Archives du 14 Mai 2015
L’Afpa poursuit son redressement
Résultats 2014 – L’Afpa poursuit son redressement en dépit d’un contexte économique morose –
Deux ans après le lancement de son plan de refondation, l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) confirme son retour progressif vers l’équilibre, même si celui-ci est ralenti par la conjoncture économique actuelle et les contraintes budgétaires des Régions. Malgré ce contexte, l’Afpa enregistre en 2014 un chiffre d’affaires relativement stable et une hausse du nombre de stagiaires formés. L’Association reste sereine pour conduire l’acte II de sa Refondation (2015-2017).
• Un chiffre d’affaires relativement stable (754 M€ en 2014 – 757 M€ en 2013)
Cette stabilité est le fruit d’une commande publique globalement comparable à celle de l’an dernier, avec d’un côté une chute significative des crédits régionaux (- 22 M€ dont – 12 M€ uniquement sur Pays de Loire) et de l’autre, le renforcement de l’engagement de l’Etat dans le cadre du plan 100 000 (+ 13 M€ sur les militaires, Domiens… et + 10 M€ sur Pôle Emploi).
Quelques indicateurs passent au vert avec pour la première fois depuis 2009, une progression du nombre de stagiaires formés en 2014 (+1,5 %), et un marché des entreprises en progression (+2,3%) sensiblement supérieure à celle du marché (0 / – 5 %).
De son côté, l’excédent brut d’exploitation est en progression significative, passant de -38 à -22 M€.
Autres indicateurs importants, ceux de l’utilité sociale de l’Afpa, qui progressent en dépit d’une conjoncture économique défavorable. Ainsi, le taux d’accès à l’emploi est repassé au-dessus de la barre des 60%, avec 60,7 % des stagiaires qui retrouvent un emploi dans les 6 mois maximum après leur formation. De plus, les emplois occupés sont de plus en plus pérennes, pour 50,4%. Enfin, le taux de jeunes sans qualification accueillis à l’Afpa continue à progresser depuis 2012 (+ 4 points par rapport à 2012 soit près de 35% des jeunes stagiaires Afpa).
Ainsi, si le retour à l’équilibre n’apparaît pas encore dans les comptes de 2014, l’Afpa réussit à maintenir son rôle d’utilité sociale.
• Le redressement se poursuit et porte ses fruits
Les frais de fonctionnement diminuent, mais pas autant que souhaité du fait du renforcement de la politique « qualité », d’un rattrapage des prix du gaz GDF (2 M€), de frais de déplacement plus importants (mobilité accrue), et du nécessaire recours à de nouveaux outils commerciaux (centres d’appels). En parallèle, l’adaptation des effectifs se poursuit, avec une diminution de 3,5% des charges de personnel et des effectifs ETP.
Philippe Petiot, nouveau directeur général de PROCIVIS et de l’UES-AP
Le 7 avril 2015, Philippe Petiot a succédé à Frédéric Delmas, directeur général de
l’UES-AP, et, depuis le 14 avril 2015, à Jean-Luc Lips, président-directeur-général de
PROCIVIS Immobilier, qui reprend ses fonctions de président. Tous deux assuraient
l’intérim du poste depuis le départ de François Payelle, le 1er octobre 2014.
Philippe Petiot a débuté sa carrière en 1989 au sein du cabinet d’avocats Barthélémy. De 1994 à 2000, il est membre du comité de direction générale de la banque Scalbert Dupont (Groupe CIC), en charge des ressources humaines et des moyens généraux. En 2000, il rejoint le groupe Caisse d’Épargne. Il y sera membre du directoire de la Caisse d’Épargne de Bourgogne, en charge des
ressources humaines. Puis, dès 2003, il accède au directoire de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté
et se consacre au développement.
À compter de 2008, il entre au directoire de la Caisse d’Épargne Provence-Alpes-Corse et prend en charge la
banque de développement régional, responsable notamment des professionnels de l’immobilier, puis la banque
de détail. En 2010, il devient directeur général de Natixis Factor et membre du comité exécutif de Natixis.
Depuis 2013, il était directeur général délégué au Crédit Foncier de France, plus particulièrement en charge du
pôle Développement et directeur général de Crédit Foncier Immobilier (CFI).
Âgé de 50 ans, Philippe Petiot est avocat, titulaire du diplôme de juriste conseil d’entreprise (DJCE) et du DESS
Droit des affaires et fiscalité. Il est également diplômé du cycle supérieur de HEC Management.
Philippe Petiot accompagnera Yannick Borde, président de l’UES-AP, et Jean-Luc Lips, président de PROCIVIS
Immobilier, dans le développement des missions de ces deux structures au service des SACICAP.