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Logement neuf : la crise est là ! Violente, structurelle et durable

Source : Fédération des Promoteurs Immobiliers
La FPI, regroupant les promoteurs immobiliers de France en logement et en immobilier d’entreprise, publie les chiffres du 4ème trimestre 2020 de son Observatoire statistique national, baromètre des indicateurs avancés en logement dans toutes les régions de France, lancé en 2010.
Une violente contraction des ventes en 2020
En 2020, les promoteurs ont vendu près de 40 000 logements de moins qu’en 2019, une contraction du marché de près d’un quart, et même d’un tiers pour les seules ventes aux particuliers. Il faut revenir cinq ans en arrière pour trouver un niveau aussi faible.
Ces résultats sont d’autant plus préoccupants qu’ils interviennent malgré la hausse marquée des ventes en bloc aux investisseurs institutionnels et aux organismes HLM (+7,2 %). Ces ventes en bloc sont un des faits marquants de l’année, mais il ne faut pas surestimer leur effet de soutien du marché.
Au dernier trimestre, on ne constate aucun effet de rattrapage, et encore moins de reprise. L’épidémie, qui a durement affecté le milieu d’année, n’est donc clairement pas seule en cause.
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Augmentation marquée des ventes aux bailleurs sociaux
Pour l’année 2014, les faits marquants sont :
– La stabilité des prix,
– La stabilité du nombre de ventes aux acquéreurs-occupants,
– Le retour des investisseurs particuliers.
Au 31 Décembre 2014, en collectif, le nombre de réservations s’élève à 5179 logements soit une augmentation à 15% par rapport à l’année 2013. Les réservations nettes, pour l’ensemble des produits (collectif, maison individuelle et résidences avec services) ont augmenté de 17%, portant le nombre de réservations à 5579.
Le marché de l’aire urbaine lyonnaise se distingue du marché national. Ces résultats à la hausse sont une situation spécifique et exceptionnelle à l’agglomération lyonnaise liée à l’attractivité de la région et au travail conjoint réalisé avec les élus locaux.
En collectif, le marché lyonnais conserve un socle stable depuis plusieurs années d’environ 2000 réservations par an pour les acquéreurs occupants. Pour 2014, les acquéreurs occupants représentent 38% des réservations. Les ventes à TVA réduite ont représenté 31% de ce marché. Le PLAN 3A a trouvé son régime de croisière avec 734 primes attribuées et a également contribué aux ventes aux acquéreurs occupants.
Les investisseurs privés représentent 35% des réservations avec une accélération des ventes ressentie en fin d’année.
Les ventes en bloc représentent 1418 logements, soit 27% des contrats faits au cours de l’année 2014. Les promoteurs se félicitent de cette augmentation marquée des ventes aux bailleurs sociaux en cohérence avec la politique de la ville qui consiste à imposer du logement social dans toutes les opérations de promotion immobilière.
Le niveau de prix moyen est stable à 3520 € sur l’ensemble de l’aire urbaine de Lyon.
On constate enfin la baisse de l’offre disponible, majoritairement sur plan. Elle est, désormais, équivalente à un peu mois de 11 mois de commercialisation; ce qui correspond à un marché tendu. En effet, un marché est équilibré lorsque l’offre disponible est équivalente à 12 mois de commercialisation.
En 2015, le dispositif PINEL devrait également permettre un maintien des réservations faites aux investisseurs. Ainsi, tant que les taux d’intérêt resteront bas et sans modification du dispositif d’aide à l’investissement locatif, la croissance du nombre des réservations devraient être comparable à celle constatée en 2014.
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Observatoire de la FPI : Les chiffres du logement neuf 1er semestre 2014
Au 2ème trimestre 2014, l’Observatoire de l’immobilier de la FPI enregistre à nouveau un recul substantiel de ses indicateurs avancés : les ventes au détail de logements neufs (19 133 unités) sont en retrait de -8,9% et les mises en ventes (23 635 lancements) de -19,3% par rapport à la même période de 2013. Dans ces conditions, le 1er semestre 2014 s’achève sur un recul de -2,3% des ventes et de -15,5% des mises en vente. Le frémissement de la demande sur le début de l’année (+6% des ventes au 1er trimestre) aura été sans lendemain et l’inexorable chute des mises en vente depuis 2011 plonge le marché dans une situation extraordinairement préoccupante. Dans ce contexte, le plan de relance annoncé par le Gouvernement prend tout son sens. Afin de relancer, dès 2015, la construction et l’économie, il doit être amplifié et mis en œuvre sans délai.
Points clefs
- Chute de l’accession à la propriété : malgré des conditions de financement toujours plus favorables, l’accession enregistre un nouveau recul de -12% au 2ème trimestre. Amorcé depuis le début de l’année, le recul des ventes en accession atteint -7,8% par rapport au 1er semestre 2013.
- La part des investisseurs représente 40% des ventes du semestre. Le taux d’augmentation de 7,4% par rapport au 1er semestre 2013 apparaît toutefois en trompe l’oeil. Le début d’année 2013 avait en effet été marqué par le passage à vide consécutif au changement de régime fiscal du Scellier au Duflot. Bien que l’encadrement des loyers constitue un facteur bloquant pour les investisseurs, la stabilisation du dispositif depuis fin 2013 a permis d’enrayer la chute du volume des investissements, sans pour autant le relancer vraiment.
- Les mises en vente continuent de plonger : avec 43 307 nouveaux logements lancés sur le marché depuis le début de l’année, l’offre nouvelle est en retrait de -15,5% par rapport au 1er semestre de 2013.
Les autorisations de construire connaissent un ralentissement équivalent. - L’offre commerciale est stable avec 89 663 logements disponibles à fin juin 2013, soit 14,6 mois de ventes. Le stock achevé représente 8% environ de l’offre, soit à peine un mois de commercialisation.
Plus de 45% de l’offre est constituée de logements non commencés et susceptibles de ne jamais l’être si au moins 50% du programme n’est pas pré-commercialisé. - Les prix continuent à être stables depuis mi-2012, traduisant tant la rareté de l’offre disponible que l’incompressibilité des coûts de production.
Analyse
Alors que l’on estime à 0,4 point de PIB (Produit intérieur brut) le coût de la dégradation de la construction sur la croissance française, les pouvoirs publics semblent enfin prendre conscience de l’enjeu : après les premières annonces faites avant l’été par le Premier Ministre et la Ministre du Logement et de l’Égalité des Territoires (premières mesures d’allègement des normes, limitation prévue du nombre de parkings par logement dans le projet de loi Simplification, relance de l’accession en zones moyennement tendues, nouveau zonage, allongement possible de la durée de 9 à 12 ans et de l’avantage fiscal de 18% à 21% pour l’investissement locatif), le Gouvernement s’apprête à prendre de nouvelles mesures, notamment pour relancer l’investissement locatif (possibilité de louer aux ascendants/descendants) et débloquer beaucoup plus de terrains constructibles.
Pour le Président de la FPI, François Payelle, « les mesures annoncées par le Gouvernement vont dans la bonne direction. Les pouvoirs publics ont enfin pris conscience de l’ampleur de la crise qui frappe le secteur et menace gravement ses entreprises et l’emploi. Néanmoins, il faut aller beaucoup plus loin et beaucoup plus vite ».
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