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Zone Euro – Grèce : quel impact ?

conjoncture

Zone euro : • Sans aucune surprise, la Banque centrale européenne n’a procédé à aucune modification de sa politique monétaire lors de son Conseil des gouverneurs du 16/07. Le taux de refinancement reste fixé à 0,05%, le taux de dépôt à -0,20% et la facilité de prêt marginal à 0,30%. Les rachats d’actifs de 60 milliards € par mois vont être poursuivis jusqu’en septembre 2016 et jusqu’à ce que la trajectoire d’inflation soit compatible avec l’objectif de la BCE. Ils ont été augmentés de 3 Md€ en mai et juin et d’un peu moins en juillet pour tenir compte d’une liquidité plus faible en été. Mario Draghi a répété que toutes les mesures d’assouplissement prises depuis juin 2014 seront mises en œuvre intégralement. La BCE s’attend à une généralisation de la reprise conjoncturelle dans les prochains mois. Les risques baissiers sur les perspectives économiques sont contenus. L’inflation va rester faible et ne remontera qu’à partir de la fin de l’année, avant une accélération en 2016 et 2017. En conclusion, le Président de la BCE estime que le maintien d’un politique monétaire très accommodante est totalement justifié.

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Pic inédit depuis + de 3 mois de l’Euro

conjoncture

Commentaire de marché

L’annonce des taux de croissance des pays de la Zone euro pour le premier trimestre 2015 a constitué le point d’orgue de la semaine dernière. Si le taux de croissance du PIB allemand, ressorti à 0.3%, vs 0.5% attendus, a déçu, la vigueur de l’activité française a en revanche agréablement surpris, à +0.6%. En parallèle, l’économie italienne a cessé de se contracter pour la première fois depuis le 3e trimestre 2011. A l’inverse, l’économie grecque a replongé en récession, avec 2 reculs consécutifs de son PIB au 4e trimestre 2014 (-0.4%) et au 1er trimestre 2015 (-0.2%). Finalement, l’économie de la Zone euro a enregistré à +0.4% son plus fort taux de croissance depuis le 2e trimestre 2013 et a progressé de 1% en rythme annuel au 1er trimestre. En parallèle, les dernières statistiques économiques américaines ont ravivé les craintes d’un manque de vigueur de l’économie américaine au 2e trimestre.

Ÿ Dans ce contexte, l’euro a touché un pic inédit depuis 3 mois et demi face au dollar à 1.1467 $ en séance le 15/05 et les taux d’Etat à 10 ans américains ont reculé de 13 bp sur la semaine, après avoir vainement tenté de franchir les 2.30% en milieu de semaine. Les taux à 10 ans allemands ont culminé à 0.72% le 13/05, après la publication des bons chiffres de croissance des pays de la Zone euro, avant de fléchir également à la suite de l’annonce des chiffres économiques américains décevants le 15/05, à0.62%. Par ailleurs, l’Eonia et l’Euribor 3 mois sont tombés à de nouveaux plus bas respectifs à -0.143% et -0.01%.

Taux & crédit : Zone euro 

Taux de croissance des PIB des pays de la Zone euro au 1er trimestre 2015 :

  • Le taux de croissance du PIB allemand, ressorti à +0.3%, a déçu, se révélant inférieur à la fois à celui du 4e trimestre 2014 (confirmé à +0.7%) et aux attentes (+0.5%).

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L’inflation en zone euro se stabilise en avril à 0%

conjoncture

MARCHES MONETAIRE ET OBLIGATAIRE

Les taux monétaires continuent de s’installer en territoire négatif, à l’instar de l’Euribor 3 mois qui est passé sous les 0% pour la première fois en avril. La perspective d’injection de liquidités (QE et TLTRO) jusqu’en septembre 2016 pèse sur les taux.

Les taux à 10 ans souverains se sont tendus sur le mois. En début de mois, les chiffres décevants aux Etats-Unis et le début du QE de la BCE ont entrainé taux souverains américains et allemands à la baisse. En fin de mois, la hausse du prix du pétrole et le manque d’appétit des investisseurs pour la dette allemande, faiblement rémunérée, ont favorisé la hausse des rendements obligataires. Les taux US et allemands ont clôturé à 2,09% et 0,37% respectivement. Les taux français (0,63%) et des pays périphériques ont été affectés en cours de mois par les craintes entourant les négociations entre la Grèce et ses créanciers.

PERSPECTIVES ET STRATEGIE

Un certain attentisme prévaut actuellement sur les marchés après les fortes évolutions de début d’année sur les marchés d’actions, d’obligations d’Etat et de devises. Aux USA, malgré la publication de chiffres décevants au premier trimestre, le consensus table majoritairement sur une hausse des taux directeurs américains après l’été, liée notamment à l’amélioration du marché du travail.

En Zone euro, les derniers chiffres économiques sont également en demi-teinte (PMI, IFO). Le QE de la BCE devrait cependant aller à son terme (septembre 2016) afin d’ancrer les taux longs souverains sur de bas niveaux pour réduire le coût de la dette (soutenabilité budgétaire) et favoriser la reprise du crédit bancaire. L’épineux dossier grec puis le renforcement des anticipations de hausse de taux directeurs américains pendant l’été devraient être sources de volatilité.

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L’€ a profité de chiffres macroéconomiques américains décevants

conjoncture

La réunion de politique monétaire de la BCE le 15/04 n’aura pas apporté de surprise, comme prévu. La BCE entend conduire en totalité sa politique monétaire jusqu’à ce que la trajectoire de l’inflation se redresse durablement vers ses objectifs. M. Draghi a jugé prématurées les spéculations autour d’un arrêt précoce ou d’une modification du programme d’assouplissement en cours. Après cette réunion, les taux souverains des pays core de la Zone euro ont touché de nouveaux plus bas à +0.049% pour le 10 ans allemand et 0.33% pour le 10 ans français. De même, l’Eonia s’est enfoncé en territoire négatif à un record historique (-0.093%) le 16/04. Enfin, l’Euribor 3 mois a accéléré son recul sur la semaine, tombant à 0.001% le 17/04. Les craintes d’un défaut grec au mois de mai ne cessent de se renforcer, alors qu’un accord entre le gouvernement grec et ses créanciers d’ici la fin du mois d’avril semble compromis. En outre, la directrice du FMI a déclaré être opposée à accorder tout délai à la Grèce sur ses prochaines échéances de prêts, prévues en mai. Les taux d’Etat grecs à 3 ans ont flambé de 340 bp à 26.9% sur la semaine, entraînant une petite tension sur les taux souverains à 10 ans espagnols et italiens de l’ordre de 15 bp sur la semaine.

Zone euro : • Les investisseurs n’attendaient pas de surprise majeure de la réunion de politique monétaire de la BCE le 15/04, qui s’est conclue par un statu quo monétaire. Le Conseil des gouverneurs (C.G) de la BCE a constaté que les dernières données macroéconomiques jusqu’à fin mars indiquaient une accélération de la croissance en Zone euro depuis la fin 2014, à la faveur des effets des mesures de politique monétaire accommodante de la BCE et de la baisse des cours du pétrole et de l’euro. En outre, il a déclaré que les risques qui pesaient sur l’activité en Zone euro étaient plus équilibrés.

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Renforcement de la croissance en zone €

conjoncture

Les perspectives de reprise économique en Zone euro se précisent. Les indices PMI d’activité dans le secteur privé sont à leur plus haut niveau depuis mai 2011, soutenus par le rebond de l’économie allemande, qui enregistre à la fois un climat des affaires (IFO) à son point le plus élevé depuis 8 mois et une confiance des consommateurs (indice GfK) à un sommet depuis plus de 13 ans. Les données conjoncturelles françaises montrent également des signes d’amélioration. Le climat des affaires de l’Insee remonte à 96, sa meilleure performance depuis 3 ans, et le moral des ménages ressort à 93, niveau inédit depuis novembre 2010, mais ces deux indicateurs restent en-dessous de leur moyenne de long terme de 100. Sur le marché obligataire, les emprunts à long terme allemands et français se négocient à des taux de rendement historiquement bas, à 0,19% et 0,48%, bénéficiant d’achats massifs de la BCE depuis le lancement du programme de rachats d’actifs élargi. Aux Etats-Unis, après la publication du chiffre définitif de la croissance au dernier trimestre 2014 (+2,2%), les indicateurs conjoncturels des dernières semaines sont mitigés. Les commandes de biens durables, reflet des projets d’investissement des entreprises, ont chuté de 1,4% en février. La confiance des consommateurs (Université du Michigan) recule en mars à 93,0, après 95,4 en février et 98,1 en janvier. Les données sur l’inflation, les ventes de maisons et les enquêtes PMI dans l’industrie et les services sont plus favorables.

Taux & crédit Zone euro :

L’enquête Markit sur l’activité dans le secteur privé en Zone euro a montré une amélioration plus forte que prévu en mars. L’indice PMI composite a grimpé de 53,3 en février à 54,1, contre 53,6 attendu, ce qui constitue le meilleur niveau depuis mai 2011. La croissance concerne à la fois l’industrie (hausse de 51,0 en février à 51,9 en mars), qui semble profiter de la baisse de l’euro, et le secteur des services (progression de 53,7 à 54,3). L’économiste de Markit relève qu’une dynamique s’est instaurée à la faveur du programme d’assouplissement quantitatif de la BCE. Les données allemandes confirment le rebond de la première économie européenne, qui affiche un indice composite plus soutenu que prévu et au plus haut depuis 8 mois, à 55,3, après 53,8 en février, résultant d’une poursuite de la reprise dans l’industrie (de 51,1 à 52,4) et les services (de 54,7 à 55,3).

Entre le 9 et le 20 mars, la BCE a acheté un montant de 26,3 Md€ d’obligations d’Etats dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif élargi. Le Président de la BCE Mario Draghi a indiqué que la Banque centrale n’a actuellement pas de difficultés à trouver des titres disponibles, en précisant qu’il serait sans doute plus aisé de les acheter auprès de non-résidents européens. Il s’attend également à ce que l’inflation reste basse ou négative dans les mois à venir, mais anticipe une remontée progressive vers la fin de l’année, allant de pair avec un renforcement de la croissance en Zone euro.

Les encours de prêts au secteur privé se sont de nouveau contractés sur un an, de 0,1% à fin février, contre – 0,2% en janvier. Une légère progression de 0,1% était attendue par les analystes, qui aurait constitué le premier chiffre positif depuis mars 2012. La relance du crédit en Zone euro est au coeur de la politique de la BCE, qui a considérablement assoupli ses conditions monétaires depuis moins d’un an. Les nouveaux crédits bancaires aux entreprises se sont accrus de 11 milliards d’euros en février, mais la variation sur un an reste négative de -0,4%, contre – 0,9% fin janvier, et – 2,5% il y a un an. Les prêts aux ménages poursuivent leur lente remontée, à + 1,0% sur un an, après + 0,9% le mois dernier

 > Note de conjoncture

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