Archives du 5 janvier 2012

Projet Européen AFTER : la gestion/maintenance au coeur de la performance énergétique du logement social

www.delphis-asso.org

Les membres du projet européen AFTER (Cost Optimum and Standards Solutions for Maintenance and Management of the Social Housing Stock) coordonné par DELPHIS se sont réunis à Ljubljana les 22 et 23 novembre 2011.
Lancé en mai 2011 pour une durée de trois ans et un budget de 2,5M d’euros financé à 75 % par la Commission Européenne, le projet AFTER regroupe des bailleurs sociaux issus de six pays (Allemagne, Danemark, France, Italie, République Tchèque et Slovénie) et se donne pour objectif de promouvoir et développer les stratégies d’économies d’énergie au sein du parc social européen en se focalisant sur les aspects de gestion et de maintenance de l’habitat.

Encadré par un comité scientifique ainsi que par différentes associations nationales de bailleurs et de représentant des locataires, le projet vise à collecter, évaluer et améliorer un ensemble de mesures de performance énergétique expérimentées au cours des cinq dernières années dans l’ensemble des pays participants…En savoir plus

État de l’art et recommandations en matière de prévention des déchets du BTP

www2.ademe.fr

Les déchets du BTP sont une problématique de plus en plus intégrée par les acteurs du secteur (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entreprises) qui, au-delà de l’impact environnemental que ces déchets engendrent, y voient une source de perte économique liée à leur gestion.

Ainsi, des initiatives de prévention des déchets se mettent en place localement, sans toutefois être toujours identifiées comme telles par les acteurs, car souvent mises en place pour des raisons économique, sanitaire ou liée à l’amélioration des conditions du travail.

Dans cette étude figurent :

  • une sélection de 20 initiatives de prévention, présentées sous forme de monographies récapitulant les objectifs, moyens mis en œuvres, acteurs concernés et résultats obtenus, dans l’optique d’inciter les acteurs du BTP à engager des actions et des pratiques similaires ;
  • 9 fiches de recommandations, élaborées sur la base des retours d’expérience étudiés, destinées à mieux faire comprendre ce que peuvent être des actions de prévention des déchets du BTP et faciliter leur mise en œuvre par les différents acteurs du secteur ;
  • les résultats des recherches d’initiatives et la méthodologie employée pour réaliser l’étude.

Télécharger la synthèse de l’étude en PDF

Service à la personne : Une Sem pour l’aide à domicile dans le Lot

Face aux problèmes financiers et d’organisation de certaines associations d’aide à domicile du Lot, une société d’économie mixte a été créée fin 2010 à l’initiative du Conseil général. Elle a structuré le service en lui apportant mutualisation des moyens, formation et économie d’échelle. Une première en France. 

C’est une démarche originale qui est menée depuis un an dans le Lot en matière d’aide à domicile aux personnes âgées, aux malades et aux handicapés. Une Sem a été créée pour regrouper les associations locales et rationnaliser un service qui, selon un audit réalisé en 2009, « présentait d’importants dysfonctionnements au niveau de l’organisation mais aussi sur le plan financier, avec des déficits chroniques qui mettaient en danger leur pérennité », explique Didier Schmitt, directeur général de la nouvelle structure.


Une vingtaine d’associations, dont 18 anciennement ADMR et 2 CCAS rentrent dans le capital détenu à 82 % par le Conseil général. L’ensemble du personnel chargé de l’aide à domicile, soit 850 personnes, est intégré dans la Sem, dont les 100 salariés d’une association en liquidation judiciaire sur le point de perdre leur emploi. « L’enjeu était particulièrement important dans ce territoire rural de 170 000 habitants où le pourcentage de seniors est élevé avec 21 % de personnes de plus de 60 ans en plus par rapport à la moyenne française », ajoute Didier Schmitt. Le service est alors entièrement restructuré, avec une mutualisation des moyens qui génère d’importantes économies d’échelle. Le siège s’installe à Cahors, dans des locaux loués par le SDIS (Service départemental d’incendie et de sécurité)…En savoir plus 

Bretagne Pôle Naval à la 1ère Convention Internationale des Energies Marines Renouvelables

Cette première convention Internationale rassemblera les décideurs de la filière Energies Marines Renouvelables (EMR).

La Bretagne occupe une position de premier rang dans le développement des EMR.
Bretagne Pôle Naval, le groupement des entreprises de l’industrie de la construction et réparation navale et des énergies marines renouvelables qui contribue au développement d’une filière industrielle dans les EMR et le Pôle Mer Bretagne seront présents sous cette même bannière, sur un stand de 36m² fédéré par Bretagne Développement Innovation.

Le groupement  Bretagne Pôle Naval a su fédérer, depuis sa création en 2007, 85 entreprises. Pôle majeur d’ingénierie, de construction et de réparation de navires, il contribue également au développement d’une filière industrielle dans les énergies marines.
L’éolien offshore représente une réelle opportunité de développement et de restructuration des principaux ports français dont les ports de Brest ou de Lorient. De façon plus large, les Énergies Marines Renouvelables (EMR) constituent pour les beaucoup d’acteurs de la filière navale, un domaine d’application de leur savoir-faire maritime, qu’il s’agisse de navires de pose ou de maintenance, ou bien des générateurs d’énergie eux-mêmes
Bretagne Pôle Naval agit ainsi notamment en mettant en relation les entreprises et les donneurs d’ordres. En avril 2011, le groupement a organisé avec la CCI de Brest un important colloque sur l’éolien offshore qui a réuni à Brest plus de 300 participants…En savoir plus

L’agglomération de Saint-Brieuc transforme sa régie funéraire en SEM

La communauté d’agglomération de Saint-Brieuc (Cabri) vient de voter fin décembre la création d’une société d’économie mixte (SEM) pour remplacer l’actuelle régie municipale des Pompes funèbres. Ce montage public/privé doit lui permettre une meilleure capacité d’évolution dans un marché très concurrentiel.

Depuis plus de 30 ans, la ville de Saint-Brieuc dispose d’une régie municipale de Pompes funèbres. Objectif de ce service public pas comme les autres : assurer des prestations funéraires complètes, incluant la gestion et l’exploitation d’un crématorium à Saint-Brieuc.
Mais face à la concurrence des acteurs privés, très actifs sur le « marché de la mort » depuis sa libéralisation en 1993, la municipalité a décidé de faire évoluer la nature juridique du service.

En décembre 2011, une SEM a donc été créée, en partenariat avec des acteurs financiers privés qui partagent des valeurs communes au service public et qui ne percevront aucun dividende.
Les 14 communes constituant la communauté d’agglomération détiennent 85 % du capital de la nouvelle structure, aux côtés du Crédit Mutuel de Bretagne, et des mutuelles Prévadies et Mutac, spécialisée dans la prévoyance obsèques, ainsi que quatre autres SEM du funéraire, à Grenoble, Saintes, Boulogne-sur-mer et Tours. D’autres collectivités costarmoricaines situées hors de l’agglomération briochine devraient également les rejoindre.

Conformément à la réglementation en vigueur, la ville de Saint-Brieuc va lancer prochainement une délégation de service public sur le service funéraire, et la SEM sera évidemment candidateEn savoir plus

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