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L’Eurogroupe parvenu à un accord avec la Grèce-Note de conjoncture de Federal Finance

EXE FEDERAL FINANCE

• La semaine dernière a de nouveau été marquée par les négociations entre les dirigeants grecs et leurs partenaires de la Zone euro, de même que par la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed. Après un échec en début de semaine, l’Eurogroupe est finalement parvenu à un accord avec l’exécutif grec, pour la prolongation du plan d’assistance financière actuel pour une durée de 4 mois. Cet accord est néanmoins assorti d’une série de conditions telles que sa supervision par les « institutions » et l’engagement des Autorités grecques de fournir à ses partenaires une liste de réformes à mettre en oeuvre au plus tard d’ici ce soir, pour validation. Par ailleurs, le compte-rendu de la Fed a dévoilé les débats qui agitent ses membres, quant aux modalités d’ajustement de sa communication aux évolutions des données macroéconomiques, tout en évitant une surréaction des marchés, à l’instar de celle qui était survenue en juin 2013.
Taux & crédit :
Zone euro : L’excédent commercial de la Zone euro a enregistré un nouveau record historique de 24.3 Md€ en décembre 2014, bien supérieur aux 13.6 Md€ annoncés en décembre 2013. L’excédent commercial pour l’ensemble de l’année 2014 a atteint 194.8 Md€, en hausse de 42.5 Md€ par rapport à 2013. Bien que les exportations aient progressé de 2% en 2014, il semble que l’essentiel de l’augmentation de l’excédent commercial soit imputable à la forte baisse du déficit dans le secteur de l’énergie, en lien avec la chute des cours pétroliers.
La BCE a publié le 19/02, pour la première fois de son histoire, le compte-rendu des débats des membres du Conseil des gouverneurs lors de sa réunion du 22/01. Elle ajuste ainsi sa communication à celle d’autres grandes Banques centrales, telles que la Fed, la Banque du Japon ou la Banque d’Angleterre. Les déclarations des différents membres de la BCE sont toutefois anonymes, afin de préserver l’indépendance des gouverneurs des différents pays représentés. Ce premier compte-rendu a cependant apporté peu d’éléments nouveaux quant à la dernière réunion de politique monétaire. Il a révélé que l’économiste en chef de la BCE, P. Praet, avait insisté sur l’urgence d’une décision forte ce 22/01, au risque de voir la baisse des rendements des obligations des Etats de la Zone euro, par anticipation d’une action de la BCE, remise en cause. Certains gouverneurs n’en étaient néanmoins pas convaincus.
Les indicateurs PMI, traduction de la confiance des directeurs d’achat et compilés par l’institut Markit, se sont hissés à des plus hauts de 7 mois en Zone euro, que ce soit pour le secteur manufacturier, celui des services ou pour le composite, qui regroupe les deux précédents secteurs, dans leur version préliminaire du mois de février. Ainsi le PMI des services a bondi de 52.7 en janvier à 53.9 en février, tandis que le PMI manufacturier ne progressait que faiblement de 51 en janvier à 51.1 en février. Le PMI composite a donc reflété une croissance plus soutenue de l’activité du secteur privé en février, en hausse à 53.5, vs 53 en janvier. Il apparaît ainsi que la baisse des prix énergétiques, le recul de l’euro face au dollar et le stimulus apporté par la politique monétaire de la BCE bénéficient particulièrement au secteur des services, mais pas encore au secteur manufacturier. En outre, l’impact de ces éléments favorables pour la croissance a prévalu sur les inquiétudes liées à la situation de la Grèce. Cette constatation s’applique tout spécialement à la France. Le PMI des services français est sorti de la zone de contraction où il était retombé le mois dernier (49.4) pour bondir à 53.4, tandis que le PMI manufacturier fléchissait de 49.2 à 47.7. En Allemagne, le PMI manufacturier est inchangé en février à 50.9 et le PMI des services progresse dans une moindre mesure qu’en France de 54 en janvier à 54.3 en février.
France : L’inflation française en rythme annuel est à son tour tombée en territoire négatif, pour la première fois depuis octobre 2009, à -0.4% sur un an au mois de janvier. Ce fléchissement de l’inflation est principalement imputable à la baisse des cours du pétrole, en chute de 55% entre janvier 2014 et janvier 2015. Sur le seul mois de janvier, l’inflation a baissé de 1% du fait de la poursuite du repli à la fois des prix énergétiques (-6%) et des prix des biens manufacturiers (-1.4% sur un an), dans un contexte de soldes. A l’inverse, les prix des services ont progressé de +1.3%. Enfin, l’inflation de base, hors éléments volatils, a légèrement rebondi à +0.2 en rythme annuel en janvier. La France a émis le 19/02, pour la première fois de son histoire, une OAT de maturité 5 ans assortie d’un coupon 0%. Elle a placé 4.636 Md€ de cette obligation au rendement moyen pondéré de 0.10%.

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Sortie de la Grèce ? Zoom sur le contexte économique de la semaine

Retrouvez chaque semaine l’actualité des marchés financiers et de l’économie mondiale, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

La réduction du risque à court terme d’une sortie de la Grèce de la Zone euro est saluée par les indices actions mondiaux

Zone euro : l’Eurogroupe autorise l’extension pendant 4 mois du programme d’aide à la Grèce, mais à des trictes conditions
La Grèce s’est en effet engagée à transmettre la liste des réformes structurelles qu’elle souhaite implémenter (lutte contre la fraude fiscale et la corruption, réforme de la fonction publique), pour validation par ses partenaires, tandis qu’elle demeure sous la supervision de la Troïka (FMI/BCE/Commission européenne), rebaptisée « les institutions », pour la durée du programme. En outre, les 10,9 Md€ résiduels du Fonds de recapitalisation des banques grecques ne pourront financer des réformes en lien avec les promesses électorales du gouvernement. En contrepartie, l’Etat grec devrait pouvoir faire face à ses remboursements de dettes jusqu’à l’été 2015, dans la mesure où il respecte ses engagements vis-à-vis de ses créanciers. Le déblocage de la tranche d’aide (7,2 Md€) est prévu début mai. De plus, la BCE devrait accepter de nouveau les titres d’Etat grecs en garantie des capitaux qu’elle prête aux banques grecques, allégeant la forte pression sur ces dernières (21 Md€ de retraits de dépôts estimés depuis déc, dont 1 Md€ le 20/02). Tout ceci suppose au préalable une validation des réformes grecques, puis une ratification par plusieurs Parlements (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Finlande, Estonie, Lettonie) de la prolongation du plan d’aide à la Grèce d’ici le 28/02. Les dirigeants grecs et leurs créanciers disposeront alors de plusieurs mois pour négocier les conditions d’un nouveau plan d’aide plus pérenne, dans le cas probable où la Grèce n’aurait toujours pas accès aux marchés financiers à fin juin.
En conséquence, les taux d’Etat à 10 ans espagnols et italiens ont baissé de 15 bp, tandis que les taux de swap € à 10 ans montaient de 4bp.
Les indicateurs PMI du secteur des services, reflet de la confiance des directeurs d’achats, en Zone euro (52,7 53,9), en Allemagne (54 54,3) et en France (49,4 53,4), ont tous rebondi, dans leur version préliminaire du mois de février. Le secteur des services semble en effet avoir davantage que le secteurmanufacturier, tiré parti de la baisse  des cours du pétrole et de l’euro contre dollar, ainsi que du stimulus de la politique monétaire de la BCE.

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FRANÇOIS PAYELLE AU CLUB IMMO

Reprise de l’investissement et de l’emploi en France-Note de conjoncture de Federal Finance

EXE FEDERAL FINANCE

La BCE a lancé un programme massif d’achats de titres souverains (QE), très attendu par les marchés, dont l’objectif est de neutraliser les pressions déflationnistes à l’œuvre en Zone euro. Son bilan devrait ainsi s’accroître d’environ 1100 milliards d’euros dans les 2 ans à venir. Le pragmatisme de la BCE a été immédiatement salué par les marchés. Les actions ont fortement progressé, les taux longs souverains et l’euro ont poursuivi leur baisse. La vigueur du mouvement n’a quasiment pas été fragilisée par l’incertitude résultant des élections grecques (25 janvier) remportées par le parti anti-austérité Syriza. La gestion de la situation grecque va cependant faire l’objet d’âpres négociations afin d’éviter qu’elle ne se propage à d’autres pays européens. Aux USA, la faiblesse du prix du pétrole (sous les 50 dollars le baril) et de l’inflation a permis à la FED de confirmer son biais accommodant et continuer à soutenir une économie américaine en meilleure santé. Globalement, et particulièrement en zone euro, de nombreux paramètres sont mieux orientés : contre-choc pétrolier, baisse des taux et de l’euro, assouplissement de la pression budgétaire, intensification des réformes, plans d’investissement (Juncker). Si les risques politiques (Grèce, Espagne, GB) et géopolitiques (Ukraine) réussissent à être circonscrits, les économies des pays développés pourraient, après plusieurs années difficiles, retrouver progressivement le chemin de la croissance.

Aux Etats-Unis, après une croissance très forte au deuxième et troisième trimestres, les derniers chiffres économiques sont un peu plus modérés au quatrième trimestre (+2,6%). La consommation reste bien orientée malgré des ventes au détail décevantes en décembre. Les créations d’emplois sont fortes et la confiance des ménages augmente significativement. L’amélioration du marché du travail devrait finir par soutenir les hausses de salaires cette année. Les indices de confiance dans l’industrie et les services décélèrent également mais restent compatibles avec une croissance du PIB proche de 3%. Les commandes à l’industrie sont moins bien orientées, ce qui se reflète dans les chiffres d’investissement. Du côté de l’immobilier, les chiffres (ventes de logements, mises en chantier …) sont irréguliers mais le potentiel de progression reste élevé. L’inflation chute à +0,7% en décembre du fait de la baisse des prix du pétrole. L’inflation sous-jacente ralentit légèrement à +1,6%.  

En zone euro, une légère amélioration des conditions économiques commence à prendre forme. L’octroi de nouveaux crédits arrête de se dégrader et les banques assouplissent progressivement leurs critères d’octroi de crédits bancaires. L’annonce d’un plan massif d’achats d’actifs par la BCE va également participer à un regain de confiance en zone euro. L’indice de confiance globale pour les entreprises se redresse depuis décembre et attient 52,2 en janvier (expansion de l’activité à partir de 50). En Allemagne, les indices de confiance sont également mieux orientés. La bonne santé du consommateur et la forte demande américaine devraient permettre à l’Allemagne de garder son rôle de locomotive de la zone euro en 2015, malgré l’impact de la crise russe. En France, la baisse de l’euro et l’allégement des taxes des entreprises devraient aider les marges à se redresser, étape préalable à la reprise de l’investissement et de l’emploi. L’inflation est passée en territoire négatif en décembre à -0,2% et l’inflation sous-jacente se maintient à +0,7%.

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La croissance de la Zone € 2015 abaissée (+1,2%, -0,2 %)-Note de conjoncture de Federal Finance

EXE FEDERAL FINANCE

  • L’annonce surprise par la Banque centrale suisse, le 15/01, de l’abandon du cours plancher de 1,20 franc suisse pour 1 euro a constitué l’événement de la semaine. La devise helvétique s’est renchérie de près de 17% contre l’euro et le dollar et les taux à 10 ans des obligations de la Confédération sont tombés en territoire négatif le 16/01, à -0,10%. La brusque remontée de la volatilité et le surcroît d’aversion au risque ont fait monter les valeurs refuge, l’or, le yen et chuter les taux souverains allemands à 10 ans, à de nouveaux plus bas à 0.424% le 14/01.

 

  • Le Conseil des gouverneurs de la BCE du 22 janvier a pris des mesures sans précédent depuis la création de l’euro, en s’engageant à racheter un montant de 60 Md€ par mois de titres privés et publics de mars 2015 à septembre 2016, soit une enveloppe globale d’au moins 1 140 Md€. En plus du programme en cours sur les obligations sécurisées et les ABS, des titres de dettes souveraines, supranationales et d’agences européennes seront achetés sur le marché secondaire. M. Draghi a rappelé que le mandat prioritaire de la BCE est la stabilité des prix et que l’objectif est de retrouver une trajectoire vers une inflation inférieure mais proche de 2%. Cette injection massive de liquidités, inédite en Zone euro, a pour but de lutter contre une inflation trop faible pendant une période prolongée et de renverser les anticipations orientées à la baisse pour les prochaines années

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