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ÉcoQuartiers : Les Epl décrochent les premiers labels

Les premiers labels ÉcoQuartier ont été décernés le 9 septembre par Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du Logement. Neuf des treize lauréats sont des Epl, démontrant la capacité d’innovation de ces entreprises.

L’écoquartier Le Trapèze à Boulogne Billancourt (Saem Val de Seine Aménagement). © H. Abbadie

C’est une nouvelle reconnaissance pour le travail des Entreprises publiques locales. Neuf des treize labels EcoQuartier, les tout premiers décernés, ont été remis le 9 septembre à des Epl¹ par la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement.

En s’appuyant sur leur savoir-faire, et un statut qui combine souplesse du privé, transparence et intérêt général, les Entreprises publiques locales ont insufflé dans l’hexagone une dynamique d’innovation et de développement durable dont bénéficient aujourd’hui de nombreux projets d’aménagement. Les Epl s’étaient déjà distinguées lors des deux Palmarès nationaux EcoQuartier en 2009 et 2011 en représentant plus de la moitié des projets lauréats. Trois d’entre eux, la Zac de Bonne (Grenoble – Sages), l’écoquartier du plateau de Haye (Grand Nancy – Sem Solorem), et la zone de l’Union (Lille Métropole – Sem Ville Renouvelée) avaient même décroché le Grand Prix national.

Une nouvelle étape pour les écoquartiers
Lancé officiellement en décembre 2012, ce nouveau label vise « à encourager, accompagner et valoriser les projets d’aménagement et d’urbanisme durables » jugés les plus remarquables. Il ne peut être obtenu que « lorsqu’au moins 50 % des espaces et équipements publics et  30 % des bâtiments sont livrés ». Parmi la vingtaine de critères d’évaluation retenus par les experts : le pourcentage de logements sociaux, de places de stationnement, ou encore de chaleur produite par les EnR prévu dans l’écoquartier.

Pour le ministère de l’Egalité des territoires, « urbanisme et aménagement doivent s’engager en direction d’une transition écologique ». La démarche ÉcoQuartier, lancée en 2008, veut ainsi promouvoir « des projets exemplaires d’aménagement durable ». Fortement investies dans les deux appels à projets de 2009 (160 dossiers) et de 2011 (394 dossiers), les collectivités ont répondu à l’appel. Elles sont aujourd’hui plus de 500 à avoir rejoint le Club national ÉcoQuartier.

La création du label « achève la phase d’expérimentation de la démarche ÉcoQuartier et inaugure celle de sa consolidation et de son développement sur l’ensemble du territoire », explique le ministère. L’enjeu est important : Les 394 projets de l’appel à projets de 2011 représentent déjà pas moins de 200 000 logements programmés, dont près de 66 000 logements sociaux (31 %). De nouveaux quartiers se préparent à voir le jour dans une dynamique économique, sociale et écologique innovante, sous l’impulsion des collectivités locales, via des Epl.


¹ Les 9 Epl qui ont obtenus le label écoquartiers sont :
Saem Val de Seine Aménagement – Le Trapèze (Boulogne, 92)
Sages – Zac de Bonne (Grenoble, 38)
Siemp – Fréquel-Fontarabie (Paris, 75)
Sela – Zac des Perrières (La Chapelle sur Erdre, 44)
Sedre – Ravine Blanche (Saint-Pierre, 974)
Innovia – Bouchayer-Vialley (Grenoble, 38)
Soreli – Les Rives de la Haute-Deule (Lille, 59)
Serl – La Duchère (Lyon, 69)
Semavip – Claude Bernard (Paris, 75)


Patrick Cros/Naja

Pornic met sa Ria dans la dynamique

Source Servirlepublic.fr
Renouvellement urbain | Pays de la Loire / Loire-Atlantique, Pornic
07.08.2013

Pornic met sa ria dans la dynamique urbaine
L’aménagement de la Zac de la Ria va transformer une décharge et des friches en un nouveau quartier phare de Pornic, trait d’union entre la mer, le port de plaisance et les marais. Investissement : 32,6 millions d’euros, entièrement porté par la Sem Sela, aménageur du projet.

« C’est l’une des opérations les plus structurantes de la commune depuis 20 ans », confie Denis Lochmann, responsable action économique de la Sela, aménageur de la Zac de la Ria. En valorisant sa ria, sorte d’estuaire qui prolonge le port de plaisance, le projet permet la mise en place d’une offre touristique et urbaine innovante tout en créant un trait d’union entre la mer, le vieux port et les marais ». L’ancienne ria de 35 hectares et ses friches industrielles, utilisées en décharge depuis les années 1970, deviennent ainsi l’un des piliers d’une nouvelle stratégie de dynamisation de la station de charme. Au programme, sur la rive gauche : la création d’un complexe touristique avec Casino, salle de congrès, hôtel 4* (100 chambres) et résidence de tourisme de 60 clés. Sur l’autre berge, où se trouvait une ancienne carrière, 300 logements mixtes sont prévus autour d’un parc botanique de 13 hectares ouvert au public depuis le 6 juillet.

« L’objectif est aussi de permettre à des actifs à revenu modéré de résider dans la station », précise Denis Lochmann qui rappelle que 3 500 emplois ont été créés à Pornic au cours des dernières années. Plus d’une quarantaine de logements seront dédiés à du locatif social, tandis que 45 seront proposés en PSLA (prêt social locatif accession), pour permettre à de jeunes ménages de réaliser leur première acquisition dans la commune. En complément, une résidence senior ouvrira également ses portes dans la Zac en 2015.

Un projet complexe
Le lien entre les deux futurs quartiers de la ria sera assuré par une coulée verte avec des cheminements piétons et deux roues. La gare de Pornic, au centre du projet, est maintenue et son accessibilité par les modes doux « a été entièrement étudiée ».

Pour faire aboutir ce projet, la Sela a dû faire face à un dossier complexe, tant au niveau juridique que technique. La loi littoral, par exemple, a demandé trois ans de travail et le passage devant plusieurs commissions avant d’obtenir tous les feux verts nécessaires. La solution utilisée pour la dépollution des postes, avec un travail de tri et de nettoyage sur place, a d’ailleurs été saluée par l’Ademe. « Le transport des surfaces à traiter a été réduit au strict minimum, et les gravats ont été réutilisés pour la voierie et l’aménagement paysager », ajoute Denis Lochmann.

Parallèlement, « un réseau de partenaires investisseurs a été mobilisé » et un portail 2.0 de commercialisation a été mis en place par la Sela pour présenter l’offre des promoteurs associés. « Malgré le contexte immobilier actuel, une solide équipe de promoteurs-partenaires a été constituée pour assurer la livraison des logements diversifiés en adéquation avec le marché », commente le responsable action économique de la Sela. Un « Pornic nouveau » se prépare à voir le jour.

Patrick Cros/Naja

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