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La BCE maintient ses 3 taux directeurs inchangés
Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.
Les indices actions américains enchaînent les records mais la hausse des taux américains et européens à 10 ans manque de conviction
Zone euro : la BCE maintient le statu quo sur sa politique monétaire et conserve une tonalité ultra accommodante le 3 juillet
Comme prévu, la BCE a maintenu ses 3 taux directeurs inchangés. Elle s’attend à ce que sa panoplie de mesures, annoncée le mois dernier, soutienne la distribution de prêts bancaires et contribue à un retour de l’inflation à des niveaux plus proches de 2%. Elle a réitéré son engagement à procéder à des achats d’actifs si nécessaire et à maintenir ses taux directeurs bas pour une période prolongée. En outre, elle n’exclut pas d’ajuster à nouveau ses taux directeurs, si ses perspectives d’inflation venaient à être modifiées. La BCE prévoit une très graduelle reprise en Z.E au 2e trim. Elle suit les répercussions des risques géopolitiques et les évolutions du taux de change. Par ailleurs, elle a précisé les modalités des opérations de refinancements ciblés à L.T des banques (TLTRO). Les 2 premiers TLTRO auront lieu les 18/09 et 11/12/2014, au cours desquels les banques pourront emprunter jusqu’à 7% de leur encours de crédits, hors prêts immobiliers et souverains. Ensuite, 6 autres opérations trimestrielles se succèderont jusqu’en juin 2016, dont les montants dépendront de l’activité de prêts éligibles des banques. La BCE estime que la demande des banques pourrait atteindre jusqu’à 1 000 Md€. Enfin, M. Draghi a annoncé qu’à partir de janv. 2015, les réunions de la BCE se tiendront toutes les 6 semaines, et non plus chaque mois, afin de limiter les réactions des marchés quant à une potentielle action de la BCE et qu’un compte-rendu des réunions sera publié. Le FMI a à son tour abaissé ses prévisions de croissance pour la France en 2014 (1% 0.7%) et 2015 (1.5% 1.4%). Le déficit public devrait s’élever à 3.4% du PIB à fin 2015. La volatilité des taux monétaires en Z.E a disparu. Hormis au passage de fin de mois le 30/06, l’Eonia est demeuré inférieur à 0.04% depuis le 20/06 tandis que l’Euribor 3 mois a coté entre 0.20% et 0.21%.
États-Unis : l’économie a créé plus de 200 000 emplois mensuels ces 5 derniers mois, performance inédite depuis 14 ans
288 000 emplois ont été créés en juin, chiffre supérieur à la fois aux attentes (215 000) et à celui de mai (224 000). En outre, le taux de chômage est tombé à 6.1%, un plus bas depuis sept. 2008. La Fed devrait hésiter à relever ses taux directeurs tant que l’augmentation des salaires dans le secteur privé demeure faible (2% sur un an) et qu’un chômage de longue durée subsiste. Les taux américains d’État à 10 ans ont bondi jusqu’à 2.68% après l’annonce des chiffres de l’emploi, avant de retomber graduellement à 2.61% ce jour. Ils avaient alors entraîné les taux allemands et les taux de swap€ à 10 ans à la hausse, à respectivement 1.33% et 1.54% le 3/07. Ces derniers ont néanmoins fléchi depuis, à 1.26% et 1.47%.
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BCE : nouvel assouplissement de la politique monétaire anticipé
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La réunion mensuelle de la BCE jeudi et le rapport du mois de mai sur l’emploi aux États-Unis vendredi sont très attendus
Zone euro : un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la BCE est anticipé
Trois jours avant le Conseil mensuel des gouverneurs de la BCE, les indicateurs européens plaident pour des mesures de détente monétaire. En effet, l’enquête Markit auprès des directeurs d’achat du secteur privé en mai montre un ralentissement de la croissance dans l’industrie en Zone euro. L’indice PMI est ressorti à 52,2 après 53,4 en avril et 52,5 prévu, restant cependant en zone d’expansion (>50) pour le 11è mois consécutif. Le ralentissement touche également l’industrie allemande, avec un indice PMI au plus bas depuis 7 mois (52,3 en mai, 54,1 en avril, 52,9 attendu). Par ailleurs, les premières données sur l’inflation en mai signalent un nouveau fléchissement, plus marqué que prévu. Les prix à la consommation en Allemagne ont baissé de 0,3% sur un mois et la hausse sur un an n’atteint que 0,6% en données harmonisées, au plus bas depuis 4 ans. En Espagne, les prix n’ont augmenté que de 0,2% sur un an et en Italie, le rythme annuel d’inflation s’est établi à 0,4% à fin mai. Les anticipations des investisseurs pour une baisse des 3 taux directeurs de la BCE, qui porterait notamment le taux de dépôts en territoire négatif, et/ou des mesures ciblées destinées à relancer le crédit, se trouvent donc renforcées par ces derniers chiffres.
États-Unis : le PIB a finalement reculé de 1,0% au premier trimestre, en raison de circonstances exceptionnelles
La 2è estimation du PIB américain du 1er trimestre a été bien inférieure au chiffre prévu puisqu’elle montre que l’économie s’est contractée sur les 3 premiers mois de l’année, à -1,0% en rythme annualisé, contre -0,5% attendu et +0,1% annoncé en première estimation. Les conditions climatiques extrêmes pendant l’hiver ont fortement freiné la production et les investissements, qui ont reculé au total de 1,6% sur le trimestre, dont 5,0% dans le secteur résidentiel. La faible accumulation de stocks par les entreprises a retranché 1,62 point de pourcentage au PIB et le déficit du commerce extérieur a par ailleurs enlevé 0,95 point à la croissance.Toutes les composantes de la demande ont ainsi pesé sur la croissance au 1er trimestre, à l’exception de la consommation des ménages, qui a progressé de 3,1%. Mais les économistes relativisent la portée de cette contraction du PIB, due en grande partie à des conditions exceptionnelles, et anticipent un rebond de la croissance au second trimestre. Les indicateurs d’emploi continuent à se redresser, comme les demandes hebdomadaires d’indemnités-chômage, qui ont reculé à leur plus faible niveau depuis novembre 2007, à 300 000 contre 318 000 prévu. Le rapport sur l’emploi du mois de mai est attendu vendredi.
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La BCE réitère sa vigilance face à tout risque de déflation
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Les partis pro-européens resteront majoritaires au Parlement de Strasbourg, malgré la forte poussée des « eurosceptiques »
Zone euro : la BCE étudie toutes les options pour éviter le développement d’une « spirale des prix négative »
A l’approche de la réunion très attendue de la BCE le 5 juin, Mario Draghi a réitéré ce lundi sa « vigilance » par rapport à l’évolution des prix en s’inquiétant du risque de voir « une spirale négative » s’enraciner en Zone euro. Il estime que l’inflation devrait rester basse et indique que la BCE est prête à mettre en œuvre toutes les mesures, y compris un programme d’achat d’actifs « à grande échelle ». Selon les analystes, l’option la plus probable est la baisse de 0,10 à 0,15 % des 3 taux directeurs de la BCE. Les agences de notation prennent en compte le redressement des économies du sud de l’Europe. Standard and Poor’s a relevé d’un cran à BBB la note de l’Espagne, assortie d’une perspective stable, en mettant en avant les meilleures perspectives économiques et budgétaires et l’amélioration de la compétitivité. L’agence prévoit 1,6% de croissance moyenne du PIB entre 2014 et 2016, contre 1,2% précédemment. S&P salue également les réformes visant à libéraliser le marché du travail, même si le chômage demeure massif. Par ailleurs, Fitch a remonté de B- à B (catégorie spéculative) la notation de la Grèce, avec une perspective stable, justifiée par une amélioration de la politique des finances publiques. La forte progression des partis eurosceptiques aux élections européennes dans de nombreux pays ne semblant pas en mesure de bouleverser l’équilibre au sein du futur Parlement, les taux des emprunts souverains dans le sud de l’Europe et en Irlande se détendent nettement après une phase de correction.
États-Unis : la Fed envisage la « normalisation » de sa politique monétaire
La politique monétaire américaine va rester très accommodante mais le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (FOMC) des 29 et 30 avril révèle que la Fed commence à réfléchir à une « normalisation », tout en indiquant qu’aucune décision n’a été prise. Les responsables de la Fed sont confiants sur la conjoncture américaine, mais ils estiment que l’économie n’a pas encore pris la direction d’une croissance soutenue. La Fed étudie plusieurs approches destinées à relever les taux courts, dans le cadre d’une « planification prudente ». La Banque centrale ne précise ni le calendrier, ni le point de départ et les modalités de cette normalisation, qui n’est pas proche, mais le dénouement du programme de rachats d’actifs et de la politique de taux proches de zéro sont maintenant clairement pris en compte.
L’approche prudente de la Fed vise à éviter une « sur-réaction » des marchés à un futur durcissement de la politique monétaire.
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Baisse des taux d’Etat américains, conséquence du recul de la population active américaine : focus sur les marchés
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Les affrontements en Ukraine et le recul de la population active américaine poussent les taux d’État allemands et américains à la baisse
Zone euro : les investisseurs anticipent un nouveau statu quo monétaire de la BCE lors de sa réunion du jeudi 8 mai
Le taux d’inflation en Zone euro, dans sa version préliminaire, est remonté à +0.7% en rythme annuel en avril, vs +0.5% en mars, à la faveur d’une hausse attendue (« effet Pâques ») des prix des services (+1.6%), tandis que les prix énergétiques reculaient de nouveau (-1.2%). En outre, l’inflation espagnole est repassée en territoire positif (+0.3%), après les (-0.2%) enregistrés en mars et l’inflation italienne a augmenté à +0.6% en avril. L’inflation est néanmoins demeurée en avril inférieure aux prévisions de la BCE (+0.9%). Elle n’est, à ce stade, ni assez basse pour raviver les craintes de déflation, ni suffisamment élevée pour écarter la nécessité d’une action de la BCE. Une majorité d’experts estime donc que la BCE attendra les nouvelles prévisions de ses économistes, disponibles lors sa réunion du mois de juin, pour sortir de son attentisme. Le PIB espagnol du 1er trimestre a enregistré sa plus forte croissance, à +0.4%, depuis 6 ans, du fait d’une plus forte contribution de la demande domestique. Le gouvernement espagnol a, de plus, relevé ses prévisions de croissance pour 2014 de +0.7% à +1.2%. Le Portugal va sortir de son programme international d’aide financière de 78 Md€, mis sur pied en 2011, dès le 17/05, sans solliciter de ligne de crédit de précaution. Les taux d’État à 10 ans espagnols et italiens ont donc enregistré de nouveaux records à la baisse, à respectivement 2.97% et 3.03%. L’Eonia est repassé sous le taux refi de la BCE (0.25%) le 2/05, pour la 1re fois depuis le 23/04, après les fortes tensions (0.457%) constatées lors du passage de fin de mois.
États-Unis: la Fed a déclaré que la croissance de l’activité avait récemment re-accéléré, lors de sa réunion des 29 et 30 avril
Peu inquiète du fort ralentissement de l’économie américaine de +2.6% en rythme annuel au dernier trim. 2013 à +0.1% au 1er trim. 2014, attribué principalement aux très rigoureuses conditions climatiques, la Fed a, de nouveau et pour la 4e fois, réduit ses achats mensuels de titres de 10 Md$ à désormais 45 Md$. Les créations d’emplois en avril (+288 000) ont dépassé les attentes (+218 000). Le rythme moyen de créations d’emplois de l’économie américaine entre février et avril a retrouvé, à +238 000, son niveau de nov., antérieur aux intempéries. La chute du taux de chômage (6.7% 6.3%) en avril est en revanche largement imputable au recul de la population active (-803 000 personnes), reflet du découragement des chômeurs américains quant à leur capacité à trouver du travail. En conséquence, les taux d’État à 10 ans américains ne sont pas parvenus à maintenir leur rebond initial (+10 bp à 2.70%) à l’annonce des créations d’emplois et ont perdu 8 bp sur la semaine, à 2.58%.
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Politique accommodante de la BCE réaffirmée : focus sur les marchés
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Dans l’attente des chiffres de l’inflation en avril, la politique accommodante de la BCE est clairement réaffirmée par M. Draghi
Zone euro : M. Draghi précise l’éventail et les conditions de mise en œuvre de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire
Mario Draghi a détaillé le 24/04 trois évolutions possibles de la politique monétaire en Zone Euro. Dans le cas d’une dégradation des perspectives d’inflation à moyen terme, un programme d’achats portant sur une large gamme d’actifs serait envisagé. Le taux d’inflation du mois d’avril sera très surveillé ce mercredi (0,8% attendu contre 0,5% en mars). Par ailleurs, si les marchés monétaires devaient faire l’objet de tensions accrues, la BCE pourrait resserrer la fourchette des taux directeurs, qui inclurait un taux de dépôts négatif. Enfin, si la transmission de la politique monétaire à l’économie réelle se détériorait, une nouvelle opération de refinancement à long terme ou un programme d’achat de
titres adossés à des actifs seraient mis en place pour relancer le crédit bancaire. Le Président de la BCE a réaffirmé que le taux de change et la surévaluation de l’euro sont une composante de plus en plus importante dans l’appréciation par la BCE des perspectives d’inflation.
Des pressions sur les taux du marché monétaire sont apparues après l’annonce d’une chute sous les 100 Md€ (à 92,9 Md€) de la liquidité excédentaire du système bancaire de la Zone euro, pour la 1ère fois depuis septembre 2011. Le taux Eonia est passé au-dessus du taux directeur de la BCE (0,25%) à 0,331% et l’Euribor 3 mois poursuit sa remontée à 0,345%, au plus haut depuis août 2012.
L’amélioration de la conjoncture en Europe, la détente des conditions de financement des Etats et la volonté de réduction des déficits publics permet aux agences de notation de confirmer leurs notes des dettes souveraines. Fitch a ainsi relevé la perspective de la notation BBB+ de l’Italie de négative à stable et la note de l’Espagne de BBB à BBB+, perspective stable.
France : la note souveraine française est maintenue à AA alors que le déficit public est prévu à 3,8% en fin d’année
S&P a confirmé la notation AA de la France, avec une perspective stable, en saluant les mesures en faveur de la compétitivité de l’économie. L’agence estime néanmoins que la France est trop optimiste à l’horizon 2017, anticipant un déficit public à 2,7%, contre 1,3% prévu par le gouvernement, et avertit que les mesures du Pacte de responsabilité pourraient être insuffisantes pour relancer l’emploi. Le scénario du gouvernement est basé sur une hypothèse de croissance de 1% du PIB en 2014, 1,7% en 2015 et une projection sur la période 2016-2017 de 2,25%. Le déficit public serait ramené à 3,8% du PIB cette année et l’objectif de 3,0% fin 2015 serait tenu, mais il est revu en hausse de 0,2%.
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