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Et si on changeait de regard sur les hôpitaux ? @Demain_la_Ville
L’hôpital est en passe de devenir un véritable ensemble urbain intégré et en interaction avec la ville.
Que ce soit dans les hôpitaux encore en activité ou ceux qui sont réinvestis à l’image des Grands Voisins à Paris, ou de l’Hôtel-Dieu à Lyon, l’hôpital a de nouveau de belles perspectives devant lui ! Alors, comment intégrons-nous ces équipements dans nos villes et de quelle manière font-ils partie de notre urbanité quotidienne ?
Des hôpitaux qui s’intègrent aux villes
Nombreux sont les hôpitaux qui ont été initialement construits en périphérie des villes, non pas tant pour protéger les malades des désagréments urbains, mais plutôt pour protéger les urbains des malades. Mais petit à petit, l’hôpital a pénétré les enceintes de nos villes. En effet, avec l’expansion urbaine, ces infrastructures ont fini par être incluses dans le tissu urbain, néanmoins, elles n’y ont pas été intégrées pour autant. Objet urbain généralement décrié, l’hôpital se réinvente depuis quelques décennies.
Vers des urbanités agricoles ? @Demain_la_Ville
Source : demainlaville.com
Le rêve de la ville autosuffisante
L’explosion démographique pousse les autorités mondaines à réfléchir sur la structure de la ville de demain. En 2050 nous serons 10 milliards à vivre sur terre, dont une vaste majorité de citadins. Pour anticiper le défis que ne manqueront pas de poser l’accroissement de la population urbaine et les crises agricoles liées au réchauffement climatique, de nombreuses villes ambitionnent de devenir autosuffisantes en alimentation par le biais de l’agriculture urbaine.
En 2014, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) estimait que l’agriculture urbaine et périurbaine nourrissait près d’un quart de la population mondiale. Face à l’appauvrissement des sols ruraux, à la concentration des populations et aux crises écologiques, l’urbaculture se présente comme un moyen d’assurer l’autosuffisance et donc la résilience future des villes.
Des approches et des besoins radicalement différents
Aujourd’hui, on observe cependant entre les villes des pays développés et celles des pays dits “du Sud” un décalage dans les raisons qui poussent à la pratique de l’agriculture urbaine.
Lire aussi :
- Construire la ville d’aujourd’hui pour demain @altareacogedim
- « Parlons ensemble du centre ville » @Ville_de_Sceaux #CentreVilleEnMouvement
- Les villes vont mieux contrôler les locations touristiques
Petits espaces : habiter le pas de la porte ? @Demain_la_Ville
Source : demainlaville.com
Coincé entre la porte de l’habitat et le trottoir, cet espace intermédiaire est dans certains cas « habité » par ses propriétaires ou locataires, au même titre qu’un bout de salon ou un morceau de cuisine…
La ville détermine les seuils
Parfois, entre l’espace privé du logement et la rue, un lieu exigu à habiter se dessine : une petite marche où s’asseoir, un escalier à occuper, une barrière où s’adosser, des recoins à décorer, un rebord où s’accouder. Plus cet interstice sera grand, plus les citadins-habitants auront la possibilité ou l’envie de s’y arrêter, pour discuter avec le voisinage, observer et écouter la rue bourdonner, ou simplement prendre l’air. Dès lors, c’est une pratique que certaines villes et cultures permettent ou interdisent par différents biais.
La première extension de la maison
Dans les cas anglais et américains susmentionnés, la réappropriation de l’espace intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur est facilitée, rendue possible par la présence de cette portion de bâti surélevée, par essence séparée de la rue. On a tous en tête ces marches new-yorkaises où le voisinage joue aux cartes, discute, et où s’entreposent pendant les fêtes têtes de citrouilles et autres guirlandes lumineuses…
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Comment le vélo s’enracine-t-il dans la ville ? @Demain_la_Ville
Bien que très ancien, l’usage du vélo reprend petit à petit ses droits dans les villes occidentales. Longtemps pensés pour des déplacements principalement motorisés, les espaces urbains tentent ainsi de s’éloigner de leurs erreurs passées (mais encore bien incrustées !). Et cette implantation passe évidemment par de multiples processus, politiques publiques, infrastructures et agencements institutionnels… Associations, commerces et services dédiés pullulent ainsi dans nos rues, transformant nécessairement le visage et la pratique des villes (dans une certaine mesure bien sûr).
S’il serait évidemment trop ambitieux de lister et analyser tout ce que l’usage du vélo produit – en termes d’usages, de valeur économique, de convivialités etc. – en ville de nos jours, nous souhaitions souligner quelques-unes de ces apparitions…
L’urbanisation d’une passion
Au-delà des pistes cyclables et autres systèmes de vélos en libre-service, l’un des accompagnements urbanistiques engendrés par cette vague cycliste s’incarne dans la sphère commerciale. Si les magasins traditionnels dédiés au sport ou au bricolage existent depuis toujours, les enseignes-ateliers dédiées aux aficionados de la bicyclette ont plus récemment fait leur apparition dans nos rues. L’année dernière, Le Figaro consacrait ainsi un article au phénomène du “café-vélo” :… en savoir plus…