Archives du 13 Mai 2020
Alliance des professionnels de l’urbanisme et de l’immobilier du Grand Paris @fpi_fr
Source : FPI France

La crise sanitaire actuelle constitue un défi inédit d’une ampleur inégalée. Alors que les besoins de logement et d’aménagement urbain au sein du Grand Paris restent essentiels à l’attractivité de la métropole, les conséquences de la crise pourraient figer l’économie comme la transition écologique et mettre en cause les grands chantiers d’avenir. Le décalage de l’installation des nouveaux exécutifs communaux et intercommunaux constitue un obstacle supplémentaire.
Dans ce contexte exceptionnel, les acteurs de la chaîne immobilière et de l’urbanisme ont aux côtés des décideurs publics une responsabilité commune.
- Parce que cette période doit rassembler les énergies, les expériences et les compétences, les instances signataires ont décidé d’associer leurs forces au service de la population, des élus et de l’économie locale. Ils créent ensemble une alliance des professionnels de de l’urbanisme et de l’immobilier du Grand Paris (APUI-GP) .Cette initiative est ouverte aux autres professionnels de l’immobilier et de l’urbanisme du grand Paris.
- Parce que le Grand Paris justifie une réponse particulière aux enjeux urbains, sociaux, et environnementaux, les instances régionales des professions ont souhaité ensemble approfondir leur coopération et resserrer leurs liens avec les territoires du Grand Paris ;
- Parce que nos professions dialoguent avec les autorités publiques, et que toutes doivent veiller au respect de leurs engagements sur le terrain, elles gagneront à coordonner leurs interventions et l’expression de leurs attentes ; *
- Parce que nos professions ont acquis une vraie maîtrise de la dématérialisation et de la digitalisation, nous souhaitons faire évoluer nos méthodes de travail avec les collectivités publiques ;
Quel redémarrage de l’activité pour le secteur de l’immobilier ? 3 questions à Aurélien Deleu, Directeur du Marché Immobilier d’Arkéa Banque E&I @cmarkea @DeleuAurelien
Quel redémarrage de l’activité pour le secteur de l’immobilier ? 3 questions à Aurélien Deleu, Directeur du Marché Immobilier d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels
Vous avez pris la tête du Marché Immobilier d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels en octobre 2019. Quel est votre bilan de ces sept premiers mois ?
Au quotidien, j’ai pu constater à quel point l’équipe était reconnue auprès des acteurs du secteur immobilier. Nous accompagnons des promoteurs, des foncières et des marchands de biens, actifs aussi bien dans l’immobilier résidentiel que commercial partout en France, mais également des aménageurs et des bailleurs sociaux. Forts de cette présence tout au long de la chaîne de l’immobilier et fidèles à l’ADN d’Arkéa, nous ouvrons également notre carnet d’adresses pour développer des synergies et faciliter la création de liens entre nos différents clients. Ainsi nous avons lancé un Speed Dating de l’immobilier qui, tous les ans, réunit 500 professionnels avec un format très court et très efficace. Le Speed Dating avait été créé lors de la dernière crise immobilière, avec comme thématique le développement des ventes en bloc entre les promoteurs et les bailleurs sociaux. La prochaine édition, qui devait se dérouler le 9 juin, est reportée au 24 novembre à Paris.
Ce positionnement, unique sur le marché, nous permet d’être plus proches de nos clients, en soutenant le développement de projets qui favorisent la construction, la revitalisation urbaine et l’attractivité des territoires. Et nous comptons jouer notre rôle lors de cette reprise !
Dans la droite ligne des quatre années précédentes, euphoriques, le début de l’année 2020 a été marqué par une activité soutenue : avec un premier trimestre en hausse de plus de 10 % en termes de production de crédits par rapport à 2019 et cela malgré l’entrée en vigueur du confinement le 17 mars.
Comment avez-vous accompagné vos clients pendant la crise ?
Nous avons joué notre rôle de « banquier-partenaire » pour accompagner l’ensemble de nos clients dans cette période complexe tout en faisant le maximum pour préserver nos équipes. Ainsi, nous avons mis en place une organisation spécifique et basculé en télétravail nos collaborateurs. Par ailleurs, notre taille humaine nous a permis d’instaurer très rapidement des circuits décisionnels courts ; un enjeu crucial pour apporter rapidement des solutions à nos clients. Par exemple, nous avons pu valider des dossiers de PGE (Prêt Garanti par l’Etat) en 5 jours seulement !
Au-delà des PGE, nous avons décalé les échéances de crédit, et, au cas par cas, reporté jusqu’à 6 mois certains crédits promoteurs afin de pallier les décalages de recettes. En même temps, nous avons continué d’accompagner nos clients sur leurs différentes opérations car certains opérateurs sont restés actifs. Je pense notamment aux financements d’une belle opération de marchand de biens dans Paris ou encore du programme immobilier éco-responsable « Centrium » à Sofia Antipolis.
Comment voyez-vous l’évolution du marché immobilier pour les 12 mois à venir ?
La crise est très sérieuse. Pour autant, grâce aux fondamentaux solides du secteur, la profession immobilière reste relativement sereine à condition de relancer au plus vite les opérations. En matière de construction, le scénario qui prédomine chez nos clients promoteurs est celui d’un redémarrage progressif de l’activité, qui se traduirait par une baisse de 20 % à 30 % d’activité sur l’année 2020. Depuis l’ordonnance du 25 avril, de nombreux chantiers sont repartis, mais souvent au ralenti du fait des effectifs partiels et des contraintes de sécurité sanitaire. Nous constatons également des arrêts de chantiers pour cause de nuisances sonores bloquant plus de 1 000 logements en Ile de France !
Avec l’arrêt des délivrances de nouvelles autorisations administratives (jusqu’au 24 mai), ainsi que d’un probable report des élections municipales, la profession estime qu’il pourrait y avoir 100 000 permis de construire en moins par rapport aux 450 000 accordés en 2019. Ce qui entraînera une réduction de l’offre dans le neuf. La demande reste présente avec une action forte des bailleurs institutionnels qui s’engagent à racheter une partie de la production des promoteurs. Nexity et Altaréa viennent d’annoncer respectivement la vente de 7 450 et de 3 500 logements à CDC Habitat.
Nous constatons également une hausse des coûts de construction allant de 5 à 15 % en fonction de la complexité du chantier, hausse qui ne pourra pas être répercutée sur les prix de vente du fait de la particularité de VEFA (Vente en l’Etat Future d’Achèvement). La question en suspens est « qui va prendre en charge ces surcoûts ?».
En matière d’immobilier de rendement, le constat est nuancé selon qu’il s’agit d’actifs résidentiels, commerciaux ou de bureaux. Les foncières détenant des biens commerciaux, notamment des centres commerciaux qui louent à des PME elles-mêmes affectées par la crise, seront certainement les plus impactées. Heureusement, elles peuvent bénéficier des dispositifs prévus par le Gouvernement et les banques mais subissent de fortes pertes de chiffre d’affaires. A l’inverse, les segments les moins touchés pour l’instant sont ceux des bureaux loués à des grandes entreprises, l’immobilier de santé, le logement ou encore la logistique du dernier kilomètre.
Même si cette crise est totalement inédite, l’immobilier a déjà démontré sa capacité de résilience. Notre banque reste engagée auprès de ses clients pour les accompagner dans la reprise en restant, comme elle l’était déjà, vigilante sur la qualité des opérations et du risque. C’est ce qui nous permet d’être présent dans la durée, le meilleur gage d’efficacité lorsqu’on parle de crédit !
Clésence poursuit sa mobilisation pour accompagner l’activité économique du territoire @Clesence_AL @ActionLogement
Source : Clésence

Face à la crise sanitaire Covid-19, Clésence, Entreprise Sociale pour l’Habitat et filiale du Groupe Action Logement affirme son soutien au tissu économique local et contribue activement à la reprise des activités et de l’économie sur les territoires.
Un objectif : accompagner la reprise de l’activité du territoire
Clésence soutient l’activité économique des TPE-PME fournisseurs et entreprises œuvrant dans l’écosystème de la production immobilière du territoire. En complément du guide de l’OPPBTP, l’entreprise a participé activement au niveau régional à l’écriture de la Charte partenariale de bonnes pratiques pour la gestion des chantiers en Hauts-de-France aux côtés de l’URH, la FFB, la CAPEB, l’ordre des architectes, et CINOV Hauts-de-France. Ce document complémentaire au guide prend en compte les spécificités du logement social et vise à définir des règles du jeu claires et partagées par l’ensemble des acteurs de l’acte de construire. Pour Clésence, la sécurité sanitaire reste la priorité absolue. Dans ce contexte, l’entreprise reste attentive à la diversité des situations opérationnelles des chantiers, et apporte une attention particulière à chaque projet en cours.
Ainsi, sur les 38 programmes en maîtrise d’ouvrage directe en cours de réalisation et suspendus depuis le 17 mars (929 logements), 12 d’entre eux ont aujourd’hui repris.
Interview Nicolas Sansu, Maire de Vierzon : Quels nouveaux besoins, quels nouveaux usages ? @nexity #Enviesdeville
Source : Envies de ville by Nexity

Le jour d’après est une série d’interviews et de tribunes qui portent un regard sur les enseignements que nous pourrons tirer, demain, de la crise sanitaire que nous vivons actuellement.
Nicolas Sansu est Maire (PCF) de Vierzon, depuis 2008, il a également été député du Cher de 2012 à 2017.
Concernant la crise que nous vivons actuellement, à travers le confinement ainsi que l’évolution des usages liée, quelles observations FaiteS-VOUS ?
Nous subissons cette crise sanitaire et le confinement qui lui est lié dans un moment où les liens sociaux peuvent passer par les voies numériques pour beaucoup de nos concitoyens, même si certains en restent exclus et je pense aux plus âgés. Alors que cela change-t-il ? Pas grand-chose par rapport à la situation que nous vivions avant le confinement. Car le temps que nous vivons est impacté directement. On observe en effet, que l’immédiateté et l’accélération de nos rythmes sont présentes aujourd’hui comme dans la vie « normale ». A l’inverse, imaginons le confinement il y a 30 ans : nous aurions utilisé le téléphone et la presse locale. Quant aux réponses apportées notamment aux plus fragiles, elles seraient passées par ces canaux. En réalité, j’observe donc que le confinement tend à exacerber ce que nous vivons déjà, par exemple, les fake news locales, des débats (parfois vifs) sur des sujets locaux (faut-il interdire ou non les marchés?), les avis tranchés et souvent péremptoires. Alors aujourd’hui, les collectivités locales utilisent abondamment les réseaux sociaux, les sites institutionnels pour communiquer à la population et aussi pour faire perdurer le service public local dans toutes ses dimensions, en évitant, autant que faire se peut, les polémiques stériles.
L’autre point est de préserver une visibilité de terrain avec des services que nous rendons à la population tels que la propreté, le soutien logistique aux services de santé, le soutien aux entreprises et aux commerces, la lutte contre l’isolement et la préservation de la tranquillité publique.
Les délais applicables en matière d’urbanisme recommenceront à courir le 24 mai @Min_Territoires
Source : Ministère de la cohésion des territoires

Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement, ont présenté jeudi 7 mai en Conseil des ministres une ordonnance permettant aux délais applicables en matière d’urbanisme, de courir de nouveau le 24 mai, indépendamment de la prolongation de la période d’urgence sanitaire. Cette ordonnance vient donner de la visibilité aux acteurs du secteur et aux Français pour la continuité de leurs activités et de leurs projets. Elle s’inscrit dans la continuité des ordonnances du 25 mars, 15 et 22 avril qui ont permis d’adapter la question des suspensions de délais pendant la période de confinement.
Afin de préserver l’objectif qui a présidé à l’ordonnance du 15 avril, à savoir éviter qu’une reprise des délais trop tardive ne constitue un frein important à la continuité de l’activité des secteurs du BTP et de l’immobilier, la nouvelle ordonnance du 7 mai maintient le terme initial de la fin de la période de suspension. Elle sanctuarise ainsi la date de reprise du 24 mai 2020, indépendamment d’une décision de prolongation de la période d’urgence sanitaire par le Parlement, pour les délais d’instruction des permis de construire et l’exercice du droit de préemption et pour les délais de recours à l’encontre de ces autorisations d’urbanisme.
L’ordonnance permet également :
• d’appliquer l’ensemble de ces dispositions à d’autres avis et autorisations liées à la demande d’autorisation d’urbanisme s’agissant de la construction de locaux commerciaux ;
• de lever toute ambiguïté sur le fait que les délais impartis à l’administration pour vérifier le caractère complet d’un dossier ou pour solliciter des pièces complémentaires dans le cadre de l’instruction d’une autorisation d’urbanisme reprennent dans les mêmes conditions ;
• de faire repartir les délais dans lesquels ces autorisations peuvent être retirées également dès le 24 mai, car comme pour les recours, une purge trop tardive freine les projets.