Archives du 20 juin 2016

Paris et l’Etat : accord inédit sur le foncier pour le logement social

Source : Paris.fr

Manuel Valls, Premier ministre, et Anne Hidalgo, Maire de Paris, ont annoncé vendredi un accord foncier inédit en faveur de la production de logement et en particulier logement social.
A l’initiative de Manuel Valls, Premier ministre, et d’Anne Hidalgo, Maire de Paris, les services de l’Etat et de la Ville de Paris travaillent depuis un an à un accord ambitieux sur la modification du Plan local d’urbanisme de la capitale. Il vise à accroître la production de logement dans la capitale, notamment de logement social dans les arrondissements qui sont aujourd’hui en dessous des objectifs fixés par la loi SRU.
Cet accord, qui permettra la création de plus de 2.000 logements sociaux, a été officialisé vendredi, lors d’un déplacement à l’Ilot Saint Germain (7e), un site actuellement occupé par l’Armée de Terre qui va faire l’objet d’une opération foncière alliant production de logement social, création de bureaux pour les entreprises et maintien d’une partie des activités militaires.
Les termes principaux de cet accord sont les suivants :
– L’Etat libérera de façon anticipée les immeubles propriétés de la Ville de Paris correspondant aux casernes Minimes (3e) et Chalvidan (16e), à l’été 2017 au plus tard pour la première et à l’été 2018 pour la seconde.
– L’Etat libérera le site de la caserne Gley au profit de la Ville de Paris. Les places d’hébergement d’urgence permettant la libération de ce foncier seront reconstituées par la Ville de Paris et l’Etat sur d’autres sites.
– L’Etat cèdera à un bailleur social de la Ville de Paris une partie de l’Ilot Saint-Germain (7e), représentant près de 14 000 m2 de surface hors rez-de-chaussée et sous-sol, en vue d’y réaliser des logements sociaux et des équipements publics.
– Paris Habitat va acquérir avant fin 2016 le garage Jean Jaurès (19e), propriété de la Préfecture de Police, pour réaliser 150 logements environ.
– Paris Habitat pourra aussi acheter les deux parcelles du 64-66 boulevard de l’Hôpital et du 9-25 rue des Wallons (13e), pour un programme intégrant 50% de logements sociaux….en savoir plus…

Norbert FANCHON : « il faut une révolution copernicienne »de la Politique du logement

Source : groupe Gambetta

 Par Norbert Fanchon, Président du Directoire du Groupe Gambetta 


Depuis la décentralisation, la politique du logement en France est fondée sur un terrible malentendu : l’Etat a fait le choix d’aider les acquéreurs de logement, et par ricochet les producteurs, plutôt que d’aider les collectivités locales. En fait, tout s’est passé comme si rien n’avait changé depuis que la responsabilité de l’urbanisme leur a été confiée, alors que leurs décisions conditionnent désormais largement la disponibilité foncière, la vigueur de la production et les prix de sortie.
Si les collectivités ont bénéficié pendant trente ans de dotations les incitant à la modération de la fiscalité locale ou encore à ne pas céder leurs emprises foncières à des prix excessifs, cette situation est révolue. La maîtrise des droits à construire et des autorisations, le bénéfice de la taxe foncière et de la taxe d’habitation sont les seules ressources qui restent aux communes. D’ailleurs, le débat est ouvert sur le manque de réalisme du calcul des taxes locales : l’entrée en vigueur de la réforme des bases cadastrales devra bien intervenir un jour pour une opération-vérité sur le patrimoine foncier, bâti et non bâti.
Que faut-il faire en faveur des collectivités pour dynamiser la construction à des prix accessibles? Il importe d’abord de supprimer les aides publiques aux acquéreurs et de libérer les droits à construire. La dépendance aux aides des acteurs est patente. Une illustration : à Nantes, le prix de marché est de 2 500€/m2, grâce au PSLA (prêt social de location-accession) et la TVA à taux réduit. Sur le même territoire, un logement acquis sous le régime fiscal du dispositif Pinel, ne bénéficiant pas de ces avantages, ressort à un prix de 4 000€/m2, l’acquéreur acceptant l’effort du prix à l’entrée, parce qu’il pourra modérer son imposition ensuite. Bref, un marché de dupes : les aides à l’acquéreur, accédant ou investisseur, ne sont là que pour servir d’amortisseur à des prix excessifs.
C’est en zone véritablement tendue qu’il faut accentuer l’effort de construction privée et abonder l’offre locative privée : entre 1995 et 2008, alors que la zone A -marchés à plus fort déséquilibre entre l’offre et la demande-, qui ne comprenait alors que l’Ile-de-France, les Alpes-Maritimes et le Pays de Gex, le nombre de logements locatifs privés n’a crû que de 5%, pendant que l’offre HLM augmentait de plus de 50% pour tenter de satisfaire la demande.
En revanche, on assimile à tort la taille des agglomérations et leur attractivité aux tensions de marché: Aix-en- Provence, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Montpellier ou Nantes sont des villes chères, mais la population parvient à s’y loger, avec, il est vrai, une majoration du taux d’effort. Ce ne sont pas à proprement parler des marchés tendus….en savoir plus

L’appli ALFRED : grand prix  NETEXPLO Change 2016

Source : NEXITY 


Pour la cinquième année consécutive, l’Observatoire Netexplo, en partenariat avec la CCI Paris Ile-de-France et HEC Paris, a organisé le Grand Prix Netexplo pour distinguer l’initiative numérique la plus innovante des grandes entreprises dans les domaines du marketing, de la relation client, de l’innovation produit et service, du management, des ressources humaines, et de la responsabilité sociale et environnementale. A l’issue de la conférence, l’application Alfred développée par Nexity a été élue Grand Prix Netexplo Change 2016 par 300 décideurs et experts du digital présents, parmi les 6 Lauréats Netexplo Change 2016, sur les 77 initiatives captées en 2016. 

Selon Thierry Happe, Cofondateur et Président de Netexplo : « L’application Alfred les a convaincus par sa simplicité et les bénéfices apportés par le digital dans le domaine de l’immobilier des particuliers. Cette innovation traduit parfaitement la maturité acquise en matière de digital par les grandes entreprises françaises, leur capacité à comprendre la culture numérique et en tirer le meilleur profit pour les services à offrir à leurs clients, à l’image de Nexity. »

Depuis un smartphone, l’application Alfred développée par Nexity permet aux clients qui l’utilisent de pouvoir piloter à distance toute la domotique de leur logement (lumière, volets, chauffage, etc .), d’être alerté en cas de fuite, de panne, et de surveiller leurs consommations énergétiques. Mais au-delà de la domotique, Alfred est une application sociale qui propose un fil d’actualités dédiée à la résidence permettant aux copropriétaires d’échanger entre eux, et de se proposer des services (baby-sitting, covoiturage…).  …en savoir plus…

De quelle manière la transition numérique est-elle vécue par les salariés ?


Source : tns-sofres

Notre étude réalisée pour le Réseau ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) établit un état des lieux de la transformation numérique en marche et de ses enjeux et attentes en lien avec la qualité de vie au travail, sur les aspects suivants : 
De quelle manière le numérique impacte-t-il les formes de travail : quelles opportunités et quels risques ?

De quelle manière la transition numérique est-elle vécue par les salariés ?

Comment faire du numérique une opportunité pour améliorer la qualité de vie au travail ?

Voir l’ensemble des résultats ci-dessous :

Des évocations positives associées au numérique
• Interrogés sur ce qu’ évoque spontanément pour eux le terme « numérique » dans leur travail, les salariés restent largement centrés sur les outils : avant tout « ordinateur », puis « informatique », « internet », « tablette », ou encore « technologie » sont les termes qu’ ils citent avec l’ occurrence la plus forte.
• Si les outils sont également présents à l’ esprit des chefs d’ entreprise, les évocations liées au terme « numérique » sont, chez eux, davantage centrées sur les bénéfices du numérique comme la dématérialisation ou la rapidité : un état d’ esprit structurant pour la suite, où, nous le verrons, les chefs d’ entreprise se montrent systématiquement plus enthousiastes que les salariés à l’ égard du numérique en entreprise.
• Les évocations du terme « numérique » sont majoritairement positives, puisque 60% des salariés estiment que ce terme évoque aujourd’hui quelque chose de positif dans leur travail. A noter que 29% d’ entre eux estiment que ce terme évoque quelque chose de ni positif, ni négatif, signe d’ une relative ambiguïté du rapport au numérique pour certains et, qu’ au final, seuls 6% estiment que le terme « numérique » évoque quelque chose de négatif dans leur travail. Ce constat se module selon l’ âge : l’ état d’ esprit des salariés les plus âgés est moins positif que celui des plus jeunes au sujet du numérique : le terme numérique évoque quelque chose de positif à « seulement » 55% des 50 ans et +, versus 68% chez les 18-24 ans. Au contraire, les PCS+ et les managers sont les plus enthousiastes (respectivement 70% et 71% de positif).
• Les positions des chefs d’entreprise sont nettement plus tranchées et leur enthousiasme se confirme puisque 88% d’entre eux estiment que le terme « numérique » évoque quelque chose de positif dans leur entreprise, pour seulement 5% qui estiment que les évocations de ce terme sont négatives…en savoir plus : télécharger l’étude…

Réforme d’Action Logement : les nouvelles avancées 

Source : NEXITY 


L’ancien 1 % Logement est en mutation progressive depuis 2009 déjà ! Une longue période de transformation, nécessaire pour réformer cette institution devenue trop complexe, et symboliquement débaptisée. Action Logement, son nouveau nom, est à l’image de ses objectifs actuels : être plus présent auprès des salariés souhaitant accéder à la propriété, et doubler la construction de logements sociaux. Un programme qui sera facilité par le récent projet de loi adopté par le Parlement en mai dernier, autorisant le gouvernement à rationaliser le dispositif.

LE MEILLEUR ACCÈS AU LOGEMENT DES SALARIÉS EN LIGNE DE MIRE


Parmi les principaux objectifs du Ministère du Logement : améliorer la lisibilité des offres d’Action Logement à destination des salariés, qui jusqu’ici recourent de façon inégale aux aides proposées, faute de connaissance suffisante du dispositif. En effet, seuls les salariés des grandes entreprises, disposant de solides services de Ressources humaines, seraient suffisamment informés sur les possibilités de financement offertes. 
À travers la création de 13 comités régionaux, le gouvernement compte mieux informer les employés des TPE/PME, eux aussi éligibles aux aides d’Action Logement. Ils peuvent en effet bénéficier :

– de prêts pouvant financer jusqu’a 30% des projets d’acquisition immobilière, dans le neuf ou l’ancien, majorés pour les primo-accédants à la propriété ou les salariés en mobilité ; 
– de prêts destinés à financer des travaux d’amélioration du logement, d’agrandissement ou d’amélioration de l’efficacité énergétique ;

– d’aides à la location (caution Visale, garantie et avance Loca-Pass)…

UNE POLITIQUE IMMOBILIÈRE DYNAMISÉE, QUI DEVRAIT PERMETTRE DE DOUBLER LA CONSTRUCTION ANNUELLE DE LOGEMENTS

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