Archives Mensuelles: août 2013

MGEN: Evoluer pour se développer

L’Assemblée générale du groupe MGEN s’est réunie du 8 au 10 juillet à La Rochelle, concentrant les trois jours de débats avec les 500 délégués sur les perspectives de développement. Deux sujets majeurs pour l’avenir du groupe MGEN pont été abordés : l’évolution de ses offres et de son pilotage.
Thierry Beaudet, président du groupe MGEN
« Nous avons le devoir de questionner sans tabou notre offre et notre fonctionnement interne. Avec un triple objectif : demeurer incontournable sur notre champ socio-professionnel – l’éducation –, nous positionner sur notre champ affinitaire – le médico-social, le médico- éducatif, l’animation…–, et nous ouvrir encore davantage à tous les publics. Nos ambitions portent tant sur l’assurance individuelle que, via Istya, sur l’assurance collective. »
Une offre plus ouverte et plus adaptée
Le groupe MGEN a engagé une réflexion stratégique sur la refonte de son offre, qui, depuis la création de la mutuelle en 1946, est une « offre globale », unique, santé et prévoyance. Après en avoir débattu avec les délégués et les adhérents tout au long de l’année, les grands axes de cette refonte ont été arrêtées à La Rochelle.
Plutôt que de proposer une « offre globale » unique, le groupe MGEN veut s’attacher à répondre aux attentes de ses adhérents avec une «couverture globale» de leurs besoins en santé et en prévoyance. Dans le respect des grands principes de l’offre MGEN (comme le lien entre santé et prévoyance, et la prise en compte des revenus dans la fixation de la cotisation), cela signifie : plus de lisibilité, plus de choix et une meilleure adaptation aux parcours personnels et professionnels. Une offre d’entrée, pour les jeunes actifs, va être mise en œuvre.
La préparation concrète de cette refonte de l’offre commence. Elle alimentera les débats de l’Assemblée générale 2014.
Un pilotage plus efficace
Pour accompagner le développement du groupe MGEN, les délégués ont approuvé une évolution de son pilotage. L’objectif est de créer des fonctions de vice-présidents délégués qui seront en lien direct avec le comité de direction, afin de renforcer l’imbrication des structures militantes et salariées.
En marge de l’Assemblée générale, le conseil d’administration a ainsi élu :
– Thierry Beaudet, président du groupe MGEN,
– Roland Berthilier, vice-président,
– Fabrice Henry, vice-président délégué au mouvement, à la vie mutualiste et au modèle
mutualiste,
– Alain Hernandez, vice-président délégué au développement de l’offre Assurance-maladie et
mutualiste,
– Eric Chenut, vice-président délégué au développement de l’offre sanitaire, médico-sociale et
sociale.

Brest et Rennes renforcent leurs coopérations

François Cuillandre, Président de Brest Métropole Océane, et Daniel Delaveau, Président de Rennes Métropole, ont réaffirmé, vendredi 5 juillet 2013, leur volonté de renforcer les liens entre les deux métropoles bretonnes de Brest et Rennes, au service du développement régional. En marge d’une nouvelle réunion de travail, les deux présidents ont réaffirmé la nécessité que les deux agglomérations se voient attribuer le statut de métropoles de plein exercice, dans le cadre du projet de loi actuellement en discussion au parlement. Ils ont également rappelé la nécessité d’inscrire dans les priorités nationales en matière de transport ferroviaire l’objectif de mettre Brest – et Quimper – à 3 h de Paris et à 1 h 30 de Rennes.
Au cours de leur rencontre, François Cuillandre et Daniel Delaveau ont retracé les grandes lignes de leur démarche de coopération, destinée à contribuer au développement breton. Ils ont également rappelé leur volonté de faire bénéficier l’ensemble du territoire régional de l’effet d’entraînement généré par leurs deux métropoles, en lien étroit avec la Région. Pour les deux présidents, cette démarche commune va permettre à Rennes et Brest de se renforcer mutuellement, de favoriser l’épanouissement de leurs habitants, le développement économique et culturel de leurs territoires, et de permettre l’essor de la recherche et de l’enseignement supérieur, dans un contexte de compétition nationale et internationale.
La coopération entre les deux métropoles se décline autour de quatre axes :
1) Affirmer le fait métropolitain. Brest et Rennes rappellent que le statut de « métropole » prévu par la prochaine loi doit prendre en compte les fonctions métropolitaines et les fonctions d’entraînement exercées par les villes au sein de l’espace régional – et au-delà. Brest et Rennes entendent participer aux politiques de l’emploi et du développement économique, du développement de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ainsi qu’aux politiques d’accessibilité, de l’environnement, de la transition énergétique et de la biodiversité. C’est à cette condition que les métropoles bretonnes seront visibles à l’échelle régionale, nationale et européenne. La coopération Brest-Rennes s’inscrit dans une stratégie de réseau, dont le Pôle Métropolitain Loire Bretagne (avec Nantes, Saint-Nazaire et Angers) est un élément important. Brest et Rennes soutiennent également la création de la Communauté des Universités de Bretagne, afin d’appuyer la politique régionale de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elles mènent déjà, en partenariat avec la Région, des politiques de sites universitaires forts et veillent à soutenir les coopérations entre leurs structures de recherche respectives.
2). Améliorer l’accessibilité des deux territoires. L’amélioration des liaisons ferroviaires Rennes-Brest / Quimper est le dossier prioritaire pour la Bretagne. En parallèle, le travail sur la liaison Rennes-Nantes doit être intégré dans le dossier de la liaison Sud-Bretagne, dans le cadre d’une mutualisation de projets. Les deux métropoles réaffirment l’impérative nécessité de mettre Brest à 3 h de Paris, ce qui permettra en outre de faciliter les liaisons entre l’ensemble des villes des régions Bretagne et Pays de Loire et de les intégrer au réseau national et européen des LGV.
3). Porter ensemble un projet de développement pour leurs territoires. Les deux métropoles réfléchissent ensemble aux enjeux de développement de leurs territoires. Outre l’accessibilité ferroviaire, elles travaillent au développement des liaisons maritimes et portuaires à partir des ports de Brest et de Saint-Malo, ainsi que des plates-formes aéroportuaires de Brest Bretagne et Rennes Saint-Jacques, en intégrant la perspective de Notre-Dame des Landes. Leur réflexion porte également sur le développement économique et de l’emploi, sur un développement urbain facteur de cohésion et d’inclusion sociales, en prenant en compte l’impératif de préservation de l’environnement, des ressources naturelles et de la biodiversité, en luttant contre le changement climatique et en favorisant l’essor des énergies renouvelables.
4). Approfondir et élargir les coopérations. Brest et Rennes entendent accentuer leurs coopérations au plan culturel, afin de favoriser une offre culturelle de qualité et de conforter leur dynamisme artistique, à l’image du travail engagé avec les écoles d’arts de Brest, Rennes, Quimper et Lorient. Cette démarche pourrait conduire à la production en commun d’évènements ou de spectacles. Les deux métropoles explorent également de nouvelles pistes de coopération, notamment au niveau des pôles d’excellence de la Défense et du potentiel de recherche civil. Dans un autre registre, les deux métropoles développent les échanges de bonnes pratiques. Conscientes de leur responsabilité environnementale, elles recherchent ensemble de nouveaux modes de développement et de nouveaux moteurs de croissance, particulièrement en matière énergétique. Les deux métropoles sont aussi engagées dans des projets labellisés Ecoquartier et Ecocité, que ce soit les Capucins à Brest ou La Courrouze et Via Silva à Rennes. Elles vont accroître leurs échange sur leurs pratiques respectives et participer conjointement au programme « villes vertes » de l’OCDE.

Inauguration VIADUC DU VICOIN : LES TRAVAUX DE LA FUTURE LIGNE À GRANDE VITESSE RENNES – LE MANS SE POURSUIVENT

Source : Bretagne.fr

VIADUC DU VICOIN : LES TRAVAUX DE LA FUTURE LIGNE À GRANDE VITESSE RENNES – LE MANS SE POURSUIVENT

Les travaux de la future ligne à grande vitesse entre Le Mans et Rennes se poursuivent. Une nouvelle étape vient d’être franchie le 29 juillet avec la pose du tablier du viaduc du Vicoin près de Laval.
Situé à Saint-Berthevin près de Laval, le viaduc du Vicoin est le plus grand viaduc de la ligne à grande vitesse Bretagne Pays de la Loire. Le premier lancement du tablier de l’Estacade du Vicoin située sur le raccordement menant à la gare de Laval, a eu lieu le 29 juillet en présence de Pierrick Massiot, président de la Région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Jacques Auxiette, président de la Région Pays de la Loire, Gérard Lahellec, vice-président en charge den la mobilité et des transports et Guillaume Garot, ministre de l’agroalimentaire. Une première section de 795 tonnes de charpente métallique a été lancée sur 151 m depuis la plateforme ouest. L’opération a duré 5h et a permis au tablier de venir prendre appui sur la pile P5. Un second lançage est prévu d’ici la fin de l’année afin que le tablier puisse parcourir la distance le séparant de son appui définitif.

Les travaux de la LGV se poursuivent
« Notre plaisir d’aujourd’hui, nous le savourons mais il ne faut pas oublier à quoi nous le devons : à la mobilisation sans faille de toute la Bretagne, appuyée par les Pays de Loire. Depuis le CIADT de 2003, il y a moins de 10 ans, nous avons fait en sorte que le projet, qui était en queue de peloton à cette date, devienne une réalité. Mobilisés nous avons été, mobilisés nous sommes, et mobilisés nous le serons… Si pour la ligne à grande vitesse, nous nous étions découragés pour si peu, nous ne serions pas là aujourd’hui pour cette inauguration ». Et Pierrick Massiot de prévenir : « ne doutez pas un seul instant de notre détermination à aller jusqu’au bout de notre ambition, vitale pour la Bretagne, pour son équilibre, pour son économie, pour sa cohésion. C’est le projet que le Conseil Régional porte, défend et défendra » a rappelé Pierrick Massiot.

Cette inauguration a ainsi permis de montrer que le chantier titanesque de la ligne à grande vitesse
Bretagne – Pays de la Loire avance bien et que les délais sont tenus avec une fin des travaux prévus en 2016 et une mise en service en 2017.

Energies renouvelables : les territoires à l’initiative

Source : Départements.fr

Le Conseil général de Gironde lance un appel à projets en direction des communes et de leurs groupements, pour favoriser l’émergence des énergies renouvelables à l’horizon 2020. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan climat énergie de la Gironde. La collectivité souhaite ainsi marquer sa volonté de soutenir ses territoires dans la mise en œuvre d’actions intégrant le développement de ces énergies nouvelles. En 2012, le département a accompagné la réflexion de six territoires en phase d’étude d’opportunité. Leurs projets portaient sur des thématiques variées qui allaient du développement d’une filière biomasse locale à la création d’une unité de méthanisation sur le futur pôle technique municipal de la commune de Pessac.

Habiter en HLM : quels avantages, quelles différences ?

Source : Insee

Les logements sociaux, notamment ceux gérés par un organisme d’habitations à loyer modéré (HLM), offrent des loyers largement inférieurs au secteur locatif privé. En 2006, selon l’enquête Logement, les ménages logés en HLM s’acquittaient chaque mois, en moyenne, d’un loyer de 310 euros. Au regard des prix des locations privées présentant des caractéristiques et une localisation comparables, ils bénéficiaient d’un avantage implicite évalué à 261 euros par mois, représentant 46 % de la valeur locative du logement.
Les ménages logés en HLM n’habiteraient pas le même type de logements s’ils n’avaient pas obtenu de logement social. L’emménagement en HLM permettrait ainsi d’occuper une habitation d’une valeur locative légèrement supérieure. Ce logement serait plus grand, de 2,5 m2 en moyenne, mais serait moins souvent une maison et serait situé plus souvent dans un quartier modeste.
Bénéficier d’un logement HLM améliore le niveau de vie. Les économies réalisées sur le loyer ont permis aux ménages concernés d’augmenter leur consommation hors logement et leur épargne d’un montant évalué à 227 euros par mois.
L’avantage HLM en termes de loyer est plus important en Île-de-France et équivaut à 394 euros par mois, soit 53 % de la valeur locative du logement. Les locataires HLM de région parisienne habitent des logements d’une valeur locative supérieure à ceux qu’ils occuperaient dans le secteur privé, plus grands de 10,7 m2, mais situés dans des quartiers nettement plus modestes.
Le logement social ne bénéficie pas qu’aux ménages modestes. Les ménages aisés logés dans le parc social sont certes plus rares, mais ils habitent des logements pour lesquels l’économie de loyer est plus importante…

Télécharger la note de l’INSEE

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