Archives Mensuelles: octobre 2016
Interview : Emmanuel Couet, président du Fonds national des aides à la pierre (FNAP)
Les deux premiers conseils d’administration du FNAP (Fonds national des aides à la pierre) ont permis à l’ensemble des parties prenantes – État, bailleurs sociaux et élus – de « prendre [leurs] marques » et d’achever la programmation 2016 « sans bousculer ni fragiliser ce qui était déjà engagé en région », se félicite son président, Emmanuel Couet dans un entretien accordé à AEF en marge du 77e Congrès Hlm. Prochain objectif : constituer d’ici le mois de novembre « une doctrine sur l’emploi des crédits » pour les années à venir. Un calendrier « très exigeant » en parallèle du débat au Parlement sur le PLF 2017, présenté mercredi 28 septembre, qui prévoit seulement 200 millions de crédits de l’État pour le FNAP, contre 250 millions l’an dernier. Emmanuel Couet se dit « mobilisé » pour que l’engagement de financement à parité entre État et bailleurs à 250 millions d’euros soit tenu.
AEF : Vous avez été nommé à la tête du FNAP fin juillet, quel bilan tirez-vous de ses premiers mois d’existence ?
Emmanuel Couet : La ministre du Logement et de l’Habitat durable Emmanuelle Cosse a installé le Fonds national d’aide à la pierre [le 23 août 2016, lire sur AEF] et je pense qu’à l’issue des deux premiers conseils d’administration, chacun a pu prendre ses marques. Il y a déjà eu des débats très riches entre les trois composantes de l’institution que sont l’État, les bailleurs sociaux et les élus des collectivités et du Parlement et je suis plutôt satisfait des conditions d’installation de cet établissement public. Nous avons achevé la programmation 2016 sans bousculer ni fragiliser ce qui était déjà engagé en région, car chacun avait à coeur de consolider ce qui était déjà lancé…en savoir plus…
Un Campus mondial de la mer inauguré à Brest durant la Sea Tech Week
Sous le signe du Big Data
Le Big Data forme la colonne vertébrale de cette édition de la Sea Tech Week. Les données numériques sont devenues tellement volumineuses qu’elles révolutionnent les techniques de stockage, de partage et d’analyse mais surtout la vision des scientifiques. Tout l’enjeu consiste à se doter d’outils pour traiter ces masses considérables d’informations afin de mieux observer les océans.
Top départ pour le Campus Mondial de la Mer
La séance inaugurale du 11 octobre signe le lancement officiel du Campus mondial de la mer, projet lancé sous l’impulsion de Brest Métropole, de l’Europôle Mer, du Pôle Mer Bretagne Atlantique et du Technopôle Brest-Iroise. Il rassemble les universités, les écoles d’ingénieurs, les entreprises, les établissements de recherche nationaux et les collectivités territoriales dans une démarche pluridisciplinaire axée sur le développement de la croissance bleue. …en savoir plus …
Redonner confiance en la marque France
Depuis sa modeste 22ème place des nations industrielles perçues comme les plus compétitives au niveau mondial, la France pourrait glisser à la 26ème position d’ici 2020, loin derrière la Chine et les États-Unis. C’est ce qui ressort de l’étude Deloitte Global Manufacturing Competitiveness Index, menée auprès de 550 dirigeants dans le monde, interrogés sur la compétitivité industrielle de 40 pays.
Dans les faits, de nombreux signaux indiquent que notre pays doit impérativement se remobiliser par rapport à la concurrence internationale.
Les indicateurs macroéconomiques tout d’abord : dette publique, taux de chômage, déficit restent à des niveaux trop élevés… Mais c’est aussi la place de la France sur la scène internationale qui pose question : à titre d’exemple, dans l’enseignement supérieur, 17 établissements français sont classés en 2016 parmi les 400 premiers mondiaux (contre 20 en 2015 selon un classement réalisé par Quacquarelli Symonds), tandis que seules 4 entreprises parmi les 100 plus importantes capitalisations boursières mondiales sont françaises aujourd’hui (contre 7 en 2009).
Pourtant, la France continue de peser sur l’échiquier. Sixième économie mondiale, quatrième dans le domaine des services ; septième économie mondiale en termes de productivité horaire du travail, elle dispose de ressources humaines hautement qualifiées, reconnues et recherchées internationalement. Terre d’innovation, elle se tient au sixième rang mondial en matière de dépenses R&D et son expertise dans des secteurs tels que les infrastructures, le luxe, l’énergie, les transports, la finance, la tech n’est plus à démontrer…en savoir plus…
SNI et EDF développent ensemble la smart-city
Le groupe SNI / Grand Paris Habitat souhaite co-développer avec EDF des ensembles immobiliers à la fois intelligents via des services aux résidents (domotique pour le confort et la sécurité, suivi des charges, lutte contre la précarité énergétique, services collaboratifs, etc.) et respectueux de l’environnement (optimisation des services collectifs, mutualisation énergétique, baisse des consommations, énergies renouvelables, etc.).Via un pilotage plus fin des solutions énergétiques et des services associés, le groupe SNI / Grand Paris Habitat et EDF participeront ainsi à la construction de la ville intelligente. Grâce aux nouvelles technologies, des informations relatives à la vie des bâtiments (open data, big data) pourront être exploitées par les autres acteurs de la ville…en savoir plus…
La caution VISALE en pratique
CAUTION LOCATIVE VISALE ÉTENDUEUN ÉLARGISSEMENT AU BÉNÉFICE DE L’ACCÈS AU LOGEMENT DES MOINS DE 30 ANS
Source : NEXITY
Appliqué depuis le début de l’année 2016 mais jugé insuffisamment protecteur, le nouveau dispositif de caution locative Visale a été modifié cet été. Initialement réservé à certaines catégories très ciblées de locataires, il est désormais accessible à la majorité des jeunes âgés de 18 à 30 ans. Une évolution qui concerne autant l’accès à la location vide que meublée, et qui s’inscrit au service de la sécurisation des relations locatives.
UNE AVANCÉE VISALE EN FAVEUR DE L’AUTONOMIE ET DE LA MOBILITÉ DE TOUS LES JEUNES LOCATAIRES FRANÇAIS
A l’issue de 6 mois d’application, l’Etat et les partenaires sociaux ont décidé d’amplifier la portée de la caution locative Visale (Visa pour le logement et l’emploi). Financé par Action Logement, ce dispositif ciblait jusqu’alors essentiellement les jeunes salariés et les actifs précaires. Depuis le 1er septembre 2016, il est dorénavant ouvert à quasiment tous les profils de jeunes locataires :
- Les moins de 30 ans, quel que soit leur statut à l’égard du travail : étudiants, travailleurs indépendants, salariés, en recherche d’emploi… Seuls les étudiants non boursiers rattachés au foyer fiscal de leurs parents ne peuvent en bénéficier ;
- Les salariés de plus de 30 ans embauchés récemment (embauche depuis moins de 6 mois, hors CDI confirmé), pour toute la durée de leur contrat de travail ;
- Les ménages accédant au logement grâce à l’accompagnement d’un service d’intermédiation locative.
Cette évolution devrait permettre à près de 300 000 jeunes de profiter de ce coup de pouce locatif….en savoir plus…


