Archives Mensuelles: novembre 2013
1ères Rencontres Nationales de l’Urbanisme Durable – 12 NOVEMBRE 2013
Partout dans le monde, la période contemporaine est marquée par trois processus interdépendants :
- une urbanisation planétaire amplifiée par la pression démographique et les flux migratoires internationaux ;
- des changements environnementaux globaux (changements climatiques, raréfaction des ressources naturelles, écosystèmes menacés) ;
- une mondialisation croissante des échanges (de biens, de personnes et de flux immatériels).
En Europe, le contexte particulier de crise économique et financière est anxiogène. Plus généralement, dans tous les pays développés, le vieillissement de la population met en péril les équilibres sociodémographiques historiquement obtenus, l’Europe étant aujourd’hui l’une des régions mondiales les plus urbanisées avec plus des deux tiers des Européens vivant dans des villes de plus de 5 000 habitants.
Les villes sont les moteurs de l’économie et jouent un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique « parce qu’elles sont à la fois à l’origine des problèmes et à l’origine des solutions ».
En France, près de 80 % de la population vit dans les agglomérations où 70 % des gaz à effet de serre sont émis. Ces deux chiffres sont en constante augmentation.
L’organisation urbaine contemporaine accumule une puissance de plus en plus impressionnante : technologique, économique, financière, politique, culturelle. Mais les concentrations de population et d’activités posent des problèmes importants de vulnérabilité sanitaire, énergétique et économique des populations.
Aucune réflexion prospective, pas plus que l’action politique ne pourront l’oublier. C’est pourquoi l’objectif d’un urbanisme durable de la ville, tant en matière de planification que d’aménagement, doit répondre de façon cohérente et concomitante à différentes finalités parmi lesquelles : la lutte contre l’étalement urbain et la surconsommation des espaces naturels, la recherche de la compacité, la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources, la lutte contre les nuisances, la cohésion sociale…
Les 12 et 13 novembre, se tiennent à Paris, Maison de la Chimie, les 1ères Rencontres Nationales de l’Urbanisme Durable. L’objectif de l’opération est de mener notamment un travail pédagogique et de réflexion autour de l’Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU) et de ses dernières évolutions.
Le programme des 12 et 13 novembre
Stratégie urbanisme 2012-2015 de l’ADEME
Guide Réussir la planification et l’aménagement durables
Une approche « environnementale » de l’urbanisme, c’est quoi ?
Feuille de route ADEME : Défis et perspectives pour une ville durable performante (PDF – 3Mo)
source ADEME
BioMap 2013 : les biotechnologies bretonnes dans le Top 3
Biotech Finances vient de publier sa BIOMAP*, une carte de France répertoriant, en partenariat avec l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII), les forces vives de la bio-industrie région par région. 25 entreprises bretonnes figurent sur l’édition 2013-2014, contre 19 l’an passé, la Bretagne devenant ainsi la 3ème région biotechnologique française. Une progression naturelle et une reconnaissance méritée pour la région qui oeuvre, au travers de Capbiotek, au développement et à la promotion du savoir-faire en biotechnologie. Une expertise biotech en Bretagne qui sera à découvrir le 19 novembre prochain à Paris.
Parmi les entreprises présentes sur la BIOMAP 2013-2014, on retrouve AES-Chemunex, Agrimer, Agrival, Algues & Mer, Biopredic, Bioprojet Biotech, BiotechMarine, Biotrial, BIO3G, Bretagne Plants, C.Ris Pharma, Codif international, Goëmar, Hemarina, HTL, Javenech, Kelia, ManRos Therapeutics, Nutrialys Medical Nutrition, Olmix, Polaris, Polymaris Biotechnology, Soliance, Xenoblis et Yslab. Au total 25 entreprises, soit 6 de plus qu’en 2012.
En Bretagne, les biotechnologies s’imposent donc plus que jamais comme un secteur clé. La région regroupe en effet plus de 150 entreprises dont plusieurs leaders (Yves Rocher, Groupe Roullier, Lactalis, Biotrial, AES-Chemunex (Biomerieux), Sanofi…), et des dizaines de start-ups prometteuses. Au total, ce sont 250 acteurs économiques et environ 8000 emplois recensés dans le secteur des biotechnologies sur les marchés de la santé (humaine, animale et végétale), de la cosmétique/nutraceutique, de l’agro-alimentaire ainsi que de l’environnement et l’énergie, pour un chiffre d’affaires d’environ 400 millions d’euros (estimation 2010**).
Programme :
*Les entreprises répertoriées dans la BioMap, sur une démarche volontaire, doivent dépasser 1M€ en termes de cumul de chiffres d’affaires pour l’exercice en cours, subvention et levée de fonds. Elles doivent développer leur propre R&D et une technologie propriétaire. Ne sont pas comptabilisées les entreprises ayant leur siège social à l’étranger ou les seuls centres de production.