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« SAY OUI TO FRANCE » : la campagne est lancée
Pour la toute première fois, l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) conjuguent leurs efforts dans le cadre du lancement de la campagne « Dites OUI à la France. Dites OUI à l’innovation ».
Standard & Poor’s abaisse la note à long terme de la France de «AAA» à «AA+» ; la perspective est «négative»
Le 13 janvier 2012, Standard & Poor’s Ratings Services a abaissé la note non sollicitée à long terme de la République Française de « AAA » à « AA+ ». Dans le même temps, la note non sollicitée à court terme « A-1+ » est confirmée. Ces notes sont retirées de la liste de surveillance où elles avaient été placées avec implication négative le 5 décembre 2011. La perspective attachée à la note à long terme est « négative ».
Selon S&P, cet abaissement traduit « notre opinion sur l’impact des difficultés croissantes de la zone euro – à laquelle la France est étroitement intégrée – dans les domaines politique, financier et monétaire »...Consulter le communiqué de presse S&P en PDF
L’Agence France Trésor lève 7,963 Milliards d’euros d’obligations
La France vient de lever près de 8 Milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor (OAT) de divers échéances avec des taux en légère hausse.
L’Agence France Trésor a notamment émis 4,02 MdsE d’obligations à 10 ans à un taux moyen de 3,29% contre 3,18% lors de la dernière opération similaire en décembre. Le taux de couverture a atteint 1,6 contre 3,1 le mois dernier. L’AFT a également vendu 690 ME d’OAT d’échéance octobre 2023 à un taux moyen de 3,5%, 1,1 MdE d’OAT d’échéance 2035 à un taux moyen de 3,96% et 2,2 MdsE d’OAT à 30 ans assortis d’un rendement de 3,97%…En savoir plus
La crise de la dette défait les gouvernements grec, italien et espagnol puis s’étend à la France
Ces trois derniers mois, les derniers développements de la crise de la dette publique en Zone Euro ont une nouvelle fois déterminé les tendances pour les différents actifs financiers.
Le vote par les 17 parlements de l’élargissement de la FESF à 440 Md€, les avancées du sommet européen du 26/10 (plan d’aide plus ambitieux à la Grèce, recapitalisation des banques européennes, projet de démultiplication de la FESF) et le G20 des 3-4/11, ne sont pas parvenus à convaincre les investisseurs de la capacité des gouvernants de la Zone Euro à résoudre la crise de la dette, pas plus qu’à la contenir à la seule Grèce. La fragilité croissante du gouvernement en Grèce face à l’opposition du peuple grec aux mesures d’austérité et le manque de crédibilité de S.Berlusconi à mener les réformes indispensables ont contraint les 2 premiers ministres de ces pays à la démission. Les taux des obligations d’Etat italiennes ont atteint des niveaux insoutenables (>7.5% pour les rendements 10 ans le 10/11), entraînant dans leur sillage les taux à 10 ans français (près de 1.65% supérieurs aux taux 10 ans allemands) et espagnols (en dépit de l’accession au pouvoir du Parti Populaire par un plébiscite du peuple espagnol lors des élections le 20/11).
La contagion aux grands pays de la Zone Euro (Italie, Espagne, France) ne semble pouvoir être stoppée que par : (i) une intervention massive de la BCE/de la FESF renforcée pour racheter directement la dette publique des pays en difficulté, (ii) l’aide financière des pays hors Zone Euro (Chine, Brésil…), via le FMI. L’Allemagne s’oppose farouchement à ce que la BCE devienne le prêteur en dernier ressort des Etats en difficulté de la Zone Euro, contrairement à ce qui est pratiqué aux Etats Unis, au Japon ou au Royaume Uni. Les nouveaux gouvernements temporaires grec et italien, présidés par les respectés L. Papademos et M. Monti et essentiellement composés de « technocrates », ainsi que le gouvernement espagnol fraichement élu, devront rapidement restaurer la confiance des marchés…Lire le point marché complet en PDF