Archives de Catégorie: Habitat
La Fédération des OPH et la Fédération des ESH s’engagent ensemble dans un « Manifeste pour une relance socialement juste » @federationOPH @federationESH
Source : Fédération des OPH

La Fédération des Offices Publics de l’Habitat et la Fédération des Entreprises Sociales pour l’Habitat s’engagent ensemble dans un « Manifeste pour une relance socialement juste » . Dans le cadre de la démarche « Utiles ensemble » impulsée par l’Union sociale pour l’habitat avec toutes ses fédérations HLM, les deux grandes familles locatives du Mouvement HLM ont décidé de travailler ensemble sur leur vision des mesures à prendre pour faire face à la situation exceptionnelle que connaît le pays.
Dans le cadre de la démarche « Utiles ensemble » impulsée par l’Union sociale pour l’habitat avec toutes ses fédérations HLM, les deux grandes familles locatives du Mouvement HLM ont décidé de travailler ensemble sur leur vision des mesures à prendre pour faire face à la situation exceptionnelle que connaît le pays. Au regard de la situation économique actuelle, en tant qu’acteurs de la cohésion économique et sociale, les deux fédérations entendent se mobiliser fortement au sein de l’USH pour être au rendez-vous de la relance. Elles ciblent prioritairement le renforcement de l’accompagnement social des locataires et l’insertion des jeunes et des plus fragiles.
Au travers de ce travail commun fécond, les deux grandes Fédérations locatives de l’Union sociale pour l’habitat formulent des mesures à mettre en œuvre pour relever les défis d’une relance socialement réussie et écologiquement responsable.
Pour répondre à l’urgence, elles proposent une accélération massive des investissements dès 2020 et pour une période de trois ans (2021-2023) en termes de réhabilitations et de constructions.
Pour y arriver, les organismes de logement social demandent un engagement fort de la part de l’État et de tous ses partenaires et notamment la Caisse des Dépôts et Action Logement…
Le Sénat rétablit l’indexation des APL et supprime le délai de carence @BanqueDesTerr
Source : Banque des Territoires

Fait assez inhabituel, le Sénat a adopté en première lecture, le 4 juin, une proposition de loi émanant du groupe communiste (CRCE) et « visant à garantir l’efficacité des aides personnelles au logement ». Si l’exposé des motifs ne manque pas de faire allusion à la « provocation sociale » de la réduction de cinq euros des APL à l’été 2017, la proposition présentée par Cécile Cuckierman, sénatrice de la Loire, ne cherche pas à supprimer cette réforme, mais apporte divers aménagements au dispositif général des APL.
Après son passage en commission des affaires économiques, la proposition de loi, rapportée par Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice (LR) des Alpes-Maritimes, a toutefois été amputée de deux de ses quatre articles. Une position confirmée en séance publique. La première disposition adoptée par le Sénat est la plus symbolique, puisqu’elle abroge une mesure également très contestée : la suppression de l’indexation des APL. L’article 200 de la loi de finances pour 2020 fixe en effet à 0,3% la revalorisation des APL pour cette année (soit une économie de 170 millions d’euros pour le budget de l’État). Depuis 2008, les APL étaient en effet indexées sur l’indice de référence des loyers (IRL). Mais, en 2018, cette indexation a été supprimée pour trois ans, avec une absence de toute revalorisation la première année et une revalorisation de 0,3% en 2019 (pour un IRL en hausse de 1,53%) et en 2020. Dans son rapport, Dominique Estrosi-Sassone estime que « le coût de l’indexation n’est pas négligeable mais doit être rapporté aux économies réalisées par le gouvernement sur les aides au logement depuis 2017 et aux populations visées, qui sont celles qui ont les revenus les plus faibles ».
La seconde mesure adoptée consiste en la suppression du délai de carence d’un mois entre la première demande d’APL et le mois de son versement effectif. Ce mois de carence a été instauré en 1995 dans un souci d’harmonisation, car la même disposition s’applique à l’ensemble des prestations familiales depuis 1983. Elle fait toutefois déjà l’objet d’un certain nombre d’exceptions, par exemple pour les bénéficiaires de minima sociaux, les jeunes ou travailleurs migrants logés en foyers, les personnes sortant d’hébergement ou celles dont le précédent logement a fait l’objet d’un arrêté d’insalubrité ou de péril…
3F : les lits mobilisés pour les soignant·es trouvent une nouvelle vie @3F_Officiel @CroixRouge @A_U_V_M @ActionLogement
Source : Groupe 3F

En mars dernier, Immobilière 3F avait monté l’opération « Un lit pour nos soignant∙es », consistant à mettre à leur disposition gratuitement un logement situé à proximité de leur lieu de travail, hôpital ou Ehpad. Pour cette initiative, 75 lits et 15 frigos avaient été offerts par Ikea France pour meubler les appartements. Avec le déconfinement, ces lits et frigos trouvent une nouvelle utilité sociale : ils ont été remis à la Croix‐Rouge et à l’association AUVM.
- Prolonger l’utilité sociale de l’opération « Un lit pour nos soigant∙es »
Dès le début du confinement, Immobilière 3F avait proposé à des hôpitaux de mobiliser gratuitement son parc de logements au profit des personnels soignants. 45 appartements, représentant un total de 75 lits, avaient ainsi été mobilisés dans 16 communes d’Ile‐de‐France.
Les logements 3F avaient été meublés par la société Move & Rent, actrice de l’économie circulaire spécialisée dans la location de mobilier neuf, grâce à l’aide d’Ikea France qui avait fait don de 75 lits et de 15 frigos.
Avec le déconfinement, les soignant∙es ont quitté les appartements. Ces derniers retrouvent leur usage habituel, avec les locataires désigné∙es qui emménagent progressivement…
La RIVP agit pour une meilleure insertion professionnelle @_RIVP_
Source : RIVP

La RIVP, dans le cadre de sa démarche RSE, soutient l’insertion par l’activité économique. Pour réaliser cette ambition, La RIVP a passé un marché pour être accompagnée dans la mise en œuvre, le suivi et le respect de clauses d’insertion dans ses marchés de travaux et de services. Cette envie d’agir pour les personnes éloignées de l’emploi est d’autant plus important compte tenu du contexte économique, de la hausse récente du chômage et du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité avec la crise du Coronavirus.
Dans le cadre de la structuration de ses achats responsables, la RIVP s’est fixée comme objectif d’investir environ 1 M€ de prestations annuelles à des SIAE (Structures d’insertion par l’activité économique) via des marchés « réservés » et d’étudier au cas par cas pour les autres la possibilité de prévoir la réalisation d’heures d’insertion. « L’ambition de cette politique est d’avoir un réel impact à la fois pour la RIVP mais aussi et surtout pour les hommes et femmes très éloignés de l’emploi afin de faciliter leur insertion sociale et professionnelle » explique Mehdi Chaabane, chef de projet Innovation et RSE. « Par conséquent, l’idée est de fixer des objectifs réalistes, d’en assurer le suivi et d’être en mesure d’en évaluer les résultats » ajoute-t-il...