Source : site FFB
Suite aux travaux statistiques de début 2015, la lecture de la conjoncture dans notre secteur est rendue plus délicate, d’autant que les premiers signes d’un retournement pointent à l’horizon.
Quatre points majeurs, selon nous, méritent d’être mis en exergue.
Dans le segment du logement neuf
Depuis fin 2014, la progression des ventes se révèle porteuse d’espoir pour l’activité. Elle est pour une large part le fruit de la mise en place du dispositif Pinel et de l’amélioration du PTZ+. Si l’on ajoute l’ensemble des éléments du Plan de relance d’août 2014 et le retour, faible mais réel, de la croissance économique, on peut augurer d’un début de reprise des mises en chantier fin 2015, début 2016.
Pour le non-résidentiel neuf
La situation qui prévaut se résume simplement : poursuite de la baisse.
Pour le segment de l’amélioration-entretien
La différenciation entre logement et non-résidentiel se révèle le fait majeur, avec une hausse de près de 2,5 % pour le premier sous-segment et une quasi-stabilité pour le second. Au total, dans une vision volontairement optimiste, l’activité progresserait sous les effets de la mise en place du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et de l’éco-conditionnalité. C’est d’ailleurs pourquoi la FFB s’est engagée dans une vaste campagne de communication du 9 au 22 mars dernier afin de promouvoir les différents dispositifs de nature à encourager les travaux, en particulier le CITE. Force est cependant de constater qu’à court terme, le marché reste hésitant, et que sur le moyen terme, la rénovation énergétique reste très en deçà des espoirs comme des besoins.
Pour l’activité globale et l’emploi
Il découle de ces éléments que, pour 2015, l’activité globale s’inscrira encore en baisse de 1,5 % avec respectivement :
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‑3,8 % pour le logement neuf ;
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‑9,4 % pour le non-résidentiel neuf ;
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+1,7 % pour l’amélioration-entretien.
Conséquence directe, nous devrions encore perdre 30 000 équivalent-emplois à temps plein sur l’année en cours, une grande partie de ces destructions procédant de non-remplacement des départs à la retraite et des changements de secteur.
Vous l’aurez compris, sous les effets conjugués des mesures de relance et d’un retour, certes trop faible mais réel de la croissance, le Bâtiment commence à entrevoir le bout du tunnel. L’année 2015, dans le prolongement des quatre années précédentes, se soldera néanmoins par de nouvelles pressions déflationnistes et par une poursuite de l’érosion des trésoreries.
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