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#Brexit : Impact sur l’économie britannique

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Le Brexit provoque une secousse sur le marché des changes et des interrogations sur les perspectives de croissance mondiale
17,4 millions d’électeurs britanniques ont exprimé leur souhait que le Royaume-Uni sorte de l’U.E., après 43 années d’appartenance
72,2% des électeurs britanniques ont participé au referendum et une majorité de 51,9% a décidé de voter en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le scrutin a révélé des fractures entre régions et générations. Le Pays de Galles (à 52,5%) et l’Angleterre (à 53,4%) ont voté globalement pour une sortie de l’U.E. A l’inverse, une forte majorité d’électeurs s’est exprimée en faveur du maintien dans l’U.E en Irlande du Nord (55,8%), en Ecosse (62%) et dans la métropole londonienne (60%). De même, les classes d’âge les plus jeunes ont voté pour le maintien (75% chez les 18-24 ans et 56% pour les 25-49 ans) alors les que les catégories les plus âgées se sont prononcées pour le Brexit (56% pour les 60-64 ans et 61% pour les plus de 65 ans).
• Une procédure de retrait va donc être engagée, à l’activation de l’article 50 du Traité de Lisbonne. Une période de transition de 2 ans sera ouverte, une fois que le gouvernement britannique aura signifié le retrait, pour formaliser le divorce institutionnel, période éventuellement renouvelable à l’unanimité. Le Premier ministre D. Cameron, qui présentera sa démission d’ici 3 mois, laisse à son successeur le soin de gérer la demande de retrait. Le processus de séparation devrait être très long et le Royaume-Uni devra nécessairement renégocier ses accords d’échanges économiques avec l’U.E. et le reste du monde
• La livre sterling a plongé immédiatement après le résultat, à 1,32 contre le dollar, retrouvant son plus faible niveau depuis 1985. A ce stade, l’impact du Brexit sur l’économie britannique (15% du poids économique de l’Europe à 28) et la croissance mondiale est difficile à évaluer, mais le Royaume-Uni pourrait entrer en récession dès cette année. Par ailleurs, l’agence de notation Moody’s a abaissé la perspective de sa note souveraine Aa1 de stable à négative.
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L’OMC revoit sa prévision de croissance à la baisse

EXE FEDERAL FINANCE

La semaine dernière a été marquée principalement par la publication du compte-rendu de la réunion de la Banque  centrale  américaine  des  15  et  16/03  derniers,  ainsi  que  par  l’annonce  d’indicateurs  macroéconomiques  chinois  pour  le  mois  de  mars.  Les  minutes  de  la  dernière  ré union  de  la  Fed  ont  une  nouvelle  fois  mis  en  évidence  les  dissensions  persistantes  entre  les  membres  du  Comité  de  politique  monétaire.  La  majorité  des  membres  de  la  Banque  centrale  se  sont  néanmoins  montrés  inquiets  des  risques  que  font  peser  sur  la  croissance  américaine  le  ralentissement  économique  mondial  et  les  développements  sur  les  marchés  financiers.  Dans  ce  contexte,  le  Comité  de politique  monétaire  a  donc  jugé  appropriée  son  approche  graduelle  et prudente  à  l’égard  du cycle  de  relèvement de ses taux directeurs. En Chine, le PMI  des services est reparti à la hausse et les réserves de change  ont constitué la surprise, en progression en mars ( 10 Md$) pour la première fois depuis novembre dernier.

Les rendements des obligations d’Etat allemandes et  françaises à 10 ans se sont rapprochés de leurs points bas  historiques  de  mars  2015,  tandis  que  la  BCE  débutait  la  mise  en  œuvre  de  l’augmentation  à  80  Md$  de  son  programme  d’assouplissement  quantitatif  annoncée  le   10/03  dernier.  Les  taux  à  10  ans  allemands  sont  ainsi  tombés le 5/04 à un plus bas de 0.081% en séance, tandis que le Trésor français émettait le 7/04 des obligations  à 10 et 15 ans, à un record historique de respectivement 0.43% et 0.97%. A l’inverse, les taux d’Etat  portugais  ont bondi de près de 50 bp sur la semaine, à un plus haut depuis près de 2 mois. L’agence de notation  DRBS a en  effet menacé de dégrader la note souveraine du pays  en catégorie spéculative, à l’instar des 3 autres  principales  agences de notation mondiales, du fait de l’instabilité politique.  Cette  décision  interdirait  alors  à  la  BCE  d’acquérir  les  obligations  portugaises,  dans  le  cadre  de  son   programme  d’assouplissement quantitatif.

TAUX & CREDIT : L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a de nouveau révisé en baisse sa prévision de croissance du commerce mondial pour 2016, à 2.8 %, vs 3.9% précédemment. Sa toute première estimation pour 2016 s’élevait à 4%. A l’inverse, l’OMC est plus optimiste pour 2017, anticipant, pour la première fois depuis 5 ans, une accélération du commerce mondial à 3.6%

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La dynamique de l’inflation en Zone € s’affaiblit

EXE FEDERAL FINANCE

Note de conjoncture de Federal Finance

 

 

 

Dans un contexte d’aversion au risque exacerbé, les propos de M. Draghi le 21 janvier ont été plutôt rassurants, en laissant la porte ouverte à de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire dès le 10 mars. Le Président de la BCE a largement souligné la montée des menaces qui pèsent sur l’économie internationale (affaiblissement des économies émergentes, ralentissement de la Chine, volatilité sur les marchés financiers et les matières premières) et les risques géopolitiques. La persistance de la faiblesse de l’inflation dans les prochains mois, loin de l’objectif d’environ 2%, pourrait donc inciter la BCE à agir dès sa prochaine réunion.

Cette semaine, aucune décision sur les taux directeurs n’est attendue par les investisseurs lors de la réunion de la Fed mardi et mercredi, mais les commentaires de la Banque centrale sur l’inflation et les perspectives de croissance seront très suivis.

Zone euro

Sans surprise, la Banque centrale européenne (BCE) n’a pris aucune nouvelle mesure d’assouplissement monétaire lors de son Conseil des gouverneurs du 21/01. Les 3 taux directeurs sont inchangés, en particulier le taux de dépôts (abaissé à – 0,30% en décembre), et les montants des rachats d’actifs sont maintenus à 60 Md€ par mois au moins jusqu’en mars 2017. Depuis la réunion du 3/12, les conditions économiques et financières se sont détériorées, selon M. Draghi, soulignant les incertitudes sur les perspectives économiques des pays émergents, la volatilité accrue des marchés financiers et des marchés de matières premières et la montée des risques géopolitiques. En conséquence, la dynamique de l’inflation en Zone euro s’est affaiblie, ce qui pourrait se traduire par des niveaux très bas ou négatifs dans les prochains mois.

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La Banque mondiale baisse les perspectives de croissance pour 2016

EXE FEDERAL FINANCE

Note de conjoncture de Federal Finance

 

Les données macroéconomiques et l’évolution des marchés financiers en Chine ont été les thèmes dominants de la semaine passée. Les indicateurs d’activité dans le secteur manufacturier et dans les services, qui confirment le ralentissement de la croissance de la 2ème économie mondiale, ont réactivé la tendance baissière des cours du pétrole. Le baril de Brent est tombé à son prix le plus bas depuis 2004, à 32,16 $ le 7/01.

Les valeurs refuge ont profité du regain de la volatilité et de l’aversion au risque. Les rendements des dettes souveraines à 10 ans en Allemagne (0,50%) et aux Etats-Unis (2,14%) ont chuté de 13 bp en 4 séances. Les cours de l’or ont franchi la barre de 1100 $ l’once, pour la 1ère fois depuis 2 mois. Le yen japonais s’est renforcé jusqu’à 117,33 le 7/01, contre 120 yens pour 1 $ le 31/12. Enfin, l’euro a bien résisté dans cet environnement perturbé en terminant la semaine sur un cours proche de 1,09 $, contre 1,0853 $ le 31/12.

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Les investisseurs nerveux face aux prochaines décisions de la Fed

Source : Salle des Marchés Credit Mutuel Arkea 

Les investisseurs attendent avec nervosité le probable premier relèvement des taux directeurs de la Fed depuis 9 ans ce mercredi

Zone euro : les taux monétaires tombent à de nouveaux  points bas historiques à la suite des décisions de  la BCE du 3 décembre

L’abaissement du taux de dépôts de 10 bp pour le porte r à -0,3%, ainsi que le niveau sans précédent de l’excédent de liquidités en Zone euro,  passé de 100 Md€ à fin 2014 à désormais 620 Md€ , ont entraîné l’accélération du mouvement de baisse de s taux monétaires. Le taux de l’Eonia  a ainsi plongé à un plus bas inédit de -0,235% le 9/12 , avant de se stabiliser à -0,231% le 11/12. Dans son sillage, le taux de l’Euribor 3 mois a  repris sa glissade, interrompue quelques jours après la déception provoquée par les mesures de la BCE, et s’établit ce jour à un point bas record  de -0,129%.

Les prochaines élections législatives espagnoles, qui se tiendront le 20/12, paraissent devoir mettre fin au bipartisme qui prévalait  jusqu’ici, selon les sondages. En effet, les intentions de  vote des Espagnols se portent à présent sur 4 principaux partis. Si le parti populaire,  auquel appartient l’actuel Premier ministre, semble arriver en tête, crédité de 28,3% des intentions de vote , il n’obtiendrait néanmoins pas la  majorité absolue lui permettant de gouverner seul. Le  parti socialiste rassemblerait 21,2% des voix, suivi de près par le parti centriste  Ciudadanos (18,1%) et le parti anti-austérité Podemos  (17,6%).

L’économie irlandaise a enregistré une croissance de +7% en rythme annuel au 3e trimestre 2015, 2 ans après sa sortie du plan international d’assistance financière de 85 Md€ mis en place en 2010. Elle a bénéficié de la baisse de l’euro, du redémarrage de la demande domestique et de la baisse du taux de chômage de 15% en 2012 à 8,9% aujourd’hui.
Etats-Unis : les investisseurs seront attentifs à la tonalité de la Présidente de la Fed lors de sa conférence de presse le 16 décembre

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