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Une action de la BCE très probable dès juin – Note de conjoncture de Federal Finance
Retrouvez l’actualité des marchés financiers de la semaine synthétisée par les experts financier de Federal Finance, spécialiste des métiers de la gestion d’actifs au sein du Crédit Mutuel Arkéa…
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La BCE réitère sa vigilance face à tout risque de déflation
Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA
Les partis pro-européens resteront majoritaires au Parlement de Strasbourg, malgré la forte poussée des « eurosceptiques »
Zone euro : la BCE étudie toutes les options pour éviter le développement d’une « spirale des prix négative »
A l’approche de la réunion très attendue de la BCE le 5 juin, Mario Draghi a réitéré ce lundi sa « vigilance » par rapport à l’évolution des prix en s’inquiétant du risque de voir « une spirale négative » s’enraciner en Zone euro. Il estime que l’inflation devrait rester basse et indique que la BCE est prête à mettre en œuvre toutes les mesures, y compris un programme d’achat d’actifs « à grande échelle ». Selon les analystes, l’option la plus probable est la baisse de 0,10 à 0,15 % des 3 taux directeurs de la BCE. Les agences de notation prennent en compte le redressement des économies du sud de l’Europe. Standard and Poor’s a relevé d’un cran à BBB la note de l’Espagne, assortie d’une perspective stable, en mettant en avant les meilleures perspectives économiques et budgétaires et l’amélioration de la compétitivité. L’agence prévoit 1,6% de croissance moyenne du PIB entre 2014 et 2016, contre 1,2% précédemment. S&P salue également les réformes visant à libéraliser le marché du travail, même si le chômage demeure massif. Par ailleurs, Fitch a remonté de B- à B (catégorie spéculative) la notation de la Grèce, avec une perspective stable, justifiée par une amélioration de la politique des finances publiques. La forte progression des partis eurosceptiques aux élections européennes dans de nombreux pays ne semblant pas en mesure de bouleverser l’équilibre au sein du futur Parlement, les taux des emprunts souverains dans le sud de l’Europe et en Irlande se détendent nettement après une phase de correction.
États-Unis : la Fed envisage la « normalisation » de sa politique monétaire
La politique monétaire américaine va rester très accommodante mais le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (FOMC) des 29 et 30 avril révèle que la Fed commence à réfléchir à une « normalisation », tout en indiquant qu’aucune décision n’a été prise. Les responsables de la Fed sont confiants sur la conjoncture américaine, mais ils estiment que l’économie n’a pas encore pris la direction d’une croissance soutenue. La Fed étudie plusieurs approches destinées à relever les taux courts, dans le cadre d’une « planification prudente ». La Banque centrale ne précise ni le calendrier, ni le point de départ et les modalités de cette normalisation, qui n’est pas proche, mais le dénouement du programme de rachats d’actifs et de la politique de taux proches de zéro sont maintenant clairement pris en compte.
L’approche prudente de la Fed vise à éviter une « sur-réaction » des marchés à un futur durcissement de la politique monétaire.
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La FED réfléchit à une « normalisation » de sa politique monétaire
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Macro : Royaume-Uni : La croissance du PIB du 1er trimestre a été confirmée à +0,8%, portée par l’investissement (+8,7% sur un an) et la consommation des ménages (+2,1% sur un an). En avril, les ventes au détail ont poursuivi leur forte progression, à +1,3% sur le mois, + 6,9% sur un an. Par ailleurs, les prix à la consommation ont augmenté plus que prévu en avril, de 0,4% sur le mois et de 1,8% en rythme annuel. L’inflation avait fléchi jusqu’à 1,6% fin mars, à son plus bas niveau depuis 4 ans. La hausse des coûts de transport et des carburants explique en grande partie ce rebond et les prix immobiliers affichent toujours une forte poussée, de 8% sur un an à fin mars. Le retour de l’inflation sous les 2% depuis le début de l’année permet à la Banque d’Angleterre de maintenir son taux directeur à 0,50% et de repousser la date d’un durcissement de sa politique monétaire, alors que la croissance devrait dépasser les 3% en 2014.
Change : En conséquence, la livre sterling continue sa remontée pour retrouver son plus haut vis-à-vis de l’euro depuis janvier 2013 sous les 0,81.
Marchés de taux & crédit : Zone euro : Le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (FOMC) les 29 et 30 avril n’a pas révélé de surprises, la politique monétaire demeurant très accommodante. Cependant, la Fed commence à réfléchir à une « normalisation », tout en indiquant qu’aucune décision n’a été prise. Les responsables de la Fed sont confiants sur la conjoncture américaine, mais ils estiment que l’économie n’a pas encore pris la direction d’une croissance soutenue. Le marché du travail se redresse mais les pressions salariales restent faibles. La Fed étudie plusieurs approches destinées à relever les taux courts, dans le cadre d’une « planification prudente ». La Banque centrale ne précise ni calendrier, ni le point de départ et les modalités de cette normalisation, qui n’est pas proche, mais le dénouement du programme d’assouplissement quantitatif et de la politique de taux proches de zéro sont maintenant clairement pris en compte.
Marchés actions : Les indices boursiers évoluent à des niveaux élevés, soutenus par des taux d’intérêt bas et des résultats trimestriels qui ont en moyenne dépassé les attentes.
Matières premières : Après 10 ans de négociations, la Chine et la Russie ont signé un accord très important de fourniture de gaz, qui assure à la Chine pendant 30 ans un approvisionnement de 38 Md de m3 par an, pour un montant total estimé de 400 Md de dollars. Un nouveau gazoduc sera contruit à cet effet.
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Zone euro : inflation confirmée à 0,7% en avril
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Zone euro : une croissance portée par l’Allemagne
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Des taux de croissance globalement décevants au 1er trim. 2014 en Zone euro suscitent le retour de la prudence des investisseurs
La faiblesse des taux de croissance de la plupart des pays de la Z.E, pour le 1er trim. 2014, a surpris les investisseurs, à l’exception notable de l’Allemagne. Ainsi, la croissance du PIB de l’ensemble de la Z.E s’est révélée inférieure aux attentes, à +0,2% contre +0,4% prévus et +0,2% au trim. précédent. Hormis l’Allemagne, qui a connu une progression robuste (+0,8%), plusieurs pays ont enregistré une stagnation (France) voire une contraction de leur activité lors des 3 premiers mois de 2014 : Italie -0,1%, Pays-Bas -1,4%, Portugal -0,7%, Grèce -0.3% et Finlande -0,4%. Cette dernière est même retombée en récession. A l’inverse, l’Espagne avait déjà publié fin avril son taux de croissance trimestriel le plus dynamique depuis 6 ans, à +0.4%.
La croissance allemande au 1er trim. a augmenté plus que prévu (+0.7%) et doublé par rapport au trim. précédent, à la faveur d’une hausse de la consommation des ménages et des dépenses publiques, de même que de l’activité soutenue du secteur du BTP (hiver doux). Le commerce extérieur a en revanche pesé sur la croissance outre Rhin.
La croissance française est ressortie nulle au 1er trim. Seul le restockage a contribué positivement à la croissance (+0.6%), les dépenses des ménages, de même que l’investissement des entreprises, s’étant contractés de 0.5%, tandis que le solde extérieur retranchait 0.2% de croissance à l’activité française.
En parallèle, de nombreux membres de la BCE se sont exprimés la semaine dernière, à la suite de la réunion de politique monétaire du 8/05, s’efforçant d’orienter les anticipations des investisseurs quant aux potentielles décisions du Conseil des gouverneurs le 5/06. Une panoplie de mesures semble à l’étude, d’après E. Nowotny et P. Praet, parmi lesquelles figurent (1) une baisse du taux de refinancement de la BCE à 0.15%, (2) une baisse du taux de dépôts, qui deviendrait alors négatif, (3) de nouveaux prêts à L.T à destination des banques, cette fois conditionnels (distribution de crédits aux PME ?), (4) un rachat de créances bancaires sous forme de titres financiers (J. Weidmann). Le Président de la Bundesbank apparaît toujours opposé à des achats massifs d’obligations d’Etat de la Z.E et P. Praet estime qu’un rachat d’actifs par la BCE ne serait implémenté qu’en cas de nette dégradation de l’évolution de l’inflation et de la conjoncture en Z.E.
Ce discours accommodant de membres de la BCE a conduit les taux d’Etat à 10 ans espagnols et italiens vers de nouveaux records le 14/05 à respectivement 2.85% et 2.91%. La faiblesse inattendue de la croissance en Z.E, connue le 15/05, a provoqué leur rebond brutal au-delà des 3%, tandis que les obligations à 10 ans allemandes et françaises, jugées plus sûres, chutaient à des plus bas d’un an. En outre, l’Euribor 3 mois (0.336% 0.318%) a poursuivi son reflux pendant la semaine, à l’instar de l’Eonia (0.22% 0.16%).
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