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Développement économique : la nouvelle agence doit être créée avec les Régions

Source ARF

Développement économique : la nouvelle agence doit être créée avec les Régions

L’agence nationale de développement économique dont la création a été annoncée aujourd’hui par le président de la République doit être un outil commun entre l’Etat et les Régions, pour la création et la croissance des entreprises sur tous les territoires.

Les Régions partagent l’ambition de développement économique de tous les quartiers fixée à cette agence, après les événements tragiques de début janvier.

Elles le partagent d’autant plus qu’elles agissent déjà fortement pour la création d’entreprises et le développement des PME et ETI partout sur leur territoire. Elles y consacrent chaque année plus de 2 milliards d’euros, contribuant ainsi à réduire les fractures territoriales.

Leur rôle majeur doit être encore renforcé par le projet de loi Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) examiné à partir du 17 février par l’Assemblée nationale. Ce texte leur donne notamment la compétence exclusive sur les aides directes aux entreprises.

La nouvelle agence créée par l’Etat doit donc réunir les moyens de l’Etat et les Régions pour cette mission essentielle : offrir les mêmes chances en matière d’emploi à tous les citoyens de la République et une espérance à tous nos jeunes.

Aux côtés de Bpifrance et de la Caisse des dépôts et consignations dont le Président de la République a annoncé leur participation à la création de cette nouvelle agence, les Régions doivent être étroitement associées à sa gouvernance et au choix de ses orientations stratégiques. Faute de quoi, cette agence ne serait qu’une structure de plus, qui doublonnerait avec les moyens mis en œuvre par toutes les Régions pour assurer le développement économique de leur territoire et l’accompagnement des PME et ETI, au risque de gaspiller l’argent public et d’être inefficace.

étroitement associées à sa gouvernance et au choix de ses orientations stratégiques. Faute de quoi, cette agence ne serait qu’une structure de plus, qui doublonnerait avec les moyens mis en œuvre par toutes les Régions pour assurer le développement économique de leur territoire et l’accompagnement des PME et ETI, au risque de gaspiller l’argent public et d’être inefficace.

Aquitaine: 40 actions de coopération avec l’Euskadi

Iñigo Urkullu et Alain Rousset. Photo Jean-Pierre Bost
Iñigo Urkullu et Alain Rousset. Photo Jean-Pierre Bost

Le plan stratégique 214-2020 de l’Eurorégion Aquitaine-Euskadi vient d’être adopté.

Iñigo Urkullu, président du Gouvernement basque et président du Groupement Européen de Coopération Territoriale (G.E.C.T.) « Eurorégion Aquitaine-Euskadi », et Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, l’ont présenté ensemble, ce vendredi 19 décembre 2014.

L’Eurorégion Aquitaine-Euskadi vise à faire émerger de grands projets de part et d’autre de la frontière dans les domaines des transports et de la croissance durable et de contribuer par ailleurs au développement de l’identité euro-régionale.
Son siège se situe à Hendaye (64 – Pyrénées Atlantiques).

Le plan 2014-202 définit la stratégie commune d’un espace de plus de 5,5 millions d’habitants, dans une perspective européenne.
Il a été adopté par l’Eurorégion à l’issue d’un processus d’élaboration interactif : enquête auprès des acteurs de la coopération territoriale, entretiens ciblés, six groupes de travail thématiques et deux consultations publiques.

40 actions composent le plan 2014-2020. Elles sont regroupées en 4 axes :

La citoyenneté eurorégionale

Elle passe par le soutien aux langues minoritaires de l’Eurorégion et en particulier l’Euskara, comme patrimoine et langue commune. Ainsi, la culture constitue un élément prépondérant de la coopération basque, avec en point d’orgue la désignation de San Sebastian comme Capitale européenne de la culture en 2016 (Donostia-San Sebastian 2016).
Des rencontres scolaires, culturelles et sportives permettront de développer les échanges entre jeunes aquitains et basques.

Économie de la connaissance, innovation et compétitivité des entreprises

Au centre de cet axe, se trouve le projet de campus eurorégional (lire notre article du 19/11/2014) ainsi qu’un Erasmus eurorégional facilitant à la fois la mobilité des étudiants, des professeurs et du personnel administratif.

La structuration de la coopération se fera à travers une stratégie eurorégionale d’innovation et la promotion de la coopération entre les entreprises de l’espace eurorégional (start up, pépinières, fablab, innovlab). Ainsi, la mobilité des salariés, les formations professionnelles et les opportunités d’emploi seront encouragées.

Un territoire durable

Faciliter les déplacements à l’intérieur de ce territoire, créer de nouveaux services, favoriser l’intermodalité constituent les axes stratégiques de promotion d’un modèle eurorégional de mobilité durable.

En matière environnementale, la conservation et la valorisation des espèces, la promotion d’une agriculture biologique et de qualité ainsi que le développement d’un tourisme de proximité sont encouragés.

Une gouvernance ouverte

Les agents de la coopération transfrontalière pourront intervenir au travers des forums de réflexion.
Enfin, le renforcement de l’image et de la présence de l’Eurorégion permettront à tous de mieux connaître ce groupement de coopération européen.

Un séminaire le 22 janvier 2015 sur l’Économie circulaire dans les territoires

source : site ARF

Quel rôle peuvent jouer les élus et les acteurs publics pour l’économie circulaire dans les territoires? Un séminaire organisé en partenariat avec l’ARF répondra à cette question le 22 janvier 2015 à Bercy.

Le modèle linéaire «produire, consommer, jeter» est à bout de souffle. Dépendance vis-à-vis de ressources non renouvelables, raréfaction et hausse des prix de l’énergie et des matières premières, augmentation des pollutions et des déchets, rupture de l’équilibre des écosystèmes, exigent une refonte de nos modèles de production et de consommation, pour une utilisation plus efficace des ressources.

La transition vers une économie circulaire, incluse dans le projet de loi pour la transition énergétique, prône l’écologie industrielle et la conception écologique des produits, l’allongement de leur durée de vie, leur réemploi ou réutilisation, la réduction des déchets et l’amélioration du recyclage. Ce nouveau modèle, qui appelle à la coopération de tous, acteurs publics et privés, État et collectivités, entreprises et citoyens, dans les territoires, est porteur de créations d’emploi, d’innovations, de compétitivité pour les entreprises.

Au travers d’exposés d’experts, de témoignages d’acteurs et d’échanges d’expériences, cette conférence vise à favoriser la mise en œuvre concrète et la diffusion dans les territoires des initiatives en faveur de l’économie circulaire. Elle s’adresse notamment aux collectivités territoriales et à leurs élus, aux chambres consulaires, aux services de l’État, en particulier les services déconcentrés régionaux ou départementaux.

Cette journée est organisée par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’énergie et le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, l’IFORE et l’IGPDE, en partenariat avec l’ADEME et l’Institut de l’économie circulaire et avec le soutien des associations représentatives des collectivités territoriales et de leurs élus, dont l’ARF.

Lien pour vous inscrire

Le programme de la journée

ARF: Lancement du Réseau rural national 2014-2020

Le séminaire, accueilli par la Région Auvergne, en présence de plus de 500 participants a fait une large place au débat en donnant la parole à de nombreux représentants et acteurs du partenariat national (élus, représentants socio-économiques, représentants associatifs….).

Les nombreux échanges, notamment dans le cadre de trois grandes tables-rondes, ont permis d’identifier plusieurs orientations de travail du réseau pour les prochaines années telles que par exemple:

  • le resserrement du lien social dans les territoires ruraux, enjeu majeur pour l’avenir de ces territoires;
  • la nécessaire articulation et complémentarité entre les territoires urbains et ruraux;
  • l’exploitation des potentialités en matière de diversification économique des territoires ruraux.

Ces orientations seront naturellement complétées et enrichies au cours des prochaines années via notamment l’apport des résultats des travaux menés dans le cadre des réseaux ruraux régionaux.

Le séminaire co-organisé par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, le Commissariat général à l’Egalité des territoires et l’ARF, s’est tenu dans le contexte de la nouvelle programmation des fonds européens pour 2014-2020,  et notamment du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), dont l’autorité de gestion à été transférée par l’Etat aux Régions depuis le 1er janvier 2014.

 

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Orientation: le service public régional généralisé le 1er janvier 2015

François Bonneau, président de la Région Centre et de la Commission Education de l’ARF, a signé le 28 novembre 2014 au nom des Régions l’accord-cadre sur le service public régional de l’orientation (SPRO), avec les ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,Najat Vallaud-Belkacem, et de la Jeunesse, des Sports et de la Ville, Patrick Kanner.

Le SPRO, institué par la loi du 5 mars 2014  sur la formation professionnelle, vise à « offrir aux usagers unmeilleur service, en mettant leur intérêt au cœur même du dispositif », a salué François Bonneau lors de la signature sur l’agora Onisep au Salon  européen de l’Education.

Les citoyens venus témoigner de leurs difficultés ont apprécié. « Aujourd’hui l’orientation c’est un calvaire pour les jeunes », a remarqué l’un d’eux. Entre les dizaines, voire les centaines d’organismes spécialisés, les jeunes ne savent souvent pas où aller.

Pas plus de deux portes à pousser

« Pour les Régions, c’est une nouvelle responsabilité. L’enjeu n’est pas de se substituer aux acteurs existants mais de créer les conditions de leur mise en réseau effective. La valeur ajoutée attendue est de mieux prendre en compte les besoins de l’usager: pas plus de 2 portes à pousser quelle que soit la structure à laquelle il s’adresse », a expliqué le président de la Commission Education de l’ARF. Lire la suite

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