellence et la performance durables. Elle a choisi pour cela d’adopter à la fois le modèle d’excellence de l’EFQM (European Foundation for Quality Management) pour faire le point sur son niveau de maturité et le BSC (Balance scorecard) pour sa logique de définition de l’univers stratégique…Télécharger l’article en PDF
Pour plus d’informations, rendez vous sur le site www.inforgon.fr

Point Marché Express Placement 21/04/2011
Contexte Macroéconomique
Les récents propos du ministre allemand des finances (« d’autres mesures » seraient possibles pour la Grèce si le pays se trouvait dans une situation insoutenable) ont mis le sujet d’une restructuration de la dette grecque sur le devant de la scène. L’ensemble des intervenants est d’accord sur le diagnostic : la Grèce avec une croissance faible, une dette de 160% du PIB fin 2012 et 40 Md€ à refinancer en 2013 sera dans l’impossibilité d’acccéder au marché après épuisement de l’aide de 110 Md€ en 2013….
POINT MARCHE EXPRESS PLACEMENT 21/04/2011
Grand Toulouse : L’écoquartier Vidailhan se chauffe aux énergies renouvelables
L’écoquartier Vidailhan de la Zac de Balma-Gramont (Grand Toulouse), va accueillir le premier réseau français de chaleur alimenté à 80 % par des énergies renouvelables (solaire et biomasse). Mené par la Sem Oppidea, ce projet ambitieux aboutira dès l’été 2012 avec la livraison des premiers logements.
Perspective l’éco-quartier Vidailhan. © DR
« C’est une première en France » se félicite Céline Gislard, responsable d’opération de la Sem Oppidea, en décrivant le réseau de chaleur alimenté à 80 % par des énergies renouvelables (panneaux solaires haute température et chaufferie biomasse) qui va voir le jour sur l’écoquartier Vidailhan de la ZAC de Balma-Gramont.
Fruit de la fusion de trois Sem (Constellation, Setomip et Colomiers), Oppidea s’est engagée, dès 2008, dans une logique de développement durable pour la conception du quartier Vidailhan. « L’ambition de départ portait sur différents enjeux comme la diversification des ressources ou le recours aux énergies renouvelables » précise Céline Gislard. La Sem a opté pour une solution conçue par la société Cofely, filiale de GDF Suez, avec le bureau d’études Holisud. En combinant une chaudière bois et une nouvelle génération de capteurs solaires, développés par la société SAED, qui amplifient le rayonnement solaire, le réseau de chaleur permettra d’assurer la couverture de plus de 80 % des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’écoquartier, mais aussi d’éviter l’émission de 1 000 tonnes de CO2 par an.
L’exploitant de ce réseau, Cofely, qui investira 3,7 millions d’euros, en partie subventionnés par l’Ademe, pour réaliser l’ensemble des équipements, s’est par ailleurs engagé à acquérir les 1 700 tonnes de bois-énergie nécessaires au fonctionnement de la chaufferie, dans un rayon de 40 km auprès de gestionnaires de forêts durables. « À côté de l’essor de la filière bois en Midi-Pyrénées, cet engagement à long terme (30 ans) de Cofely va permettre de garantir des tarifs stables dans la durée aux futurs occupants » ajoute Céline Gislard. L’écoquartier, qui héberge des bureaux depuis le mois de février dernier, accueillera 550 logements dans un premier temps. À partir de mai 2011, 12 chantiers de logements BBC (Bâtiment Basse Consommation) et les travaux du réseau de chaleur seront lancés. Les différents ouvrages seront livrés d’ici l’été 2012.
Une deuxième phase, Vidailhan 2, sera lancée en juin prochain avec la volonté d’aller plus loin dans la logique de développement durable. « En concertation avec les élus, les différents services, les associations et les riverains, via des ateliers réguliers de co-production, nous élaborons un volet axé sur la mobilité pour favoriser les modes de transports dits doux. Une réflexion sur la question de la gestion de l’eau est également en cours » poursuit Céline Gislard. Vidailhan est candidat à l’appel à projets EcoQuartier lancé par le ministère du Développement durable.
Elsa Bellanger/Naja
Grenelle 2 : pourquoi la communication locale sera au cœur du dispositif.
À l’occasion des 3e Rencontres nationales communication et développement durable d’Angers, ce numéro hors-série illustre quelques problématiques que le Grenelle 2 pose en matière de communication pour les collectivités et leurs partenaires.
Les gesticulations écologiques du moment couvrent un paradoxe certain. Alors que les attentes en matière de développement durable sont de plus en plus prégnantes, que l’opinion semble réclamer des actes forts en faveur de l’environnement, les dispositifs créés par le Grenelle 2 entrent en vigueur dans une totale discrétion. Près de 200 décrets d’application sont en train de sortir et traduisent en actions nouvelles le concept de développement durable. Les collectivités territoriales sont au cœur du dispositif. Les conséquences pour la communication locale sont très importantes.
Nantes Métropole teste son plan climat auprès de 150 ménages…
Ou comment le Plan Climat territorial, (PCET), outil que les grandes villes, les communautés d’agglomération, les départements et régions doivent mettre en place d’ici à décembre 2012, peut devenir une véritable opportunité d’animation territoriale.
Natureparif : communiquer sur et pour la nature
Le Grenelle 2 insiste sur la nécessité actuelle de faire connaître la situation de la biodiversité et d’informer l’opinion sur ses enjeux.
Comment sensibiliser les habitants au concept de la biodiversité et comment les faire participer sa préservation ?
Les Sables d’Olonne en mode développement durable
Depuis 2010, la Ville des Sables d’Olonne ne se limite pas à la promotion du développement durable ni à l’utilisation des supports qui respectent l’environnement. Avec son opération « des sacs naissent des bâches », les Sables d’Olonne conjuguent recyclage et insertion sociale…
La communication et le marketing territorial des politiques de développement durable : nouvelle attente du jury des Rubans du développement durable
Les « Rubans du développement durable », label national de référence des territoires, distinguent depuis neuf ans des collectivités territoriales qui conduisent des politiques globales, efficaces et concrètes en faveur du développement durable. Parmi les territoires labellisés en 2010, la ville de Lille, qui viendra présenter lors des 3e Rencontres Nationales communication et développement durable, ses actions innovantes de sensibilisation et de communication en faveur d’une consommation responsable, développées dans le volet « Alimentation-Santé » de son Agenda 21.
Les Rencontres Nationales communication & développement durable sont organisées par Cap’Com en partenariat avec
Mise en place de la réforme portuaire : une chance pour la compétitivité des ports français
La dernière étape de la réforme portuaire vient de s’achever. Aujourd’hui, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a officialisé la mise en place de cette reforme majeure à l’occasion d’un déplacement au port du Havre accompagné par Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement et Thierry MARIANI, secrétaire d’État chargé des Transports.
En transformant en profondeur leur organisation et leur fonctionnement, sur le modèle régissant les principaux ports européens, l’objectif final de la reforme est de renforcer la compétitivité des sept grands ports maritimes (GPM) français, Marseille-Fos, Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle et Bordeaux.
■ La réforme s’articule autour de 3 axes principaux :
Recentrer les missions des ports sur leurs missions régaliennes,
L’autorité portuaire conserve les missions de police portuaire, de sécurité et de sûreté, en laissant la gestion des équipements aux entreprises privées.
Les personnels de manutention (grutiers, portiqueurs) sont désormais employés par les établissements publics portuaires et sont transférés vers les entreprises privés, comme c’est le cas pour les dockers depuis la réforme de 1992.
Refonder la gouvernance des grands ports maritimes
La réforme met en place un système à directoire et conseil de surveillance, où la représentation des acteurs économiques et des collectivités territoriales est accrue. Est également mis en place un conseil de développement, permettant de mieux associer les différents acteurs locaux concernés par le fonctionnement du port.
Organiser la coordination entre les ports d’une même façade maritime
Afin de promouvoir la complémentarité entre les ports géographiquement proches, la reforme prévoit une coordination entre les ports d’une même façade maritime, par exemple Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle et Bordeaux, ou situés sur un même axe fluvial, par exemple Le Havre, Rouen, Paris.
■ Les étapes de la reforme
Le plan de relance des ports français a été engagé dès 2008. La première étape de la réforme a consisté à mettre en place un nouveau cadre législatif nécessaire à la modernisation des ports : c’est la loi du 4 juillet 2008 portant réforme portuaire et créant les sept grands ports maritimes. Cette réforme est aujourd’hui achevée. La nouvelle gouvernance est en place. La dernière étape de la réforme concernait le transfert des outillages et des personnels de manutention vers les entreprises privées. Apres presque deux ans de négociations, les partenaires sociaux ont signé le 15 avril 2011, un accord national sur les métiers portuaires, et un accord de pénibilité retraite ouvrant droit a une cessation anticipée d’activité de deux ans.
■ Objectifs économiques de la réforme :
Aujourd’hui, la moitié des marchandises qui arrivent en France par mer sont débarquées dans un port étranger. Grâce à la réforme, l’enjeu est de récupérer au moins 50% de ce trafic pour les ports français.
Les ports français bénéficient de nombreux atouts :
– des emplacements géographiques qui les placent comme premier point d’entrée en Europe ;
– des équipements modernes et performants ;
– des réserves foncières importantes pour leur développement.
La réforme doit leur apporter la fiabilité, c’est-à-dire la garantie pour leurs clients d’être traités rapidement et sans risque social.
Pour mettre les ports en capacité de capter de nouveaux trafics, la question de la desserte est maintenant primordiale : dessertes ferroviaires, dessertes fluviales (canal Seine nord Europe), dessertes maritimes (les autoroutes de la mer et le cabotage).
Au total, 2,4 Mds € sont consacrés aux investissements portuaires, plus 4,3 Mds € pour le canal Seine-Nord.
– 6 500 personnes concernées par l’accord national de branche
– 900 personnes sont en cours de transfert des ports vers les entreprises privées
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Contact presse :
Cabinet de Thierry MARIANI – Marion LAMURE :01 40 81 71 66