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Zone € inflation en légère hausse; bond de l’Eonia : focus sur les marchés

Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

Au terme d’une semaine écourtée aux Etats Unis pour cause de Thanksgiving, les taux d’Etat à 10 ans ont globalement peu varié

Zone euro : la petite hausse de l’inflation à 0.9% en novembre allège la pression qui pesait sur la BCE, avant sa réunion du 5/12

Le chiffre de l’inflation en Zone euro, pour le mois de novembre, était très attendu, après sa chute à 0.7% en rythme annuel en octobre, à un plus bas de 4 ans, qui avait largement incité la BCE à abaisser son taux de refinancement de 25 bp à 0.25% lors de sa réunion du 7/11. Il est ressorti en légère hausse à +0.9% sur un an. De plus, le taux d’inflation espagnol a également progressé de 0% en octobre à 0.3% en novembre. Ces 2 statistiques ont calmé provisoirement les craintes de déflation en Zone euro. Par ailleurs, le taux de chômage en Zone euro en octobre a enregistré sa 1re baisse depuis avril 2011, du record historique de 12.2% en octobre à 12.1%. Il demeure néanmoins à des niveaux très élevés du fait de la faiblesse de la reprise et ne reflète pas la disparité entre les pays (6.9% en Allemagne vs 26.7% en Espagne). Ÿ La situation politique s’est clarifiée en Allemagne et en Italie, la semaine dernière. Au Sénat, les voix conjuguées des élus du mouvement « 5 étoiles » et du Parti Démocrate auquel le Premier ministre E. Letta appartient, ont entraîné l’éviction de S. Berlusconi le 27/11. Le gouvernement Letta a de plus obtenu le vote de la confiance du parlement sur le projet de budget 2014, grâce au soutien des élus (Nouveau Centre Droit), qui ont quitté l’ancien parti de S. Berlusconi. En Allemagne, les dirigeants de la CDU, parti d’A. Merkel, et du SPD sont parvenus à un accord le 27/11, qui sera soumis au vote des 474 000 adhérents du SPD. Les résultats du vote seront connus le 14/12. La CDU a réussi à écarter toute hausse d’impôt pendant 4 ans, tandis que le SPD obtenait l’instauration, au niveau national, d’un salaire horaire minimum à 8.50 € (17% des salariés allemands sont en dessous de ce seuil), à partir de 01/2017. Ÿ L’eonia a bondi à 0.277% le 29/11, en raison des tensions liées au passage de fin de mois. Il devrait se normaliser ce 2/12. L’euribor 3 mois demeurait stable, en parallèle, autour de 0.23 %.

Chine : pas d’effet sur les marchés à ce stade de la zone aérienne d’identification imposée unilatéralement par la Chine

La Chine a imposé une zai le 23/11(remise du plan de vol préalable et identification auprès des autorités chinoises de tout avion survolant la zone) sur un périmètre comprenant les îles Senkaku/Diayou, revendiquées par les 2 nations, ainsi qu’un archipel sud coréen. Soucieux de rappeler la validité du traité de défense mutuelle entre le Japon et les Etats Unis, les Américains ont envoyé 2 bombardiers B52 survoler la zai, sans information préalable de la Chine, qui n’a pas réagi. Le Vice président américain en visite en Asie cette semaine tentera de calmer les tensions.

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Zone € écart croissant entre économies française et allemande : focus sur les marchés

Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

Cette fois, la proche réduction des achats d’actifs de la Fed n’entraîne ni flambée des taux d’Etat ni correction des indices actions

Zone euro : Les indices PMI des directeurs d’achats en nov. confirment l’écart croissant entre les économies française et allemande

Le PMI composite de la Zone euro, qui regroupe les PMI manufacturier et des services, a glissé de 51.9 en octobre à 51.5 en nov., entraîné vers le bas par les PMI français. Le PMI des services français a ainsi replongé en zone de contraction en nov., à 48.8, alors qu’il était repassé en zone d’expansion les 2 mois précédents. De même, le PMI manufacturier s’enfonce davantage en zone de contraction, à 47.8, où il se trouve depuis 21 mois consécutifs. Les PMI allemands, à l’inverse, poursuivent leur hausse en zone d’expansion. Le PMI des services, en particulier, surprend par sa vigueur et se rapproche de ses niveaux de février. Le PMI composite allemand ressort ainsi à 54.3 en novembre. Ÿ L’excédent de liquidités en Z.E est tombé à 159 Md€ la semaine dernière, du fait de la poursuite des remboursements des 2 LTRO par les banques auprès de la BCE. L’ampleur de la hausse de l’Eonia (de 0.079% le 15/11 à 0.132% le 25/11) semble néanmoins suggérer qu’un effet « passage de fin de mois » s’ajoute à celui de la réduction de l’excédent de liquidités, dans un contexte de politique monétaire très accommodante menée par la BCE.

Etats Unis : De nombreux membres de la Fed souhaitent un ralentissement de ses achats mensuels d’actifs lors des prochains mois

ŸLes minutes de la réunion de la Fed des 29 et 30/10 ont révélé que de « nombreux membres » du comité de politique monétaire étaient favorables, lors des toutes prochaines réunions, à une réduction des achats d’actifs mensuels de la Fed, si les conditions économiques le justifiaient. Ils ont tout particulièrement discuté de la communication à ce sujet (calendrier officiel, instauration d’une règle automatique, répartition de la réduction des achats entre les titres d’Etat et les titres adossés au secteur immobilier), afin de prévenir une remontée brutale des taux d’Etat à 10 ans américains. La Fed insiste surtout sur l’absence de lien entre ralentissement de son programme d’assouplissement quantitatif et hausse de taux directeurs. De plus, le passage du taux de chômage sous le seuil des 6.5% n’entraînera pas de hausse automatique du taux directeur.

Autres : Pétrole : Un accord a finalement été conclu entre l’Iran et les pays occidentaux le 24/11, pour une période probatoire de 6 mois. En échange de la limitation de l’enrichissement d’uranium de l’Iran, ce dernier a obtenu un allégement des sanctions à son égard. Le cours du Brent a alors chuté de plus de 3$ par baril à 108$ le 25/11. Il a retrouvé ses niveaux antérieurs à l’accord ce même jour, lorsque les investisseurs ont réalisé que les quotas de production de pétrole iraniens demeuraient et ne remettraient pas en cause l’équation offre et demande à court terme.

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France retomberait-elle en récession ?; USA:Les ventes au détail ont progressé; : focus sur les marchés

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Macro : Ÿ Les enquêtes PMI Markit auprès des directeurs d’achats pour le mois de nov., dans leur version préliminaire, confirment le creusement de l’écart entre l’activité en France et Outre Rhin. Ainsi, le PMI flash composite allemand, reflet de la santé des secteurs manufacturier et des services, a augmenté (53.2ì 54.3), porté par une accélération des 2 secteurs. A l’inverse, le PMI composite flash de la France a chuté (50.5 î 48.5), repassant en zone de contraction (

Change : Ÿ L’€/$ a inscrit ce jour un plus bas d’une semaine à 1.34, en raison du compte-rendu de la réunion d’oct. de la Fed qui semble indiquer un ralentissement prochain de ses achats d’actifs, d’une rumeur selon laquelle la BCE pourrait abaisser son taux de dépôt à -0.1% et des médiocres PMI français.

Marchés de taux et crédit : Le compte-rendu de la réunion de la Fed du 30/10 indique que de « nombreux membres » de la Fed pourraient voter, lors de ses toutes prochaines réunions, en faveur de la réduction de ses achats mensuels d’actifs, si les conditions économiques le justifient. La Fed a discuté de sa communication à ce sujet (règle automatique? calendrier officiel? répartition entre titres d’Etat et titres adossés à l’immobilier…), en vue de prévenir une trop brusque remontée des taux d’Etat à 10 ans américains. Elle a aussi clairement dissocié réduction de ses achats d’actifs et hausse de ses taux directeurs. On surveillera le chiffre de l’emploi de nov., publié le 6/12. En conséquence, les taux d’Etat américains à 10 ans ont regagné 11 pb depuis le 20/10. Ÿ La Chine a annoncé le 15/11, à la suite de la réunion plénière du parti communiste, une série inédite de 300 réformes sociales et économiques à implémenter d’ici 2020, afin de stimuler la demande intérieure.

Actions : Depuis leurs niveaux records, les indices américains saluent les bonnes données économiques, après 3 séances consécutives de recul dans le calme.

Matières premières : Depuis leurs pics d’août, les cours du WTI américain ont chuté de 17% (hausses des stocks) vs -9.2% pour ceux du brent (troubles en Libye, Irak et au Nigéria).

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Zone euro confirme sa sortie de récession; France: le PIB repart en baisse de -0,1 % : focus sur les marchés

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Après l’allocution de J. Yellen, les indices actions américains affichent de nouveaux records, tandis que les taux d’Etat à 10 ans baissent

Zone euro : A +0.1% au 3e trimestre 2013, l’économie de la Zone euro confirme sa sortie de récession, mais ralentit sensiblement

Au 3e trim., l’activité de 3 des 4 plus importantes économies de la Zone semble marquer le pas. En France, le PIB repart en baisse de -0,1 %, après une hausse de +0,5 % au 2ème trim., en raison (i) d’une baisse de l’investissement (-0,6 %), (ii) d’un repli des exportations (-1,5 %) et (iii) d’une faible augmentation de la consommation des ménages (+0,2 %). En Italie, l’activité subit un recul pour le 9e trim. consécutif, également de –0.1%. En Espagne, l’économie est sortie de la récession, mais avec une faible croissance de +0.1%, grâce à la contribution positive des exportations. Si l’Allemagne affiche une plus forte croissance trimestrielle de +0.3%, du fait de la bonne tenue de la demande intérieure, son activité a en revanche ralenti par rapport aux +0.7% du précédent trim. Ÿ L’Irlande sortira, comme prévu, le 15/12 prochain de son programme d’assistance financière de 85 Md€, accordé en 2010. Le gouvernement a finalement décidé de ne pas solliciter de ligne de crédit de précaution de 10 Md€ auprès de ses partenaires européens et espère emprunter entre 6 et 10 Md€ sur les marchés financiers en 2014. A défaut, il pourrait s’appuyer sur une trésorerie de 20 Md€, lui permettant de faire face à ses besoins de refinancement jusqu’à début 2015.

Etats Unis : J. Yellen esquisse une continuité dans la politique de la Fed, sans fournir d’indication quant aux réductions d’achats d’actifs

ŸDevant la Commission bancaire du Sénat, chargée de donner un avis sur sa nomination à la tête de la Fed le 31/01/2014, l’actuelle vice-présidente de la Fed a jugé que le taux de chômage était trop élevé et la reprise fragile. J. Yellen a expliqué qu’un soutien de l’économie est « aujourd’hui le chemin le plus sûr pour revenir à une approche plus normale de la politique monétaire ».  Les taux d’Etat à 10 ans américains ont alors reflété les anticipations de poursuite, à court terme, de l’assouplissement quantitatif et reculé de 9 bp à 2.68% sur la semaine, suivis par les taux d’Etat allemands (-7 bp à 1.68%) et par le taux de swap € à 10 ans, désormais inférieur à 2%, également pénalisés par la faible croissance.
Autres : Chine : Faisant suite au 3e plenum du 18e Comité central du parti communiste, l’exécutif a annoncé le 15/11 une série de mesures destinées à rééquilibrer, d’ici 2020, son économie en faveur de la demande domestique. Il a ainsi, entre autres, annoncé un assouplissement de la règle de l’enfant unique, l’instauration d’une taxe foncière et la création de systèmes locaux de sécurité sociale. En outre, il s’engage à faciliter un mécanisme des prix fixé sur le marché, notamment dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des services et des télécommunications.

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Sortie de récession pour la Zone euro; USA création d’emplois en hausse : focus sur les marchés

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Macro : Ÿ Zone euro : La publication de la croissance du PIB pour le 3e trim., à +0.1% en rythme trimestriel, confirme la sortie de récession de la Zone euro. Cependant, l’activité a ralenti, par rapport aux +0.3% de croissance du 2e trim., pénalisée par un recul de 0.1% des PIB français (vs +0.5% au 2e trim.) et italien, ainsi que par un fléchissement de la croissance allemande à +0.3% (vs +0.7% au 2e trim.). Ÿ Etats Unis : Les créations d’emplois en oct. ont bondi à 204 000, bien au-delà des attentes (120 000), en dépit de la fermeture partielle des administrations fédérales pendant 16 jours. De plus, les statistiques d’août et de sept. ont été révisées en hausse de 60 000 créations de postes au total. Le taux de chômage a en revanche remonté légèrement de 0.1% à 7.3%.

Change : Ÿ L’€/$ n’a pas réussi à dépasser les 1.35, après la publication sur le site de la Fed, le 13/11, du discours que devrait prononcer J. Yellen lors de son audition ce jour devant une commission du Sénat, dans le cadre de sa nomination à la tête de la Fed le 31/01/14. Mme Yellen semble en faveur de la poursuite à court terme du soutien de la Fed à l’économie, alors que le taux de chômage est toujours « trop élevé ». On suivra les questions/réponses au Sénat.

Marchés de taux et crédit : La note souveraine de la France a été abaissée le 8/11 par S&P de AA+ à AA, au motif que les réformes budgétaires et structurelles menées sont insuffisantes. Elle a néanmoins ramené à stable sa perpective, indiquant ainsi qu’un nouvel abaissement est peu probable au cours des 2 prochaines années. La stabilité de l’écart de taux entre les taux d’Etat français et allemand à 10 ans illustre l’absence d’impact de cette décision sur les taux français. Ÿ Lors de la publication de ses prévisions trim. sur l’inflation, la Banque d’Angleterre a constaté que la reprise économique s’était enfin installée et a relevé ses prévisions pour la croissance britannique à 1.6% en 2013 et 2.8% en 2014. En outre, elle juge que l’inflation sera inférieure à 2% début 2015, après son récent recul à un plus bas de 13 mois (2.2% en oct.). Avec une probabilité de 50%, elle estime désormais que le chômage devrait passer sous le seuil des 7% fin 2014 et réaffirme que cela ne déclenchera pas une hausse automatique de son taux directeur. Les marchés anticipent néanmoins une hausse de taux de la Banque centrale au début 2015.

Actions : Les indices américains sont hésitants, dans l’attente de l’audition de J. Yellen, tandis que l’IBEX et le MIB 30 pâtissent des publications de croissance en Z.E.

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