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La Fédération des EPL présente aux journées de la rénovation urbaine
Dans le cadre des Journées de la Rénovation urbaine, organisées les 14 et 15 juin par l’ANRU, la Fédération des EPL a présenté l’action déterminante des Entreprises publiques locales dans les projets de rénovation urbaine.
Ces JERU ont notamment été l’occasion pour Elisabeth Touton, présidente d’In Cité, adjointe au maire de Bordeaux et représentante de la Fédération des Epl au conseil d’administration de l’Anru, de rencontrer Maurice Leroy, ministre de la Ville, et Benoist Apparu, secrétaire d’Etat chargé du Logement afin d’évoquer les perspectives du PNRU II.
A l’occasion du débat en séance plénière sur « Investir dans les quartiers », Alain Kendirgi, directeur général de la Shema, a réaffirmé le souhait de maintenir les zones franches urbaines afin de poursuivre l’effort mené dans ces quartiers de rénovation urbaine en présentant l’ensemble des actions menées, notamment pour attirer des investisseurs privés, mais aussi en accompagnant les habitants de ces quartiers dans la création d’entreprises. Il a rappelé qu’un projet de rénovation urbaine ne connait pas de réel succès à travers une simple action sur le logement et les équipements publics, mais qu’il est réussi s’il prend en compte la mixité fonctionnelle et met l’accent sur le développement économique… Lire la suite de l’article sur le portail des EPL
Rouen : 100 hectares à reconquérir en plein cœur de ville
Au terme d’une longue concertation associant les communes à l’agglomération rouennaise, la Sem Rouen Seine Aménagement et la Spla Créa Aménagement pilotent un double projet d’écoquartier qui vise à reconquérir 100 hectares d’anciennes emprises portuaires. Une opération d’une ampleur rare qui promet de changer le visage de la Ville.
L’écoquartier Flaubert couvrira à lui seul 90 hectares. © Créa Aménagement
Que faire d’une enclave de 100 hectares située à proximité immédiate d’un centre urbain ? C’est la question qu’ont eu à se poser les responsables de l’urbanisme de l’agglomération de Rouen. Face à cette opportunité rare, la réponse de l’écoquartier s’est imposée d’elle-même. Ce sera donc non pas un, mais deux écoquartiers qui vont émerger de part et d’autre de la Seine à proximité du nouveau pont Flaubert. Baptisé Luciline rive de Seine, le plus petit des deux (10 hectares environ) a été confié à la société d’économie mixte Rouen Seine Aménagement. Les premiers bâtiments devraient sortir de terre d’ici à 2013, avec l’objectif de construire à terme 1 000 logements dont 25 % sociaux, 40 000 m2 de bureaux et 20 000 m2 de locaux d’activités à vocation tertiaire. Dans cette optique, le recours à l’énergie géothermique sera généralisé. L’ensemble sera lové dans des espaces végétalisés tirant le meilleur parti de la proximité de la Seine avec notamment la mise à jour et la valorisation de la rivière souterraine dont le quartier tire son nom, la Luciline. Autre point fort : « le quartier bénéficie déjà d’une structure en matière de transports en commun avec le passage d’une ligne de bus en site propre », explique Ida Ricci, chargée de l’opération.
La part du lion sera toutefois réservée à l’écoquartier Flaubert, confié par l’Agglomération à la Spla Créa Aménagement. Ce dernier concerne à lui seul les 90 hectares restants, situés sur l’autre rive de la Seine. Après la transformation en 2010 d’une ancien hangar portuaire en une salle de musiques actuelles, les quais et la presqu’île l’entourant vont être réaménagés d’ici au printemps 2013 en un espace vert de 20 hectares. Une première opération de 15 millions d’euros, qui préparera le terrain pour l’aménagement de l’écoquartier à proprement parler. En effet, si les premiers immeubles devraient sortir de terre dès 2014, il faudra entre 20 et 25 ans pour mener à bien l’ensemble du projet, tant son emprise est vaste. D’où des chiffres qui donnent le vertige : 650 000 m2 de surfaces construites, dont 165 000 à vocation économique, 230 000 pour l’habitat et 255 000 pour les équipements collectifs, le tout cerné de verdure et relié par les transports en commun. « Il s’agit de recréer une continuité urbaine pour permettre le retour de 10 000 habitants qui demain viendront y habiter, y travailler ou s’y divertir », explique Luc Pinon, chargé de l’opération.
Lettre trimestrielle des Entreprises publiques locales en Rhône-Alpes -18/03/2011-
La Fédération des Entreprises publiques locales de Rhône-Alpes (FEDERA) est le porte-parole des 135 Epl rhône-alpines. Créée en 1994, à l’initiative de directeurs de Sem, elle a réformé ses statuts en 1999 pour permettre aux élus de siéger dans ses instances dirigeantes. En 2008, ses statuts ont de nouveau été modifiés pour tenir compte de l’évolution du mouvement. La FEDERA rassemble dérormais les Sociétés d’économie mixte et les Sociétés publiques locales de la région Rhône-Alpes.
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Lettre trimestrielle des Entreprises publiques locales Rhône-Alpes -18/03/2011