Archives du 22 octobre 2016
CITALLIOS : stratégie de développement Grand Paris et ANRU @fedepl
Fruit de la fusion de quatre Sem des Hauts de Seine et des Yvelines, Citallios a vu le jour le 7 septembre. Son directeur général, Hervé Gay, explique une stratégie de développement basée sur une offre très élargie de compétences. Objectif : répondre aux attentes des élus locaux, avec notamment les opportunités du Grand Paris et du nouveau programme de l’Anru.
Hervé Gay : »L’objectif de croissance sur les trois prochaines années vise une hausse des recettes de 10%.
Comment est venue l’idée de fusionner les quatre Sem ?
Citallios résulte de la volonté politique de rapprochement des deux départements. Mais ce n’est pas que cela. Il s’agit aussi d’un vrai projet d’entreprise basé sur des valeurs communes et qui s’appuie notamment sur une coopération engagée il y a plus de trois entre la Sem 92 et Yvelines Aménagement sur le site de Vélizy-Villacoublay. D’une situation de concurrence, nous sommes passés à une stratégie d’alliance qui nous a permis de gagner ensemble le marché. Cet état d’esprit explique la fusion des quatre Sem, Sarry 78, Semercli, Yvelines Aménagement et Sem 92.
De quelle façon vous êtes-vous préparé ? …en savoir plus…
L’USINE DU FUTUR : UN RETOUR VERS L’URBAIN ? @iauidf
« L’USINE DU FUTUR » EST UN CONCEPT QUI FAIT BEAUCOUP PARLER. PRÉSENTÉ
COMME LA PLANCHE DE SALUT DE L’INDUSTRIE, LES BOULEVERSEMENTS
QU’IL VA OCCASIONNER VONT MODIFIER LE RAPPORT DE L’INDUSTRIE
ET DE L’USINE À LEUR ENVIRONNEMENT. À PARTIR D’UNE VISION FUTURISTE,
MAIS PAS SI UTOPIQUE, NOUS POUVONS IMAGINER LES CARACTÉRISTIQUES
DE CETTE NOUVELLE USINE, SES NOUVEAUX ENJEUX ET SES BESOINS.
AUTANT DE PERSPECTIVES QUI POURRAIENT À LA FOIS FACILITER ET EXIGER
SON INTÉGRATION DANS L’ÉCOSYSTÈME URBAIN.
En quatre décennies, l’industrie aura vu son poids réduit à seulement 11 % de l’emploi national et 8 % en Île-de-France. Il existe désormais un consensus pour maintenir ce pan de l’économie car il est moteur pour nombre de services aux entreprises, notamment les sites de production des activités à haute valeur ajoutée. L’industrie offre aussi une plus grande diversité de niveaux d’emplois, contrairement aux services, très polarisés autour d’emplois soit hautement qualifiés, soit peu qualifiés. À côté de tendances lourdes, l’émergence et la diffusion du concept d’usine du futur est de nature à favoriser un retour relatif de l’industrie dans les pays avancés, voire dans leurs métropoles, où elle trouvera les ressources pour sa compétitivité.
LES CAUSES SYSTÉMIQUES D’UNE RELOCALISATION RELATIVE DE L’INDUSTRIE
Le raccourcissement des cycles de l’innovation et des délais de mise sur le marché favorisent une relative proximité entre lieux d’innovation et lieux de production, qui interagissent fortement en phase d’industrialisation.
La tendance à la personnalisation toujours plus poussée des produits conduit à réduire les séries et donc ne justifie plus le recours à une sous-traitance lointaine de grande capacité. Ces deux facteurs font également de la réactivité au marché un élément crucial de la compétitivité, ce qui désavantage là encore les longues chaînes logistiques et mène à une fragmentation des lieux de production au plus près des bassins de consommation.
Par ailleurs, selon le Boston Consulting Group, l’avantage compétitif de la Chine, « usine du monde », s’émousse du fait de coûts de production qui progressent sans contrepartie en gain de productivité.
Plusieurs pays dont l’Inde, ou de zones géographiques telles l’Afrique, pourraient se substituer…en savoir plus…