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Cumul Emploi – Retraite, qu’en est il ?
Paris , le 2 juillet 2015 – La Cnav (Caisse nationale d’Assurance vieillesse) et la Caisse des Dépôts ont rapproché leurs données pour évaluer les situations de cumul emploi – retraite des fonctionnaires retraités de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales et hospitalières (CNRACL). Les deux institutions publient les résultats de ces travaux 1 dans leurs publications respectives, Cadr@ge n°29 et Questions Retraite &Solidarité – Les études n°12 .
Questions Retraite et Solidarité – Les études, publiée par la direction des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts, observe que, parmi les retraités de la CNRACL ayant pris leur retraite depuis 2004, 11 % ont eu une activité rémunérée en 2012 . Les femmes ont un taux de cumul de 14 % contre 5 % pour les hommes . Lire Questions Retraite & Solidarité – Les études n°12 « Eclairage sur la reprise d’activité des retraités des fonctions publiques territoriale et hospitalière ».
Cadr’@ge , la revue de la Cnav, souligne que pour une partie des retraités de la CNRACL, le cumul emploi – retraite correspond à une poursuite de carrière sous un autre statut, et ce d’autant plus que l’âge de retraite a été précoce. L’étude s’intéresse aux caractéristiques des retraités de la CNRACL qui exercent une activité en tant que salariés du privé en 2012. Comparées aux cumulants du régime général, ces personnes sont plus souvent des femmes et se caractérisent par un niveau de qualification plus élevé et un âge moyen plus faible. Leur situation de cumul correspond plutôt à une continuité de carrière qu’à une transition ou une activité ponctuelle. Lire Cadr@ge n°29, intitulé « Les salariés du régime général retraités de la fonction publique hospitalière ou territoriale : une seconde carrière après la retraite » .
> Source : www.caissedesdepots.fr
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L’absentéisme pour raison de santé : +18 % en 6 ans dans les collectivités locales
Elaboré par les experts de Sofaxis à partir d’un échantillon de près de 370 000 agents CNRACL employés dans 18 500 collectivités, le panorama 2014 délivre des données d’une portée inédite. Outil de référence, cette
édition 2014 détaille l’évolution des indicateurs de mesure parmi lesquels trois indicateurs essentiels : la durée des arrêts, leur fréquence et le nombre d’agents concernés.
Cette édition présente également les coûts et les typologies d’arrêts ainsi que les critères d’influence sur les absences, tels que l’âge ou la taille des collectivités.
Des interventions d’experts, délivrant leur analyse et leur expérience en matière de prévention des risques professionnels et d’amélioration de la santé au travail, viennent enrichir cet ouvrage.
Extraits:
Le taux d’absentéisme, indicateur de gravité qui mesure la part du temps perdu en raison des absences, est en constante augmentation depuis 2007.
Après une forte évolution (+ 6 % entre 2007 et 2009 et + 5 % entre 2009 et 2010), le taux d’absentéisme progresse de façon constante d’environ 2 % par an depuis 2010.
Ainsi, toutes natures d’arrêts confondues, il progresse de 18 % en 6 ans et s’établit à 8,7 % en 2013.
Ce qui signifie qu’une collectivité qui emploie 100 agents titulaires a en moyenne constaté sur un an l’absence de près de neuf d’entre eux pour raison de santé.
Le taux d’absentéisme progresse de 18 % en 6 ans
La maladie ordinaire concentre la part la plus importante des jours d’arrêt. Elle est ainsi le premier contributeur au taux d’absentéisme : sa part varie entre 41 et 45 % chaque année. La longue maladie/longue durée représente, quant à elle, environ un tiers du taux d’absentéisme global (entre 32 et 36 %).
C’est l’accident du travail qui affiche la plus forte progression : + 48 % en six ans. L’augmentation de la durée des arrêts, la meilleure prise en compte de la maladie professionnelle et le vieillissement de la population expliquent en grande partie ce phénomène.