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Le logement social: un modèle peu coûteux en fonds publics
La France a la chance de disposer d’un important secteur du logement social. Un secteur qui fonctionne en dehors des circuits financiers internationaux et qui joue un rôle contra-cyclique en période de crise, avantage aujourd’hui bien précieux. Il repose ainsi sur un modèle de financement public peu coûteux pour le pays qui transforme une ressource à vue (le livret A) en prêts à très long terme.
L’emprunt constitue le mode de financement principal des investissements locatifs sociaux : 75% du coût de la production de logements Hlm est financée par l’emprunt. Une charge financière qui est couverte, avec les autres charges d’exploitation, par les loyers, ressource essentielle donc de la gestion locative. Les loyers Hlm permettent à la fois de rembourser sur une longue durée ces emprunts, de financer les dépenses liées à l’exploitation du parc Hlm et de dégager des « bénéfices » (autofinancement) entièrement réemployés dans le financement de l’activité Hlm.
Transition énergétique : accord ENGIE – Union HLM
ENGIE et l’Union sociale pour l’habitat signent un accord pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, du climat, de la précarité énergétique et de l’innovation.
A l’occasion d’une Matinale de l’innovation dédiée à l’habitat social, Isabelle Kocher, Directeur Général Délégué, en charge des Opérations d’ENGIE et Jean-Louis Dumont, Président de l’Union sociale pour l’habitat (USH) ont signé un partenariat dont l’objectif est de renforcer l’accompagnement des organismes de logement social face au défi de la transition écologique et énergétique.
La COP 21, qui se tiendra à Paris en décembre prochain, sera l’occasion de réunir un consensus mondial pour tenter d’enrayer le changement climatique. Pour y parvenir, une transition écologique et énergétique sera indispensable. A travers ce partenariat, ENGIE et l’Union sociale pour l’habitat souhaitent apporter leur contribution à cette ambition.
La rénovation énergétique de l’habitat doit contribuer à atteindre l’objectif national de réduction de 38% des consommations d’énergie du secteur du bâtiment d’ici 2020. Dans ce contexte, les organismes Hlm, qui gèrent 4,2 millions de logements sociaux en France, se sont engagés dans un programme de rénovation thermique des 800 000 logements sociaux les plus énergivores, et ils développent une production neuve alliant de hautes performances énergétiques et environnementales et réduction des charges énergétiques supportées par les ménages. Ce partenariat permettra d’accompagner les acteurs du Mouvement Hlm dans leurs projets à travers trois axes :
Accompagnement des organismes dans l’évolution des pratiques professionnelles : suivi et maîtrise de la performance énergétique et environnementale des logements, maintenance des systèmes individuels de chauffage et de production d’eau chaude, diagnostics immobiliers, veille réglementaire…
Contribution à la solvabilisation des locataires par la maîtrise des charges : accompagnement et conseil aux occupants, lutte contre la précarité énergétique et mise en oeuvre du TSS1 (Tarif Spécial de Solidarité)…
Développement de l’innovation : intégration de l’habitat social dans la ville de demain, nouvelles approches des usages de l’énergie, contrats globaux, production décentralisée d’énergie renouvelable, mobilité et auto-partage social…
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4e édition des Rencontres nationales de l’habitat participatif
Du 9 au 11 juillet, 4e édition des Rencontres nationales de l’habitat participatif
Organisées à Marseille, ces 4èmes rencontres s’articuleront autour de temps forts et d’ateliers qui permettront d’aborder l’habitat participatif sous tous ses angles : vivre-ensemble, intergénérationnel, mixité sociale, architecture, financement, gouvernance… L’USH et la FNSCHLM sont partenaires.
L’association Regain et la Coordin’Action nationale des associations de l’habitat participatif organisent la 4ème édition des Rencontres nationales de l’habitat participatif dont l’Union sociale pour l’habitat et la Fédération nationale des Sociétés coopératives d’Hlm sont partenaires.
Pierre Lévy, directeur de Regain, souligne que ces rencontres offrent à « l’habitat social une réelle opportunité de se ressaisir d’importantes questions sociétales » et « une formidable expérience de recherche menée directement par la société civile ».
Les Rencontres nationales de l’habitat participatif de Marseille 2015 viseront en priorité 4 objectifs :
un objectif de découverte à l’attention des non initiés ;
un objectif de mutualisation et de partage des bonnes pratiques en acteurs engagés dans des démarches de projets ;
un objectif de recherche, la création d’un espace de rencontres favorisant la réflexion sur les enjeux du secteur ;
un objectif de renforcement des partenariats entre les différents acteurs.
3 jours durant, 250 intervenants viendront apporter leurs éclairages au cours de débats et d’ateliers sur les différentes façons de développer les projets de coopératives d’habitants et d’autopromotion. Ces intervenants proviennent d’horizons divers : habitants, représentants des collectivités, organismes Hlm, chercheurs, philosophes, architectes, etc.
On retiendra l’intervention de Jean-Louis Dumont, président de l’Union sociale pour l’habitat, en ouverture des Rencontres jeudi 9 juillet, et la participation de Marie-Noëlle Lienemann, présidente de la Fédération nationale des Sociétés coopératives d’Hlm, dans la table ronde intitulée « Habitat participatif et logement social : partenariats et perspectives ».
D’autres ateliers mettront en lumière le rôle joué par les Hlm, notamment :
vendredi 10 au matin, « Habitat participatif et organismes Hlm : quelles conditions pour des partenariats durables ? »
vendredi 10 après-midi, « Habitants et organismes Hlm : ensemble pour réussir un projet d’habitat participatif »
Enfin, un espace collaboratif a été ouvert sur le Centre de ressources pour les organismes qui souhaitent en savoir plus, cet espace étant le prélude à la création d’un « réseau » des organismes impliqués dans l’habitat participatif.
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« Les Hlm doivent être le lieu de tous les possibles pour les locataires »
Marianne Louis, secrétaire générale de l’Union sociale pour l’habitat, nous parle de l’engagement des acteurs du Mouvement Hlm pour « fabriquer des vies actives ».
Source : site USH
Comment les organismes Hlm soutiennent-ils les vies actives ?
Les bailleurs sociaux, avec le concours de leurs partenaires associatifs et territoriaux partagent une conviction simple : c’est en soutenant l’activité – sous toutes ses formes – que nous accompagnons l’émancipation des locataires en Hlm : recrutement, insertion, accès à l’emploi, création d’entreprise, soutien de la réussite scolaire… Sur tous ces domaines, nous sommes force de proposition et offrons des solutions originales. Concrètement, il peut s’agir de répondre à un salarié en mobilité professionnelle ou de faciliter son retour à l’emploi pour rapprocher son logement de son lieu de travail. Ou encore, pour faciliter la création d’entreprises, de mettre des locaux à disposition des porteurs de projet. C’est un engagement multiforme.
Est-ce vraiment le rôle des bailleurs sociaux ?
Les bailleurs sociaux ne sont pas légalement tenus de remplir ces missions : chacun s’engage parce que ses convictions l’y portent mais aussi parce que nous avons la volonté d’offrir plus qu’un toit. Les 80 000 personnes qui travaillent au sein du Mouvement Hlm ont choisi de donner du sens à leur engagement quotidien et d’œuvrer en faveur du bien-vivre ensemble. Cela se traduit notamment par le soutien aux vies actives. Quand un organisme en Île-de-France passe un accord avec une structure de soutien scolaire pour offrir des cours aux jeunes qui s’apprêtent à passer le Brevet ou le Bac, quand des partenariats sont noués avec les associations de quartier pour accompagner le développement de l’activité, l’objectif est toujours de répondre à cette promesse : habiter mieux, bien vivre ensemble… En savoir plus …
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