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Accélération de l’économie en Zone Euro – Point marché express

La croissance du PIB chinois au 1er trim. 2015 a ralenti à  7% en rythme annuel, plus médiocre performance depuis  6 ans. De plus, la hausse annuelle des ventes au détail (10,2%) en mars est la plus faible depuis 9 ans. En parallèle, la production industrielle  a enregistré au 1er trim., à +5,6%, sa plus faible  progression depuis 2008 tandis que les investissements en capital fixe, important moteur de l’économie chinoise, tombaient à un plus bas depuis 2000. De nouvelles mesures de soutien à l’économie par la Banque centrale sont anticipées. Si le FMI a révisé en hausse en avril de 0,5% à 1,3% ses prévisions de croissance de la Z.E pour 2015 (+0,3% pour l’Allemagne  et la France), par rapport à janv., il a en revanche  abaissé de 0,5% à 3,1% celles des Etats-Unis. Il estime que la croissance du PIB indien (7,5%) dépassera celle du PIB chinois (6,8%) en 2015 et que le Brésil (-1% ) et la Russie (-3,8%) tomberont en récession.

Change • L’€/$ a dépassé les 1,07 ce jour, en dépit des craintes croissantes quant à un défaut grec en mai, sans accord avec ses créanciers d’ici fin avril.

A l’issue de sa réunion du 15/04, le Conseil des gouverneurs de la BCE a indiqué avoir constaté une accélération de l’économie en Z.E depuis fin 2014, à la faveur de la baisse des cours pétroliers et de l’euro, ainsi que des mesures de politique monétaire, qu’il entend mettre en œuvre totalement. M. Draghi a en effet jugé prématurées les spéculations autour d’un arrêt précoce de son programme d’achat d’actifs privés et publics. De  plus, il ne redoute pas de pénurie ultérieure des titres éligibles au programme, en dépit du nombre croissant d’obligations d’Etats de la Z.E cotant à des taux négatifs et a rejeté tout abaissement du taux de  dépôts (-0,2%). Les taux d’Etat à 10 ans allemands (0,073%) et français  (0,33%) sont donc tombés ce jour à de nouveaux plus bas, alors que le Trésor français émettait un emprunt d’Etat à 5 ans pour la 1ère fois à un rendement négatif (-0,03%). L’Euribor 3  mois chutait aussi à un taux sans précédent de 0,002%.

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Le dollar reprend du terrain face à l’euro

Veille macroéconomique et de marchés

Macro : Ÿ Le gouvernement français confirme sa prévision de croissance de 1,0% en 2015 et anticipe 1,5% pour les années 2016 et 2017, contre 1,7% et 1,9% dans son précédent scénario. De plus, il vise une réduction progressive du déficit public à 3,8% du PIB fin 2015, puis 3,3% fin 2016 et 2,7% fin 2017, en conformité avec la Commission européenne qui lui a accordé un nouveau délai de 2 ans pour revenir sous la norme des 3%. Dans sa dernière publication, l’Insee table de son côté sur un rythme de 1,1% de progression du PIB à la fin du 1er semestre, en dépit de la faiblesse persistance de l’investissement.

Change • En dépit d’un accès de faiblesse consécutif aux chiffres décevants de l’emploi aux Etats-Unis, le dollar reprend du terrain face à l’euro (1,07 $ pour 1 € contre 1,10 le 03/04) et aux principales devises dans la perspective du maintien d’une remontée des taux de la Fed dans les prochains mois.

Change

Le compte-rendu du dernier Comité monétaire de la Fed les 17 et 18 mars indique que les responsables de la Banque centrale sont confiants dans la solidité de la croissance américaine et souhaitent remonter les taux directeurs dans le courant de l’année. Si les débats au sein de la Fed sur le calendrier de la 1ère hausse sont intenses, seuls 2 membres ont défendu un statu quo jusqu’en 2016. La Fed optera pour un durcissement de sa politique, de façon pragmatique et graduelle, en fonction de l’amélioration de la conjoncture, en surveillant également l’inflation liée à l’évolution du dollar et du pétrole. Plusieurs indicateurs ont confirmé le ralentissement de l’activité au 1er trim. depuis lors, et notamment les créations d’emplois en mars (126 000), très nettement inférieures au rythme moyen de 269 000 des 12 derniers mois . Malgré cela, 2 membres de la Fed (W. Dudley et J. Powell) n’excluent pas un 1er relèvement dès juin. Ÿ● La Grèce annonce le remboursement ce jour d’une dette de 450 M€ au FMI, alors que les négociations avec ses créanciers sur les réformes n’ont toujours pas abouti.

Actions Après le bond du 1er trim., les indices européens restent orientés à la hausse, au plus haut depuis 7 ans pour l’EuroStoxx50, portés par des indicateurs positifs.

Matières premières

Pour le 3ème trimestre consécutif et pour la 1ère fois depuis 2001, le prix des matières premières (métaux, produits agricoles, énergie) est de nouveau en recul (-5,2%). La hausse du dollar, les niveaux de production élevés et le ralentissement chinois ont encore pesé sur les cours ces 3 derniers mois.

 
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Renforcement de la croissance en zone €

conjoncture

Les perspectives de reprise économique en Zone euro se précisent. Les indices PMI d’activité dans le secteur privé sont à leur plus haut niveau depuis mai 2011, soutenus par le rebond de l’économie allemande, qui enregistre à la fois un climat des affaires (IFO) à son point le plus élevé depuis 8 mois et une confiance des consommateurs (indice GfK) à un sommet depuis plus de 13 ans. Les données conjoncturelles françaises montrent également des signes d’amélioration. Le climat des affaires de l’Insee remonte à 96, sa meilleure performance depuis 3 ans, et le moral des ménages ressort à 93, niveau inédit depuis novembre 2010, mais ces deux indicateurs restent en-dessous de leur moyenne de long terme de 100. Sur le marché obligataire, les emprunts à long terme allemands et français se négocient à des taux de rendement historiquement bas, à 0,19% et 0,48%, bénéficiant d’achats massifs de la BCE depuis le lancement du programme de rachats d’actifs élargi. Aux Etats-Unis, après la publication du chiffre définitif de la croissance au dernier trimestre 2014 (+2,2%), les indicateurs conjoncturels des dernières semaines sont mitigés. Les commandes de biens durables, reflet des projets d’investissement des entreprises, ont chuté de 1,4% en février. La confiance des consommateurs (Université du Michigan) recule en mars à 93,0, après 95,4 en février et 98,1 en janvier. Les données sur l’inflation, les ventes de maisons et les enquêtes PMI dans l’industrie et les services sont plus favorables.

Taux & crédit Zone euro :

L’enquête Markit sur l’activité dans le secteur privé en Zone euro a montré une amélioration plus forte que prévu en mars. L’indice PMI composite a grimpé de 53,3 en février à 54,1, contre 53,6 attendu, ce qui constitue le meilleur niveau depuis mai 2011. La croissance concerne à la fois l’industrie (hausse de 51,0 en février à 51,9 en mars), qui semble profiter de la baisse de l’euro, et le secteur des services (progression de 53,7 à 54,3). L’économiste de Markit relève qu’une dynamique s’est instaurée à la faveur du programme d’assouplissement quantitatif de la BCE. Les données allemandes confirment le rebond de la première économie européenne, qui affiche un indice composite plus soutenu que prévu et au plus haut depuis 8 mois, à 55,3, après 53,8 en février, résultant d’une poursuite de la reprise dans l’industrie (de 51,1 à 52,4) et les services (de 54,7 à 55,3).

Entre le 9 et le 20 mars, la BCE a acheté un montant de 26,3 Md€ d’obligations d’Etats dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif élargi. Le Président de la BCE Mario Draghi a indiqué que la Banque centrale n’a actuellement pas de difficultés à trouver des titres disponibles, en précisant qu’il serait sans doute plus aisé de les acheter auprès de non-résidents européens. Il s’attend également à ce que l’inflation reste basse ou négative dans les mois à venir, mais anticipe une remontée progressive vers la fin de l’année, allant de pair avec un renforcement de la croissance en Zone euro.

Les encours de prêts au secteur privé se sont de nouveau contractés sur un an, de 0,1% à fin février, contre – 0,2% en janvier. Une légère progression de 0,1% était attendue par les analystes, qui aurait constitué le premier chiffre positif depuis mars 2012. La relance du crédit en Zone euro est au coeur de la politique de la BCE, qui a considérablement assoupli ses conditions monétaires depuis moins d’un an. Les nouveaux crédits bancaires aux entreprises se sont accrus de 11 milliards d’euros en février, mais la variation sur un an reste négative de -0,4%, contre – 0,9% fin janvier, et – 2,5% il y a un an. Les prêts aux ménages poursuivent leur lente remontée, à + 1,0% sur un an, après + 0,9% le mois dernier

 > Note de conjoncture

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INTERVENTION DE JACQUES CHANUT, PRÉSIDENT DE LA FFB

Source : site FFB


Suite aux travaux statistiques de début 2015, la lecture de la conjoncture dans notre secteur est rendue plus délicate, d’autant que les premiers signes d’un retournement pointent à l’horizon.

Quatre points majeurs, selon nous, méritent d’être mis en exergue.

 

Dans le segment du logement neuf

Depuis fin 2014, la progression des ventes se révèle porteuse d’espoir pour l’activité. Elle est pour une large part le fruit de la mise en place du dispositif Pinel et de l’amélioration du PTZ+. Si l’on ajoute l’ensemble des éléments du Plan de relance d’août 2014 et le retour, faible mais réel, de la croissance économique, on peut augurer d’un début de reprise des mises en chantier fin 2015, début 2016.

Pour le non-résidentiel neuf

La situation qui prévaut se résume simplement : poursuite de la baisse.



Pour le segment de l’amélioration-entretien

La différenciation entre logement et non-résidentiel se révèle le fait majeur, avec une hausse de près de 2,5 % pour le premier sous-segment et une quasi-stabilité pour le second. Au total, dans une vision volontairement optimiste, l’activité progresserait sous les effets de la mise en place du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et de l’éco-conditionnalité. C’est d’ailleurs pourquoi la FFB s’est engagée dans une vaste campagne de communication du 9 au 22 mars dernier afin de promouvoir les différents dispositifs de nature à encourager les travaux, en particulier le CITE. Force est cependant de constater qu’à court terme, le marché reste hésitant, et que sur le moyen terme, la rénovation énergétique reste très en deçà des espoirs comme des besoins.

 

Pour l’activité globale et l’emploi

Il découle de ces éléments que, pour 2015, l’activité globale s’inscrira encore en baisse de 1,5 % avec respectivement :

  • ‑3,8 % pour le logement neuf ;

  • ‑9,4 % pour le non-résidentiel neuf ;

  • +1,7 % pour l’amélioration-entretien.

Conséquence directe, nous devrions encore perdre 30 000 équivalent-emplois à temps plein sur l’année en cours, une grande partie de ces destructions procédant de non-remplacement des départs à la retraite et des changements de secteur.

 

Vous l’aurez compris, sous les effets conjugués des mesures de relance et d’un retour, certes trop faible mais réel de la croissance, le Bâtiment commence à entrevoir le bout du tunnel. L’année 2015, dans le prolongement des quatre années précédentes, se soldera néanmoins par de nouvelles pressions déflationnistes et par une poursuite de l’érosion des trésoreries.

[…]

 

Lire la note de conjoncture (.pdf)

Voir les chiffres présentés en conférence de presse (.pdf) 

Effondrement du rendement des titres d’Etats Zone €- Point marché express

La communication de la Fed et de la BCE est plus que jamais fondamentale, afin d’éviter une réaction excessive des marchés

Zone euro : le lancement des achats de titres d’Etats de la Zone euro par la BCE entraîne un effondrement de leurs rendements
B. Coeuré, membre du directoire de la BCE, a annoncé que la BCE avait acquis sans difficulté 9,8 Md€ d’obligations d’Etat lors des 3 1ers jours de son plan d’assouplissement quantitatif. En outre, il a rajouté que la BCE pourrait être confrontée à la rareté des obligations, mais pas à la pénurie. La crainte des investisseurs selon laquelle la BCE ne parviendrait pas à acquérir assez d’obligations d’Etat, et en particulier de titres souverains allemands, manquant son objectif mensuel de 60 Md€, s’est en effet accrue ces derniers jours. Selon les estimations, la BCE doit acheter autour de 215 Md€ d’obligations allemandes (sur un total de 850 Md€ de titres publics) d’ici sept. 2016, à des maturités de 2 à 30 ans, et à des rendements supérieurs au taux de dépôt (-20 bp actuellement). Or, le gisement initial de 700 Md€ de titres allemands éligibles s’est réduit du fait de la récente chute des rendements. Environ 36% de la dette européenne se négocie à des rendements négatifs. Les rendements des obligations des Etats de la Z.E sont d’ailleurs tombés brièvement à de nouveaux records historiques en milieu de semaine. Le 12/03, le taux d’Etat à 10 ans allemand a chuté à 0,186%, le 10 ans français à 0,441%, tandis que les 10 ans italiens et espagnols se rapprochaient du seuil des 1%. En parallèle, l’euro/dollar plongeait de 3,3% sur la semaine, à un nouveau plus bas inédit depuis janvier 2003, en deçà des 1,05. Les discussions techniques ont repris le 12/03 à Athènes entre les experts des « institutions » (ex Troïka) et les fonctionnaires grecs, afin de collecter des données sur le 2e plan d’aide. Le Président de la Commission européenne, à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre grec le 13/03 a déclaré que les progrès en vue d’un accord entre la Grèce et ses créanciers étaient insuffisants et qu’il ferait des propositions pour surmonter les désaccords. Il a exclu tout échec, alors que les tensions entre les gouvernements allemand et grec restaient toujours très vives.

Etats-Unis : les propos de J. Yellen seront disséqués, lors de la conférence de presse à l’issue de la réunion de la Fed le 18/03

Les dernières données macroéconomiques se sont révélées décevantes. Alors qu’elles étaient attendues en hausse (+0,2%), les ventes au détail ont enregistré en février leur 3e mois consécutif de repli (-0,6%), fait sans précédent depuis 2012. Elles ne progressent plus que de 1,7% sur un an. La confiance du consommateur en mars, compilée par l’Univ. du Michigan, a fléchi à un creux de 4 mois. Enfin, la production manufacturière a baissé (-0,3%) en février, pour le 3e mois d’affilée. Les investisseurs anticipent que la Fed ôtera le terme « patience » de son communiqué le 18/03, qui signifie « pas de hausse de taux directeur lors des 2 prochaines réunions de la Fed ». Cet ajustement de sa communication ne devrait pas entraîner de hausse de taux « automatique », cette dernière dépendant de l’évolution des données économiques.

 
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