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Revitalisation du cœur de ville à Vitré : 7 millions d’Action Logement pour 7 projets immobiliers @ActionLogement @vitrefr
Source : Action Logement

Joël CHÉRITEL, Président d’Action Logement Services, en présence du Préfet Rollon MOUCHEL-BLAISOT, Directeur du programme Action Cœur de Ville pour l’Etat, de Didier DORÉ, sous-préfet de l’arrondissement de Fougères-Vitré, et de Pierre MÉHAIGNERIE, Maire de Vitré, Bernard RENOU, premier Vice-Président de Vitré Communauté, et Jean-Yves CARILLET, Président du Comité régional Action Logement Bretagne, ont signé ce jour une convention qui définit les conditions d’une intervention commune permettant de programmer une offre d’habitat et de commerces rénovés.
Cette signature a été précédée de la visite de quelques-unes des opérations emblématiques envisagées.
Cette convention opérationnelle tripartite vient compléter les engagements génériques de la convention cadre Action Cœur de ville signée le 27 septembre 2018. Elle s’inscrit dans le cadre du projet global de transformation du centre-ville de Vitré porté par la collectivité, et décline les modalités du soutien d’Action Logement sur son volet immobilier…Lire la suite
Revitaliser des centres-villes plutôt que construire des maisons individuelles @BanqueDesTerr @caissedesdepots @J_Denormandie

Source : Banque des Territoires
Le ministre du Logement, Julien Denormandie, estime que la priorité doit être donnée à la revitalisation des centres-villes.
« Diriger c’est faire des choix, donc on a fait des choix. […] La conséquence de ça, c’est d’assumer que la maison individuelle en périphérie, son chiffre de construction diminue. […] Moi, je l’assume. » Intervenant, le 29 août, sur Radio Immo lors du REF (Rassemblement des entreprises de France, ex journées d’été du Medef), Julien Denormandie a été très clair. Le ministre chargé de la Ville et du Logement revendique en effet la priorité donnée à la revitalisation des centres des villes moyennes, au détriment des dispositifs favorisant la construction de logements individuels.
Au 30 juin 2019, les mises en chantier de logements individuels purs – autrement dit les « maisons individuelles » – avaient reculé de 7,5% sur les douze derniers mois, alors que les logements collectifs (-4,0%) et les logements individuels groupés (-1,4%) résistaient mieux sur la même période (voir notre article ci-dessous du 30 juillet 2019). Une situation qui inquiète les constructeurs (voir notre article ci-dessous du 27 février 2019). Pour ces derniers, qui n’hésitent pas à évoquer le risque d’un effondrement du marché, la raison tient avant tout à la suppression du PTZ (prêt à taux zéro) dans les zones les moins tendues en matière de logement (zones B2 et C). Or celles-ci concentrent une bonne part des constructions de maisons individuelles, notamment en zones rurales et en périphéries urbaines. Lire la suite…
Lire aussi :
Revitalisation des centres-villes : enjeu majeur pour @FNAIM ! @SeLoger
Source : AgoraBiz
La revitalisation des centres-villes est au cœur des préoccupations des collectivités locales des villes de moins de 100 000 habitants et des petites et moyennes entreprises soucieuses de voir revivre le commerce et par ricochet de faire revenir les habitants dans la ville.
Les villes moyennes ont une forte vacance locative des commerces
L’augmentation de la vacance commerciale des centres villes, passant de 6,4 % à 10 % entre 2001 et 2014, mais bien au-delà parfois dans la moitié des villes de plus de 100 000 habitants, interpelle désormais. Si le développement à vive allure des centres commerciaux et des retail parks et plus récemment celui de l’e-commerce a causé préjudice aux commerces de proximité des centres villes, il n’en est pas le seul responsable. Les stationnements payants dans les communes, la difficulté de décrocher une place, la petite superficie des boutiques, le carcan des baux commerciaux et la fiscalité constituent de véritables handicaps. Dans le cadre du projet de la loi sur le Logement, la FNAIM formule trois propositions pour redynamiser le commerce de centre-ville.
1. Remembrer les locaux commerciaux des centres villes
Dans les centres historiques, 50 % des commerces ont une surface inférieure à 60 m² et ne répondent plus aux attentes des consommateurs. Les collectivités pourraient définir un périmètre de remembrement par un échange ou une extension de locaux pour que les commerces disposent d’une surface d’exploitation optimale. Concrètement, c’est complexe juridiquement et techniquement. La FNAIM est prête à accompagner les communes, s’appuyant sur son maillage territorial et ses contacts avec les syndics de copropriétés et les propriétaires.
Un décret pour revitaliser les centres-villes
Un décret pour revitaliser les centres-villes
La loi Artisanat, Commerce et TPE (ACTPE) du 18 juin 2014 ouvre la possibilité d’expérimenter pendant cinq ans le « contrat de revitalisation artisanale commerciale » (CRAC) dans des zones marquées par une disparition progressive des activités commerciales ou par un développement de la mono-activité au détriment des commerces et services de proximité.
Rénovation du droit de préemption sur les fonds de commerce
Le contrat comprend notamment :
la rénovation du droit de préemption des communes sur les fonds de commerce. Les élus pourront désormais les déléguer à d’autres opérateurs publics (société d’économie mixte, intercommunalité…) ;
l’allongement du délai dont dispose la commune pour trouver un repreneur. En cas de mise en location gérance, ce délai passe de 2 à 3 ans.
Un projet global de soutien à l’économie de proximité
Le CRAC vient en complément d’autres outils qui permettent aux élus locaux de s’inscrire dans un projet global de soutien à l’économie de proximité :
le nouveau Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC), lancé le 17 mai dernier, dont le mode d’attribution est désormais un dispositif d’appel à projets afin de mieux répondre aux attentes des commerçants et des artisans, ainsi que des collectivités territoriales ;
le rééquilibrage de la composition des commissions nationales et départementales d’aménagement commercial (CNAC et CDAC) pour une meilleure représentativité
l’application interactive de base de données sur la densité commerciale mise à la disposition des collectivités territoriales, des parlementaires et des Chambres de Commerce et d’Industrie (Implantation locale des commerces de détail – ICODE).
En savoir plus : le portail des ministères économiques et financiers
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