Archives Mensuelles: juin 2011

Une nouvelle cartographie des pôles à l’AP-HP

L’AP-HP a engagé, avec la création de ses 12 groupes hospitaliers, un processus de modernisation profonde de ses activités et de ses structures hospitalières. Pour accompagner cette transformation, la direction générale et la Commission Médicale d’Etablissement ont conduit en commun la révision de l’organisation en pôles des nouveaux groupes hospitaliers. Initiée en 2006, cette organisation en pôles est profondément modifiée de façon à traduire le nouveau périmètre géographique de ces groupes et la dimension hospitalo-universitaire de leurs activités.

Ces nouvelles structures auront pour vocation la mise en œuvre des ambitions affirmées par le plan stratégique 2010-2014 pour l’amélioration de la lisibilité de notre offre, de sa qualité, de son efficience et le renforcement des missions hospitalo-universitaires du CHU de l’Ile de France. Basé sur des thématiques communes à périmètre large, le découpage des nouveaux pôles a été conçu dans l’objectif d’une prise en charge plus globale des patients et d’une amélioration des parcours de soins dans le cadre de filières de soins. Il doit également favoriser les synergies d’activités et les collaborations au sein des groupes hospitaliers.

Au terme de ces travaux, il résulte une organisation en 122 pôles – dont la majorité (79) est commune à plusieurs sites hospitaliers – au lieu des 183 crées en 2006. Ils se caractérisent pour 1/3 d’entre eux par des logiques médicales à forte dimension hospitalo-universitaires (périnatalité, neurosciences, cardio-vasculaire…), un autre 1/3 traduisant une logique métiers, structurée autour des plateaux médico-techniques (biologie, imagerie, pharmacie…). Certains pôles sont, par ailleurs, constitués sur un modèle de filière allant des urgences aux soins de suites et de réadaptation ou encore aux soins de longue durée pour personnes dépendantes. Enfin, 9 pôles de cancérologie sont créés, préfigurant les organisations transversales voulues par le plan stratégique de l’AP-HP.

Cette nouvelle cartographie des pôles sera entérinée à compter du 1er juillet 2011, en vue d’être pleinement opérationnelle en 2012.

Les aides à la pierre : l’expérience des délégations de l’Etat aux intercommunalités et aux départements

Synthèse du rapport public de la Cour des Comptes (Mai 2011)

Depuis longtemps, la construction de logements sociaux est un des éléments clés de la politique menée par l’Etat en faveur du logement. Un effort particulier a été entrepris pour la rénovation de l’habitat ancien avec les interventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
Du ressort de l’Etat, ces deux aspects de la politique en faveur du logement étaient, particulièrement le premier, mis en oeuvre par des directions d’administration centrale qui répartissaient les moyens entre des échelons locaux (services déconcentrés auprès des préfets) placés sous leur contrôle.

A partir de 2004, en application de la loi libertés et responsabilités locales, l’Etat a proposé aux intercommunalités et aux départements d’exercer ces prérogatives. Ce mécanisme, appelé délégation des aides à la pierre, très original sur le plan de la méthode, car il n’est ni une décentralisation, ni une déconcentration, a connu un succès certain auprès des responsables locaux.

Aujourd’hui, la moitié de la population métropolitaine est concernée par ces accords de délégation. Sept ans après le début de l’expérience, la Cour des comptes et les chambres régionales des comptes ont voulu prendre la mesure de ce qui a déjà été réalisé. Pour ce faire, la Cour a conduit ses investigations auprès du ministère chargé du logement : à la direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) et dans huit directions régionales. Dix chambres régionales des comptes ont, par ailleurs, examiné les comptes de gestion de quinze délégataires, ainsi que celui des communes associées et des offices publics d’habitat, de sociétés d’économie mixte ou d’autres acteurs qui leur sont liés.
Il apparaît que cette délégation a permis de mobiliser les énergies sur le terrain et de rassembler des moyens financiers accrus. Les résultats sont encourageants pour ce qui concerne la construction de logements sociaux mais plus décevants pour la rénovation du parc privé.Télécharger le rapport en PDF

Réduire les déchets à la source : le Département de l’Ain s’engage avec l’Ademe et la CCI de l’Ain

Le Conseil général a signé une convention avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie pour mener un plan de prévention des déchets. Un partenariat a également été conclu avec la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ain pour sensibiliser les industriels à l’écoconception.

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

Le Département s’engage dans la prévention des déchets avec un plan départemental. C’est l’un des principaux leviers pour mieux gérer les volumes de déchets produits. En effet, le recyclage se développe mais génère des coûts. L’objectif de ce plan quinquennal est donc de couvrir 80% du territoire par des actions de prévention menées par les communautés de communes. Co-financé par l’Ademe et le Conseil général, ce plan fait l’objet d’un accord-cadre signé par Rachel Mazuir, président du Conseil général, lors du salon de l’immobilier durable à Ainterexpo-Bourg-en-Bresse.

Parallèlement, le Département a signé une convention de partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie pour qu’elle soit un relais auprès des entreprises.

Rachel Mazuir, président du Conseil général de l’Ain, entouré par Noëlle Blanc-Lefaucheux, représentant l’Ademe, et Jean-Marc Bailly, président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ain.

Uni.H.A : bonnes performances pour le groupement d’achat hospitalier qui annonce ses ambitions pour 2011

Réseau CHU, mardi 14 juin 2011.


Excellente nouvelle en ces temps de contrainte budgétaire : le Groupement de Coopération Sanitaire Uni.H.A, réseau coopératif d’achats des 54 principaux établissements hospitaliers publics français, a annoncé que 108 marchés sont actifs (88 en 2009) pour un montant notifié de 1,521 milliard d’euros pour le compte de ses adhérents, et un gain estimé de 141 millions d’euros d’économie. Des résultats qui encouragent Uni.H.A à poursuivre sa croissance en continuant à appliquer la formule à l’origine de son succès  : gains de la mutualisation +développement des compétences mobilisation de nouveaux leviers d’achats =accroissement de la performance achat des hôpitaux.

Tirant également les enseignements de ses premières années de déploiement, Uni.H.A. proposera à ses adhérents de créer en son sein une centrale d’achats pour faciliter le travail des équipes hospitalières. Cette évolution permettra également d’accompagner le prochain plan de performance des achats hospitaliers annoncé pour la rentrée. Cette perspective ouvrirait à certaines conditions le périmètre de ses adhérents. Elle restera en ligne avec l’identité et l’organisation du GCS : confier à des équipes hospitalières en place dans les établissements à proximité des utilisateurs et de leurs patients, la responsabilité des procédures d’achats groupés.

Uni.H.A. s’engage aux côtés de ses membres qui animent et pilotent des regroupements territoriaux. Le Statut de membre associé créé en 2010 répond à cette finalité.

Lire l’article complet sur Réseau CHU

Point Marché Placement -Edition du 16/06/2011-

Contexte Macroéconomique

La crise politique en Grèce et la menace de Moody’s de dégrader les notations de banques européennes secouent les marchés. Les actifs risqués et les taux longs reculent. Le taux 10 ans allemand revient vers son niveau de début d’année (2.90%), les spreads des pays périphériques s’envolent (ex : taux 5 ans espagnol jusqu’à 4.95%). Si le FMI et l’UE semblent s’orienter vers un accord pour le versement début juillet de 12 Md€ à la Grèce, au titre de l’aide de 110 Md€, afin d’éviter un défaut, les difficultés du gouvernement grec à obtenir le vote du plan d’austérité par le parlement inquiètent les investisseurs. Lors de son Conseil du 09/07, la BCE a maintenu son taux de refinancement à 1.25% et signalé une hausse probable à 1.5% le 7 juillet, hors problème majeur. Sur le dossier grec, la BCE exclut tout événement de crédit et toute implication non volontaire des créanciers privés. Sa fermeté s’explique par (i) les risques de contagion entre Etats et secteur financier et (ii) les problématiques de refinancement des banques, notamment celles des pays périphériques


POINT MARCHE EXPRESS PLACEMENT 16/06/2011

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