Source : HCL 

Hasard du calendrier : 3 conférences de presse à Paris sur le sujet Logement, hier 19 septembre 2017. Les bailleurs sociaux d’Ile-de-France, la fédération des OPH et l’association France Urbaine.

Cette dernière – qui traitait aussi d’autres sujets à la veille de la Conférence des Villes – constate que « sans elles (les APL), de nombreuses personnes et familles ne pourraient se loger » et que « réorienter, comme le souhaite le Gouvernement, la politique nationale du logement prendra du temps et exigera du doigté ».
Interrogé par HCL, son président, le Toulousain Jean-Luc Moudenc, affirme que si l’Etat joue le jeu de la concertation, les « territoires » pourront apporter leur contribution aux réformes Logement, même dans le calendrier tendu annoncé (un projet de loi en décembre dit-on). En aparté, avec Nathalie Appéré, vice-présidente et maire de Rennes, ils reconnaissent que le Gouvernement (avec l’affaire des APL et des loyers sociaux) utilise là un « rabot » brutal qu’ils pensent éviter par ailleurs avec la question des dépenses de fonctionnement (les fameux 13 MDS d’économies annuelles pour les collectivités) en cours de négociation avec l’Etat.

HCL l’a signalé et commenté, le Mouvement HLM (l’USH) s’est exprimé et les ESH aussi, et avec force bien sûr. Mais de manière maîtrisée qui ne rend pas toujours compte du désarroi et des inquiétudes des professionnels. La journaliste Martine Vankeerberghen rapporte de deux réunions du jour, au-delà des chiffrages, des moments de vérité et des propos souvent moins policés que ceux des communiqués officiels.