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ULTISIM : Vers un modèle intégré transport-urbanisme européen

À la suite de l’appel à propositions du Predit en février 2009, le projet ULTISIM, qui signifie Urban Land Transport Integrated micro-SIMulation model a été retenu. Son objectif est de mettre au point un modèle de simulation de l’interaction « urbanisme  – transport » adapté aux aires urbaines européennes.

Un futur modèle intégré urbanisme – transport (LUTI) européen

L’IAU île-de-France en partenariat avec le Laq-TIP de l’École polytechnique de Turin et Significance, un institut de recherche privé néerlandais, mènent des recherches depuis juillet 2009 sur le futur modèle LUTI européen, en s’appuyant sur le cahier des charges suivant :

  • un logiciel adapté aux conditions de planification européenne ;
  • un logiciel générique, c’est-à-dire comportant une structure de données universelle et des modèles paramétrables ;
  • un logiciel complètement intégré ;
  • un logiciel orienté « utilisateur final », adapté à une utilisation au quotidien.

Ce logiciel se positionne sur un marché encore balbutiant voire quasiment inoccupé, destiné au milieu professionnel : bureaux d’études, agences de transport et d’urbanisme, services techniques de l’État, services de transport et d’urbanisme des villes et des collectivités territoriales…

La recherche est prévue en deux phases : conception et développement

D’une durée de vingt mois, la première phase devait permettre une réflexion approfondie sur les données d’entrée ainsi que sur la méthodologie de développement et aboutir à une conclusion la plus « opérationnelle » possible sur un futur modèle LUTI européen. Elle comprenait trois parties :

  • une description actualisée de l’état de la pratique des modèles LUTI dans le monde ;
  • une réflexion sur les données nécessaires aux modèles LUTI ;
  • la définition des spécifications fonctionnelles du logiciel ULTISIM.

La seconde phase (2011-2012) sera concentrée sur le développement, en particulier sur l’interface homme-machine.

Télécharger la note de synthèse en PDF

Évaluation environnementale des plans de déplacements urbains

Analyse des premières pratiques et préconisations

Un rapport réalisé par le Certu et traitant de l’évaluation environnementale des Plans de Déplacements Urbains (PDU) est paru en juin 2011. Ce document réalise plus particulièrement un état des lieux de la première génération des rapports d’évaluation des PDU. Il analyse les pratiques élaborées dans ce cadre et propose des préconisations en matière de bonne pratique. L’idée est en effet de repérer les thèmes peu ou pas traités, les difficultés rencontrées et les bonnes pratiques déployées dans le but de dégager des préconisations / recommandations.

Pour rappel, le PDU définit les principes d’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement en visant à assurer un équilibre durable entre les besoins de mobilité et de facilité d’accès d’une part et la protection de l’environnement et de la santé d’autre part. Le PDU intègre donc d’ores et déjà des objectifs environnementaux. L’établissement d’un Plan de Déplacements Urbains est obligatoire dans les Périmètres de Transports Urbains inclus dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants (article L1214-3 du Code des transports).

Globalement, le contenu d’un rapport d’évaluation environnemental d’un PDU est le suivant :

  • Présentation résumée des objectifs et contenu du PDU.
  • Analyse de l’état initial de l’environnement.
  • Analyse des incidences notables.
  • Justification des choix retenus.
  • Mesures d’atténuation et dispositif de suivi et d’évaluation.
  • Résumé non technique concernant les modalités d’évaluation.

Sur ce sujet, le rapport du Certu révèle un traitement différencié des thèmes dans l’analyse de l’état initial. Les thèmes déclinés par le Certu et à prendre en compte dans le rapport d’évaluation sont les suivants : la qualité de l’air et la santé, le bruit, les gaz à effet de serre, la consommation d’énergie, la consommation d’espace, le milieu naturel, l’eau, le patrimoine, le paysage et les risques.
Les risques, le patrimoine et la consommation d’énergie sont les thèmes les moins investis. La santé, la qualité de l’air, le bruit et les gaz à effet de serre sont les thèmes les mieux traités.

Télécharger le rapport en PDF (2,65 Mo)

La stratégie européenne et internationale du développement durable

18 juillet 2011
 

À l’initiative du Président de la République, la mise en place d’un grand ministère du Développement durable a permis de regrouper, depuis 2007, plusieurs départements ministériels pour créer une administration puissante et efficace selon un modèle unique en Europe et dans le monde. Le ministère du Développement durable est compétent aujourd’hui en matière d’environnement, de transports, d’énergies, d’urbanisme et de logement, domaines tous marqués, à des degrés divers, par les politiques européennes et les échanges internationaux. Dès juin 2007, le Président de la République a demandé au ministre d’inviter l’ensemble des représentants de la société civile à participer à la définition d’une vision et à l’élaboration d’un projet stratégique pour une meilleure protection de l’environnement – le Grenelle Environnement.

Dans ce cadre, les membres de cinq collèges (État, collectivités territoriales, organisations non gouvernementales, représentants des employeurs et des salariés) ont travaillé sur des thématiques larges, notamment la construction, la biodiversité, les transports, l’énergie, l’agriculture… Le Grenelle Environnement a conduit aux lois Grenelle 1 et Grenelle 2 et a aussi défini les axes stratégiques de l’intervention européenne et internationale de la France dans ces domaines.

Ces orientations ont été complétées en 2009 dans le domaine de la gestion des espaces et des ressources marines par le Grenelle de la Mer… Télécharger la brochure

 
source: http://www.developpement-durable.gouv.fr

Paris Rouen Le Havre Axe Seine : les données essentielles

Ce document est le fruit d’un travail partenarial entre les six agences d’urbanisme du territoire Paris Seine Normandie : Apur (Paris), Aucame (Caen), Audas (Seine aval), Aurbse (Rouen), Aurh (Le Havre) et l’IAU îdF (région Île-de-France).

Il s’inscrit dans le prolongement du colloque « Paris, Rouen, Le Havre : Seine d’avenir » qui s’est tenu le 4 mai 2010 au Havre. En conclusion de cet événement, les trois initiateurs de la rencontre (Bertrand Delanoë, Laurent Fabius et Antoine Rufenacht) avaient donné mandat aux agences d’urbanisme pour produire ensemble un travail de réflexion sur le projet de développement de « l’axe Seine ».

Organisé en quatre grandes thématiques (économie, enseignement – recherche, tourisme, transports et mobilités), ce document est richement illustré par des cartes, des graphiques et des tableaux. Il a pour ambition d’alimenter le débat en mettant en avant les nombreux atouts et les potentialités de développement de ce territoire drainé par la Seine. 

Télécharger l’étude

source: IAU Ile-de-France

Saint-Étienne : une ville en pleine transformation

Osez Saint-Étienne ! Loin des clichés liés à son passé industriel, Saint-Étienne est aujourd’hui une ville en pleine transformation, où il fait bon vivre, étudier et travailler.

Saint-Étienne une ville en pleine transformation, où il fait bon vivre, étudier et travailler.

Depuis plusieurs années, Saint-Étienne est entrée dans une phase de mutation volontariste basée sur la reconversion économique. La qualité de vie est au coeur de cette démarche, qui se décline dans tous les domaines, de l’habitat aux transports, en passant par l’attractivité économique ou la culture.

Entourée d’une nature proche et généreuse – le Parc Naturel Régional du Pilat n’est qu’à un quart d’heure du centre-ville –, Saint-Étienne n’a eu de cesse de multiplier les actions durables pour améliorer le bien-être de ses habitants.

C’est ainsi que grâce à ses deux lignes de tramways et ses vélos en libre-service, les Stéphanois se déplacent de plus en plus en mode doux.

C’est ainsi encore que le stade Geoffroy- Guichard – le célèbre « chaudron » – bat tous les records de France en revêtant sa
toiture de 2 600 m2 de panneaux photovoltaïques, tandis que les espaces verts nouvelle génération offrent une gestion
respectueuse de l’environnement.

Côté urbanisme, la ville se transforme, s’améliore, se modernise, avec la création d’un quartier tertiaire à Châteaucreux,
du campus créatif Manufacture Plaine Achille et, demain, du pôle santé autour du C.H.U..
En parallèle, forte de son label Ville d’Art et d’Histoire pour son patrimoine du XIXe et du XXe siècles, Saint-Étienne continue de valoriser ses monuments et ses bâtiments. Lieux historiques et détails emblématiques de la ville se dissimulent au détour de chaque rue :

  • stucs de toute beauté,
  • larges et hautes fenêtres vestiges du temps des passementiers,
  • immeubles caractéristiques des architectes Lamaizière ou Dalgabio…
  • Sans oublier, à quelques kilomètres de là, le patrimoine Le Corbusier de Firminy, le plus important site réalisé par l’architecte en Europe !


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