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Zone euro : le ralentissement économique au 2e trimestre se confirme
Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.
Les tensions géopolitiques au Proche Orient et le drame aérien en Ukraine en fin de semaine monopolisent l’attention des investisseurs
Zone euro : le ralentissement économique en Zone euro au 2e trimestre se confirme
La Banque d’Italie vient en effet d’abaisser ses prévisions de croissance 2014 de 0.7% à 0.2% (croissance attendue nulle au 2e trim., après une contraction de 0.1% au 1er trim.), à la suite de l’institut national de la statistique qui n’attend plus qu’une croissance comprise entre [-0.1%;+0.3%].
L’écart se creuse donc avec les prévisions du gouvernement (+0.8%). En parallèle, la Banque centrale allemande estime que l’activité allemande a stagné au 2e trim., en raison des tensions géopolitiques à l’étranger. La BCE a annoncé le remboursement de 21.5 Md€ des 2 LTRO à 3 ans par les banques de la Z.E cette semaine, plus important montant depuis décembre 2013. Sans demandes accrues de liquidités de la part des banques, lors de l’opération hebdomadaire d’allocation de liquidités de la BCE demain, l’excédent de liquidités en Z.E chutera à [100;110 Md€], ce qui pourrait entraîner une hausse des taux de l’Eonia, en cette fin de mois. En fin de semaine dernière, l’escalade des tensions géopolitiques a primé sur la crainte des impacts du placement en redressement judiciaire de la holding de tête du groupe Espirito Santo sur la banque du même nom.
L’ensemble des taux obligataires à 10 ans des pays de la Z.E sont repartis nettement à la baisse, y compris ceux des pays périphériques, proches de leurs plus bas. Les taux d’Etat à 10 ans allemands, français et espagnols ont signé ce jour de nouveaux plus bas historiques, à respectivement 1.141%, 1.555% et 2.548%. De même, le taux à 10 ans américain a renoué avec ses points bas de mi-mai à 2.44%.
États-Unis : J. Yellen déclare au Congrès que la « reprise américaine n’est pas complète », lors de son audition semestrielle
La Présidente de la Fed juge qu’à ce stade (i) le taux de participation sur le marché du travail demeure faible, (ii) le marché immobilier s’affaiblit, (iii) l’investissement des entreprises est en deçà des attentes et (iv) les salaires stagnent. Elle a néanmoins averti qu’en cas d’amélioration plus marquée que prévu du marché du travail, la Fed pourrait relever ses taux directeurs plus tôt qu’anticipé par les investisseurs (mi-2015).
Autres : Chine : Le taux de croissance du 2e trim., à +7.5% sur un an, est ressorti supérieur aux attentes et à celui du 1er trim. (+7.4%), grâce aux mesures de soutien budgétaires et monétaires implémentées depuis avril. Les chiffres de juin de la production industrielle (+9.2%), des ventes au détail (+12.4%) et des investissements (+17.3%) sont conformes aux attentes. Seule la faiblesse du marché immobilier perdure (ventes de logements en baisse de 9.2% au 1er semestre, 2e baisse mensuelle consécutive des prix immobiliers urbains), suscitant quelques craintes.
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La BCE maintient ses 3 taux directeurs inchangés
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Les indices actions américains enchaînent les records mais la hausse des taux américains et européens à 10 ans manque de conviction
Zone euro : la BCE maintient le statu quo sur sa politique monétaire et conserve une tonalité ultra accommodante le 3 juillet
Comme prévu, la BCE a maintenu ses 3 taux directeurs inchangés. Elle s’attend à ce que sa panoplie de mesures, annoncée le mois dernier, soutienne la distribution de prêts bancaires et contribue à un retour de l’inflation à des niveaux plus proches de 2%. Elle a réitéré son engagement à procéder à des achats d’actifs si nécessaire et à maintenir ses taux directeurs bas pour une période prolongée. En outre, elle n’exclut pas d’ajuster à nouveau ses taux directeurs, si ses perspectives d’inflation venaient à être modifiées. La BCE prévoit une très graduelle reprise en Z.E au 2e trim. Elle suit les répercussions des risques géopolitiques et les évolutions du taux de change. Par ailleurs, elle a précisé les modalités des opérations de refinancements ciblés à L.T des banques (TLTRO). Les 2 premiers TLTRO auront lieu les 18/09 et 11/12/2014, au cours desquels les banques pourront emprunter jusqu’à 7% de leur encours de crédits, hors prêts immobiliers et souverains. Ensuite, 6 autres opérations trimestrielles se succèderont jusqu’en juin 2016, dont les montants dépendront de l’activité de prêts éligibles des banques. La BCE estime que la demande des banques pourrait atteindre jusqu’à 1 000 Md€. Enfin, M. Draghi a annoncé qu’à partir de janv. 2015, les réunions de la BCE se tiendront toutes les 6 semaines, et non plus chaque mois, afin de limiter les réactions des marchés quant à une potentielle action de la BCE et qu’un compte-rendu des réunions sera publié. Le FMI a à son tour abaissé ses prévisions de croissance pour la France en 2014 (1% 0.7%) et 2015 (1.5% 1.4%). Le déficit public devrait s’élever à 3.4% du PIB à fin 2015. La volatilité des taux monétaires en Z.E a disparu. Hormis au passage de fin de mois le 30/06, l’Eonia est demeuré inférieur à 0.04% depuis le 20/06 tandis que l’Euribor 3 mois a coté entre 0.20% et 0.21%.
États-Unis : l’économie a créé plus de 200 000 emplois mensuels ces 5 derniers mois, performance inédite depuis 14 ans
288 000 emplois ont été créés en juin, chiffre supérieur à la fois aux attentes (215 000) et à celui de mai (224 000). En outre, le taux de chômage est tombé à 6.1%, un plus bas depuis sept. 2008. La Fed devrait hésiter à relever ses taux directeurs tant que l’augmentation des salaires dans le secteur privé demeure faible (2% sur un an) et qu’un chômage de longue durée subsiste. Les taux américains d’État à 10 ans ont bondi jusqu’à 2.68% après l’annonce des chiffres de l’emploi, avant de retomber graduellement à 2.61% ce jour. Ils avaient alors entraîné les taux allemands et les taux de swap€ à 10 ans à la hausse, à respectivement 1.33% et 1.54% le 3/07. Ces derniers ont néanmoins fléchi depuis, à 1.26% et 1.47%.
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BCE : nouvel assouplissement de la politique monétaire anticipé
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La réunion mensuelle de la BCE jeudi et le rapport du mois de mai sur l’emploi aux États-Unis vendredi sont très attendus
Zone euro : un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la BCE est anticipé
Trois jours avant le Conseil mensuel des gouverneurs de la BCE, les indicateurs européens plaident pour des mesures de détente monétaire. En effet, l’enquête Markit auprès des directeurs d’achat du secteur privé en mai montre un ralentissement de la croissance dans l’industrie en Zone euro. L’indice PMI est ressorti à 52,2 après 53,4 en avril et 52,5 prévu, restant cependant en zone d’expansion (>50) pour le 11è mois consécutif. Le ralentissement touche également l’industrie allemande, avec un indice PMI au plus bas depuis 7 mois (52,3 en mai, 54,1 en avril, 52,9 attendu). Par ailleurs, les premières données sur l’inflation en mai signalent un nouveau fléchissement, plus marqué que prévu. Les prix à la consommation en Allemagne ont baissé de 0,3% sur un mois et la hausse sur un an n’atteint que 0,6% en données harmonisées, au plus bas depuis 4 ans. En Espagne, les prix n’ont augmenté que de 0,2% sur un an et en Italie, le rythme annuel d’inflation s’est établi à 0,4% à fin mai. Les anticipations des investisseurs pour une baisse des 3 taux directeurs de la BCE, qui porterait notamment le taux de dépôts en territoire négatif, et/ou des mesures ciblées destinées à relancer le crédit, se trouvent donc renforcées par ces derniers chiffres.
États-Unis : le PIB a finalement reculé de 1,0% au premier trimestre, en raison de circonstances exceptionnelles
La 2è estimation du PIB américain du 1er trimestre a été bien inférieure au chiffre prévu puisqu’elle montre que l’économie s’est contractée sur les 3 premiers mois de l’année, à -1,0% en rythme annualisé, contre -0,5% attendu et +0,1% annoncé en première estimation. Les conditions climatiques extrêmes pendant l’hiver ont fortement freiné la production et les investissements, qui ont reculé au total de 1,6% sur le trimestre, dont 5,0% dans le secteur résidentiel. La faible accumulation de stocks par les entreprises a retranché 1,62 point de pourcentage au PIB et le déficit du commerce extérieur a par ailleurs enlevé 0,95 point à la croissance.Toutes les composantes de la demande ont ainsi pesé sur la croissance au 1er trimestre, à l’exception de la consommation des ménages, qui a progressé de 3,1%. Mais les économistes relativisent la portée de cette contraction du PIB, due en grande partie à des conditions exceptionnelles, et anticipent un rebond de la croissance au second trimestre. Les indicateurs d’emploi continuent à se redresser, comme les demandes hebdomadaires d’indemnités-chômage, qui ont reculé à leur plus faible niveau depuis novembre 2007, à 300 000 contre 318 000 prévu. Le rapport sur l’emploi du mois de mai est attendu vendredi.
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La BCE réitère sa vigilance face à tout risque de déflation
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Les partis pro-européens resteront majoritaires au Parlement de Strasbourg, malgré la forte poussée des « eurosceptiques »
Zone euro : la BCE étudie toutes les options pour éviter le développement d’une « spirale des prix négative »
A l’approche de la réunion très attendue de la BCE le 5 juin, Mario Draghi a réitéré ce lundi sa « vigilance » par rapport à l’évolution des prix en s’inquiétant du risque de voir « une spirale négative » s’enraciner en Zone euro. Il estime que l’inflation devrait rester basse et indique que la BCE est prête à mettre en œuvre toutes les mesures, y compris un programme d’achat d’actifs « à grande échelle ». Selon les analystes, l’option la plus probable est la baisse de 0,10 à 0,15 % des 3 taux directeurs de la BCE. Les agences de notation prennent en compte le redressement des économies du sud de l’Europe. Standard and Poor’s a relevé d’un cran à BBB la note de l’Espagne, assortie d’une perspective stable, en mettant en avant les meilleures perspectives économiques et budgétaires et l’amélioration de la compétitivité. L’agence prévoit 1,6% de croissance moyenne du PIB entre 2014 et 2016, contre 1,2% précédemment. S&P salue également les réformes visant à libéraliser le marché du travail, même si le chômage demeure massif. Par ailleurs, Fitch a remonté de B- à B (catégorie spéculative) la notation de la Grèce, avec une perspective stable, justifiée par une amélioration de la politique des finances publiques. La forte progression des partis eurosceptiques aux élections européennes dans de nombreux pays ne semblant pas en mesure de bouleverser l’équilibre au sein du futur Parlement, les taux des emprunts souverains dans le sud de l’Europe et en Irlande se détendent nettement après une phase de correction.
États-Unis : la Fed envisage la « normalisation » de sa politique monétaire
La politique monétaire américaine va rester très accommodante mais le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (FOMC) des 29 et 30 avril révèle que la Fed commence à réfléchir à une « normalisation », tout en indiquant qu’aucune décision n’a été prise. Les responsables de la Fed sont confiants sur la conjoncture américaine, mais ils estiment que l’économie n’a pas encore pris la direction d’une croissance soutenue. La Fed étudie plusieurs approches destinées à relever les taux courts, dans le cadre d’une « planification prudente ». La Banque centrale ne précise ni le calendrier, ni le point de départ et les modalités de cette normalisation, qui n’est pas proche, mais le dénouement du programme de rachats d’actifs et de la politique de taux proches de zéro sont maintenant clairement pris en compte.
L’approche prudente de la Fed vise à éviter une « sur-réaction » des marchés à un futur durcissement de la politique monétaire.
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La BCE opte de nouveau pour un statu quo monétaire
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Le CAC 40 clôture au-delà des 4 500 points pour la première fois depuis le 2 septembre 2008, après la réunion de la BCE le 8 mai
Zone euro : M. Draghi a déclaré le 8/05 que le Conseil des Gouverneurs était « à l’aise » pour agir lors de la prochaine réunion de la BCE
Sans surprise, la BCE a opté de nouveau pour un statu quo monétaire, lors de sa réunion du 8/05. M. Draghi a indiqué que le niveau de l’euro/dollar était préoccupant, dans un contexte de faible inflation. A l’inverse, il a considéré que la volatilité récemment accrue des taux monétaires, cantonnée aux seuls taux de moins d’une semaine, était imputable à des facteurs spécifiques et autonomes, à caractère transitoire. Par ailleurs, il a répété que les membres de la BCE sont unanimes pour utiliser des outils non conventionnels, au sein de son mandat, si nécessaire, pour lutter contre une période prolongée d’inflation basse. Il a rajouté que la BCE pourrait agir lors de sa réunion du 5/06, selon les nouvelles prévisions de croissance et d’inflation des économistes de la BCE. L’€/$, qui avait bondi à un pic depuis oct. 2011, proche des 1.40, a alors chuté à un plus bas d’un mois à 1.3744. De plus, les taux d’Etat à 10 ans italiens et espagnols ont inscrit de nouveaux records historiques à la baisse depuis la création de l’euro, à respectivement 2.91% et 2.88%, tandis que les taux allemands et français restaient globalement stables, à un niveau bas, sur la semaine.
La plupart des économistes estiment à présent que la BCE abaissera de 10 à 15 bp son taux de refinancement et son taux de dépôts, qui deviendrait négatif, le 5/06. E. Nowotny, membre de la BCE, a d’ailleurs déclaré ce jour, qu’en cas de besoin, une série de mesures serait plus « sensée » qu’une unique mesure et qu’une baisse du taux refi ne constituerait pas un signal « suffisant ».
A la suite de la sortie du Portugal du plan international d’assistance financière sans filet de protection et de son accès retrouvé aux marchés financiers, S&P a relevé la perspective de sa note souveraine BB à stable, tandis que Moody’s réhaussait sa note d’un cran à Ba2, assortie d’une perspective positive.
Etats-Unis : la tonalité des discours de la Présidente de la Fed devant le Congrès est demeurée très accommodante
J. Yellen a estimé que l’économie américaine rebondissait au 2e trim., après une quasi stagnation au 1er trim., du fait du climat très rigoureux.
Elle a néanmoins insisté sur le niveau historiquement élevé des emplois à temps partiel subis et sur le creusement des inégalités sociales. En outre, elle a aussi déploré la stagnation du marché immobilier en 2014, qui pèserait sur l’économie en cas de persistance. Elle a alors déclaré que les taux directeurs demeureraient bas pendant une longue période. Enfin, elle a jugé qu’il faudrait entre 5 et 8 ans au bilan de la Fed pour retrouver sa taille antérieure à la crise financière (≈800 Md$) si la Banque centrale se contentait de laisser les titres à son bilan arriver à échéance.
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