Archives Mensuelles: juillet 2020
Ne passons pas d’une crise sanitaire à une crise humanitaire @UnafoUnion
Source : UNAFO

Le 10 juillet marque la fin de l’état d’urgence sanitaire et, avec elle, la fermeture des hébergements « hivernaux », l’arrêt des mises à l’abri sanitaires et la reprise des expulsions. Pour les 39 associations du Collectif des Associations Unies, cette date ne doit pas signifier la fin de l’aide apportée aux milliers de personnes sans-abri et mal-logées, pour qui les problèmes ne s’arrêteront pas le 11 juillet.
Les mesures déployées par les acteurs de la solidarité avec les services de l’Etat pendant la crise sanitaire, ont marqué une avancée importante dans la protection des plus vulnérables. 20 000 places d’hébergement dont 12 000 à l’hôtel ont été ouvertes, 14 000 places hivernales ont été maintenues, des centres de desserrement Covid-19 ont ouvert, des points d’eau dans certains bidonvilles ont été installés, des chèques service ont été distribués, la trêve des expulsions a été prolongée… Au-delà d’un répit pour les personnes, cette mobilisation a montré qu’avec des moyens, des solutions étaient possibles pour les personnes sans-abris et mal-logées !
Pourtant, ces efforts sont à nouveau circonscrits dans le temps et les associations du Collectif sont déjà les témoins d’un « après » inquiétant sur certains territoires. Depuis le déconfinement, nous assistons à la fermeture anticipée de centres d’hébergement et d’hôtels mobilisés pendant la crise, qui avaient permis de voir baisser les appels au 115 de 70%…
Commerce et e-commerce à l’heure du déconfinement dans la Métropole du Grand Paris @__Apur__ #GrandParis
Source : Apur

La crise sanitaire liée à la Covid-19 subie par les Français au printemps 2020 a contraint les commerçants et les consommateurs à s’adapter. Une partie de ces derniers ont modifié leurs habitudes d’achats.
Les effets de la crise ont touché différemment les secteurs de la vente. Les commerces de première nécessité ont pu conserver une activité tandis que les autres secteurs n’ont pas pu ouvrir leurs magasins. Ainsi, seul un commerce sur quatre a été autorisé à ouvrir à Paris. Face à cette situation, le e-commerce s’est présenté comme une solution efficace pour respecter la distanciation sociale et maintenir une activité commerciale. Interrogés par l’Apur, des commerçants ayant choisi de vendre leurs produits sur internet expliquent comment ils l’ont mise en place.
De leur côté, face aux restrictions sanitaires et au développement de ces services de livraison, les consommateurs ont dû modifier leurs comportements d’achat. Pour certains d’entre eux, cette période a été l’occasion de faire des courses sur internet pour la première fois. Pour comprendre comment les Grands Parisiens ont réagi face à ces nouveaux services commerciaux, l’Apur leur a adressé un questionnaire en ligne au cours du mois de mai 2020…
Découvrez le communiqué de presse de Kaufman & Broad à la suite de la montée de Promogim au capital @KaufmanetBroad
Source : Kaufman and Broad

Le Conseil d’Administration de Kaufman & Broad s’est réuni le vendredi 17 juillet 2020. Il a constaté que Promogim Groupe SAS a déclaré détenir 13,41 % du capital, s’approchant ainsi du niveau de la participation du management et des collaborateurs de Kaufman & Broad.
Dans ce contexte, le Conseil d’Administration tient à informer les actionnaires de Kaufman & Broad, du caractère non sollicité et non concerté de cette démarche qui pose, en outre, un problème de conflits d’intérêts compte tenu de l’activité de Promogim, promoteur résidentiel directement concurrent de Kaufman & Broad.
Le conseil tient à faire remarquer que la participation importante au capital des équipes de Kaufman & Broad est en phase avec les attentes des collaborateurs, les méthodes reconnues de motivation des équipes et de partage de la valeur, et s’oppose en cela à un modèle caractérisé par un actionnariat fermé à vocation patrimoniale.
Le Conseil dénonce ainsi une tentative de prise de contrôle rampante à une valeur ne reflétant absolument pas les…Lire la suite
La chaleur géothermale de Grigny-Viry va étendre son réseau et ses bénéficiaires

La réussite du projet emblématique de géothermie profonde développé sur les Villes de Grigny et Viry-Châtillon fait des émules.
Depuis octobre 2017 11 000 équivalents logements et bon nombre d’équipements publics sont raccordés à ce réseau qui permet d’éviter chaque année le rejet dans l’atmosphère de 10 000 tonnes de CO2/an. Et la Société d’Exploitation des Energies Renouvelables (SEER)*, qui l’a développé et le gère, s’est engagée dans le processus de son extension. C’est ainsi, que le schéma directeur territorial a permis de confirmer un potentiel géothermal important sur plusieurs villes avoisinantes, à savoir : Fleury-Mérogis, Juvisy-sur-Orge, Morsang-sur-Orge, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Michel-sur-Orge, Savigny-sur-Orge et Ris Orangis.
Lors de la tenue de son Conseil d’Administration le 28 juin dernier, les administrateurs de la SEER, à l’unanimité, se sont prononcés favorablement pour poursuivre dans les meilleurs délais, les raccordements potentiels et notamment la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis – la plus grande prison d’Europe – pour laquelle les démarches sont déjà en cours…
Transition environnementale : il est possible d’innover tout en maîtrisant les coûts de construction @_EpaMarne
Source : EpaMarne

EpaMarne-EpaFrance ont mené une étude technique et économique sur près de 3 000 logements construits sur les trois dernières années sur leur périmètre d’intervention. Elle démontre l’impact modeste de l’innovation sur le bilan global d’une opération. Elle révèle également qu’une évolution des pratiques, croisée intelligemment aux ambitions et contraintes d’un programme immobilier, permet de construire des logements de qualité, confortables, vertueux pour l’environnement, tout en maîtrisant les coûts de construction.
Il est fréquent d’entendre que l’innovation coûte cher. Vraiment ?
EpaMarne-EpaFrance, reconnus pour leurs actions innovantes en matière d’aménagements durables et de modes constructifs, ont voulu mesurer concrètement cet adage. Ils ont pour cela conduit une étude technique et économique sur les coûts de construction de programmes de logements pratiqués par les opérateurs sur leur territoire d’intervention. Quel est l’impact du coût de conception ? Quel est le poids des différents partis pris techniques ? Quelle est la part réelle de l’innovation ?
EpaMarne-EpaFrance ont retenu le groupement Adéquation/Overdrive/A003 Architectes pour conduire cette étude. Elle a couvert un panel – 20 opérations lancées sur les 3 dernières années et comptant 2 984 logements – représentatif de l’activité logement des établissements publics. Les données économiques et techniques recueillies auprès de ce panel ont pu ensuite être comparées à un benchmarck d’opérations similaires réalisées en Ile-de-France par d’autres aménageurs…