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Nantes : La RSE, une dynamique de qualité pour La Cité
Considérée comme l’un des plus grands centres de congrès de l’hexagone, La Cité des congrès de Nantes, s’est lancée depuis 2006 dans une ambitieuse stratégie de responsabilité sociétale.

La Cité des congrès de Nantes accueille 300 manifestations tous les ans © La Cité
En faisant de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), l’un de ses axes majeurs, La Cité des congrès participe à la dynamique de Nantes métropole, nommée Capitale verte de l’Europe 2013 par la Commission européenne. La structure, créée en 1991 et transformée en Société publique locale (Spl) fin 2011, est devenue en quelques années l’un des premiers centres français à disposer à la fois de la double certification Qualicongrès et Iso 9001, qui visent à lui garantir « un haut niveau de qualité des prestations et une excellente réactivité dans la mise en œuvre d’événements ».
Cette dynamique de RSE monte chaque année en puissance. Elle s’est encore affirmée en 2010 avec l’adhésion au pacte global des Nations-Unies (Global Compact), qui engage activement La Cité dans la Charte Qualité & Développement durable de France Congrès, l’AIPC Quality Standard et plus largement dans la démarche Iso 26000. Les piliers de cette politique sont à la fois économiques, sociaux et écologiques. Ils sont l’illustration, selon la Spl, « d’une forte implication de toutes les équipes dont le souci est de satisfaire l’ensemble des parties prenantes des 300 manifestations organisées tous les ans »…En savoir plus
La Caisse des Dépôts et la CCI de Brest vont créer un campus des métiers près de Brest

Simulation de la cafétéria du campus des métiers ©CCI de Brest
La CCI de Brest et la direction du développement territorial et du réseau de la Caisse des Dépôts ont signé le 19 décembre une convention financière accordant une subvention de 11,1 M€ à la CCI de Brest au titre de l’action « investir dans la formation en alternance » du Programme d’Investissements d’Avenir, pour la réalisation d’un nouveau campus des métiers.
L’objectif de ce dispositif est de réaffirmer le rôle clé de l’apprentissage pour les filières industrielles dans le cadre d’une stratégie de long terme soutenue par le PIA et la Région. Une convention au même titre vient d’être signée en Languedoc Roussillon.
La Caisse des Dépôts est opérateur de l’Etat pour cette action du Programme d’Investissements d’Avenir et cette convention financière fait suite à une décision du Premier ministre en date du 16 juin 2011.
La création de ce campus des métiers, composé de 8 pôles d’une superficie totale de 18 855 m², permettra de regrouper les activités de l’actuel centre de formation des apprentis de la CCI de Brest (Ifac), à caractère interprofessionnel, sur un nouveau site, situé sur la commune de Guipavas, dans l’agglomération brestoise.
Le campus accueillera, à terme, plus de 2 100 alternants (contrats d’apprentissage et de professionnalisation). Ce projet sera l’occasion d’accompagner l’évolution de certains métiers, comme dans les secteurs de l’automobile (motorisation, recyclage des matériaux), de l’hôtellerie et du tourisme.
Par sa conception architecturale et son organisation, le projet permet la création d’un lieu de vie, d’apprentissage et d’hébergement intégré, créant les conditions d’un parcours de formation et d’une insertion professionnelle réussis. Le projet prévoit ainsi la mise en place d’un environnement numérique favorable à l’apprentissage. Les plateaux techniques et les installations pédagogiques disposeront des dernières innovations technologiques. Le campus bénéficiera également d’installations culturelles et sportives (amphithéâtre, bibliothèque, équipements sportifs) favorables à l’épanouissement des jeunes.
Le projet intègre enfin la création d’un internat de 180 places et des espaces de restauration. L’ouverture de cet établissement est prévue pour septembre 2014.
La Communauté Urbaine du Grand Lyon propose deux dispositifs d’aide à la modernisation de l’offre hôtelière
La modernisation de l’offre d’hébergement hôtelier représente un enjeu majeur de la dynamique de développement économique et touristique pour l’agglomération lyonnaise.
Ainsi, le Grand Lyon souhaite sensibiliser les acteurs de l’hôtellerie sur les dispositifs existants d’aide à la modernisation.
Deux dispositifs d’aide à la modernisation de l’offre hôtelière, cumulables, sont à disposition :
- le prêt participatif pour la rénovation hôtelière (Oséo) ;
- l’aide à l’hôtellerie indépendante en milieu urbain (Conseil Général du Rhône)
Le prêt participatif pour la rénovation hôtelière d’Oséo
En partenariat avec la Caisse des Dépôts, Oséo a conçu le Prêt Participatif pour la Rénovation Hôtelière (PPRH).
Ce prêt permet principalement de financer des travaux de rénovation de l’hôtel pour se conformer à la nouvelle classification, mais il peut également comprendre des travaux d’extension, de mise aux normes de sécurité et d’accessibilité, des travaux d’équipement, de mobilier et de matériel et des dépenses liées au service client.
Le montant du prêt peut s’élever de 40 000 € à 300 000 €, sur 7 ans, avec différé d’amortissement en capital de 24 mois, sans garantie sur les actifs de l’entreprise ni caution personnelle du chef d’entreprise.
Ce prêt est obligatoirement associé à un prêt bancaire égal au double du prêt hôtelier Oséo, et sur une durée de 7 ans. La banque peut bénéficier sur son prêt de la garantie Oséo à 40 %.
L’aide à l’hôtellerie indépendante en milieu urbain du Conseil Général du Rhône
Le Département du Rhône propose une aide à l’hôtellerie indépendante en milieu urbain,
- une subvention de 20 % de la dépense plafonnée à 160 000 € (soit une subvention maximum de 32 000 €) ;
- elle vise aussi bien la mise aux normes, que l’amélioration de la qualité de l’établissement.
Cette aide s’adresse aux maîtres d’ouvrages privés, en nom propre ou en société propriétaires du fonds ou des murs, et concerne la rénovation d’hôtels indépendants ou volontaires (chaînes intégrées exclues).
Un partenariat public-privé pour la cité musicale de l’Ile Seguin à Boulogne
L’assemblée départementale a adopté, le 16 décembre, le principe du recours à un contrat de partenariat pour la construction et l’exploitation de sa future cité musicale sur l’île Seguin.

©CG92/OLIVIER RAVOIRE
Un auditorium de 900 places, une grande salle de 3 000 à 5 000 places, des espaces de répétition, les locaux de la Maîtrise des Hauts-de-Seine, d’autres formations en résidence, des commerces et restaurants… Le conseil général va bâtir sur la pointe aval de l’île Seguin « un ensemble musical totalement inédit en France, comme l’a rappelé Patrick Devedjian, tel qu’il en existe des exemples dans quelques grandes métropoles européennes : Rome, Hambourg ou Londres pour ne citer que celles-ci. » Un pôle construit dans le cadre du projet départemental de Vallée de la culture mais qui rayonnera au-delà de l’Ouest parisien. En juillet 2010, le conseil général a en effet acheté à la Saem Val-de-Seine, la pointe aval de l’île. Un an et demi plus tard, après différentes études et étant donné la complexité technique et fonctionnelle du projet et celle du montage juridique et financier qui en découle, l’assemblée départementale a décidé, lors de la séance publique du 16 décembre, d’avoir recours à un contrat de partenariat public-privé. Ce dernier consiste à confier l’intégralité des missions de conception, réalisation, entretien, maintenance, exploitation et gestion de l’ouvrage à un partenaire privé, le choix d’un seul et même opérateur assurant la cohérence du projet…En savoir plus
Europe: Les Entreprises publiques locales au service des villes
Les Entreprises publiques locales se sont affirmées au fil des dernières décennies à travers l’Europe. Regroupées dans des holdings municipales, elles sont devenues de puissants acteurs urbains dans de grandes capitales comme Stockholm, Hambourg, Munich, Milan et Rome.
Le modèle a pris de l’ampleur dans l’Union européenne et commence peu à peu à interpeller des municipalités françaises. Avec un mode de gestion centralisée, des holdings encadrent désormais les Epl dans nombre de capitales comme Stockholm, Hambourg, Munich, Milan et Rome. Impliquées dans de multiples secteurs de l’économie locale, tels que l’aménagement, l’énergie, l’eau ou encore le traitement des déchets, elles représentent une force déterminante dans le développement et la gestion des villes. « A Milan, par exemple, la holding A2A emploie pas moins de 9 200 personnes pour un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros en 2010. A Munich, la Stadtwerke compte près de 7 700 personnes », précise Michael Sohn du département Europe et relations internationales de la Fédération des Epl, qui a mené pendant plusieurs mois une vaste enquête dans des capitales européennes. L’intérêt de cette gestion centralisée : apporter une cohérence à travers une gestion globale et développer des synergies entre les différentes Epl d’une même commune…Lire la suite de l’article