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La Région Bretagne soutient les projets de gestion de l’eau
C’est dans le cadre d’un nouveau dispositif, le plan opérationnel d’investissement, que la Région soutient les projets de gestion de l’eau. La Région Bretagne finance les projets pour la gestion intégrée de la ressource en eau et des milieux aquatiques dans le cadre d’un nouveau dispositif régional : le plan opérationnel d’investissement à l’échelle des Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). Lors de l’adoption en juin 2011 du rapport « Stratégie régionale de gestion des eaux et des milieux aquatiques », le Conseil régional a réaffirmé sa volonté de développer plus encore les principes d’une gestion intégrée et durable des ressources en eau par bassin versant, en s’appuyant sur les SAGE… En savoir plus
Les travaux sur les voies ferrées Rennes-Brest et Rennes-Redon ont démarré
L’avancement du projet de ligne à grande vitesse se poursuit : depuis le 10 août dernier, des travaux de renouvellement des voies ont commencé sur les deux lignes ferroviaires bretonnes. En 2011, 39km de voies ferrées seront ainsi renouvelés.

Philippe Fraysseix
Le 10 août dernier, Réseau férré de France (RFF) a démarré un important chantier dont l’objectif est de renouveler des voies ferrées sur la ligne Rennes – Brest (entre Rennes et Montauban-de-Bretagne) et sur la ligne Rennes – Redon (entre Rennes et Bruz). Il s’inscrit dans le projet Bretagne à grande vitesse (BGV) visant à faire bénéficier l’ensemble de la Bretagne du gain de vitesse de la future LGV qui mettra Brest et Quimper à 3h de Paris. Les travaux dureront jusqu’au 17 novembre.
Quatre phases de travaux
- Phase 1 (du 10 août au 19 septembre 2011) : travaux de renouvellement entre Bruz et Rennes, voie 2 (sens Redon-Rennes) ;
- Phase 2 (du 23 août au 26 septembre 2011) : travaux de renouvellement entre Rennes et Bruz, voie 1 (sens Rennes-Redon) ;
- Phase 3 (du 31 août au 4 octobre 2011) : travaux de renouvellement entre L’Hermitage et Rennes, voie 2 (sens Lamballe-Rennes) ;
- Phase 4 (du 12 septembre au 17 novembre 2011) : travaux de renouvellement entre Rennes et Montauban-de-Bretagne, voie 1 (sens Rennes-Lamballe).
Combien coûte le projet de ligne à grande vitesse ?
La totalité du projet représente un coût global de 3.3 milliards d’euros qui se répartissent de la façon suivante :
– Réseau Ferré de France : 1,43 Md €
– Etat et Union Européenne : 955,2 M€ (dont 11 M€ UE)
– Collectivités bretonnes et ligériennes : 945,3 M€ dont
- collectivités bretonnes : 858,4
– Région Bretagne : 655 M€
– Département des Côtes d’Armor : 31 M€
– Département du Finistère : 46,3 M€
– Département d’Ille-et-Vilaine : 43,7 M€
– Département du Morbihan : 34,3 M€
– Rennes Métropole : 43,7 M€
– Pays de Saint-Malo : 4,4 M€
- Région Pays-de-la-Loire : 86,9 M€
Premiers véhicules électriques à Rennes : l’expérimentation débutera à l’automne 2011
PSA Peugeot Citroën, Rennes Métropole, la Région Bretagne et le Conseil général d’Ille-et-Vilaine engagent un programme d’expérimentation sur 3 ans portant sur les usages innovants d’une centaine de véhicules électriques dans l’agglomération rennaise.
PSA Peugeot Citroën s’est imposé comme un leader environnemental mondialement reconnu : le Groupe a commercialisé près d’un million de véhicules émettant moins de 130 grammes de CO2 /km parcouru en 2010; il est aujourd’hui le premier constructeur européen à commercialiser en Europe des véhicules électriques de nouvelle génération (Peugeot iOn et Citroën C-Zéro) depuis fin 2010.
La Région Bretagne, Rennes Métropole et le Conseil général d’Ille-et-Vilaine sont engagés dans un plan de soutien à la filière automobile locale.
Cette expérimentation s’inscrit au sein du plan « Véhicule Vert Bretagne », qui a vocation à stimuler les initiatives et à accompagner les projets en lien avec les nouveaux marchés de la mobilité décarbonée, en valorisant les potentiels locaux.
Ce programme de coopération, prévu sur trois ans, vise à développer la mobilité électrique de demain.
Pour permettre la mise en œuvre de ces nouveaux usages, un réseau d’infrastructures de charge va être installé par Rennes Métropole, site pilote du plan national pour le véhicule décarboné*. En complément des sites de recharge normale, un dispositif de bornes de recharge rapide (80 % du plein en 30 minutes) va également être testé.
L’article complet sur le site du Conseil Régional de Bretagne
La Région Bretagne lance un plan de soutien pour la filière photovoltaïque
Face aux difficultés rencontrées par les acteurs de la filière photovoltaïque bretonne, la Région continue de se mobiliser. Objectif : contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pallier la fin annoncée des ressources fossiles et préserver le réseau électrique breton, de plus en plus fragilisé.
Après l’éolien, la seconde cible identifiée dans le pacte électrique breton concerne les installations photovoltaïques (objectif de passer de 33MWc en 2010 à 400 MWc en 2020). Entre 2007 et 2010, la Région a soutenu directement l’investissement dans ces technologies via des appels projets photovoltaïques innovants. Fin 2010, elle a engagée une réflexion sur l’équipement des lycées bretons en systèmes photovoltaïques, et a réorienté sa stratégie de soutien en direction de l’ensemble des professionnels pour une diversification de la filière bretonne. Enfin, en 2011, avec l’agence Bretagne Développement Innovation, elle propose des solutions d’accompagnement des acteurs en difficulté.
Un dispositif d’aide d’urgence pour les entreprises en difficulté
Pour répondre à l’urgence, deux dispositifs ont été mis en place :
- une mobilisation des aides existantes pour les entreprises bretonnes en difficulté sous formes d’aides remboursables (pour plus d’info, contacter le service des projets d’entreprises au 02 99 27 12 56)
- une campagne régionale de promotion du photovoltaïque.
A plus long terme, la Région souhaite :
- mettre en oeuvre une charte régionale ou interrégionale de qualité en partenariat avec les différents collectifs, qualité des panneaux et qualité de l’approche commerciale.
- mobiliser la commande publique. Concernant le patrimoine de la Région, il s’agirait d’une étude pour évaluer la part du gisement photovoltaïque mobilisable selon l’état des toitures. Pour les autres collectivités, poursuite de la mobilisation par le biais de la Conférence bretonne de l’énergie mais aussi au travers de la coordination des Plans Climat Energie territoriaux.