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L’OMC revoit sa prévision de croissance à la baisse
La semaine dernière a été marquée principalement par la publication du compte-rendu de la réunion de la Banque centrale américaine des 15 et 16/03 derniers, ainsi que par l’annonce d’indicateurs macroéconomiques chinois pour le mois de mars. Les minutes de la dernière ré union de la Fed ont une nouvelle fois mis en évidence les dissensions persistantes entre les membres du Comité de politique monétaire. La majorité des membres de la Banque centrale se sont néanmoins montrés inquiets des risques que font peser sur la croissance américaine le ralentissement économique mondial et les développements sur les marchés financiers. Dans ce contexte, le Comité de politique monétaire a donc jugé appropriée son approche graduelle et prudente à l’égard du cycle de relèvement de ses taux directeurs. En Chine, le PMI des services est reparti à la hausse et les réserves de change ont constitué la surprise, en progression en mars ( 10 Md$) pour la première fois depuis novembre dernier.
Les rendements des obligations d’Etat allemandes et françaises à 10 ans se sont rapprochés de leurs points bas historiques de mars 2015, tandis que la BCE débutait la mise en œuvre de l’augmentation à 80 Md$ de son programme d’assouplissement quantitatif annoncée le 10/03 dernier. Les taux à 10 ans allemands sont ainsi tombés le 5/04 à un plus bas de 0.081% en séance, tandis que le Trésor français émettait le 7/04 des obligations à 10 et 15 ans, à un record historique de respectivement 0.43% et 0.97%. A l’inverse, les taux d’Etat portugais ont bondi de près de 50 bp sur la semaine, à un plus haut depuis près de 2 mois. L’agence de notation DRBS a en effet menacé de dégrader la note souveraine du pays en catégorie spéculative, à l’instar des 3 autres principales agences de notation mondiales, du fait de l’instabilité politique. Cette décision interdirait alors à la BCE d’acquérir les obligations portugaises, dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif.
TAUX & CREDIT : L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a de nouveau révisé en baisse sa prévision de croissance du commerce mondial pour 2016, à 2.8 %, vs 3.9% précédemment. Sa toute première estimation pour 2016 s’élevait à 4%. A l’inverse, l’OMC est plus optimiste pour 2017, anticipant, pour la première fois depuis 5 ans, une accélération du commerce mondial à 3.6%
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France : croissance du PIB de + 0,3% au 3è trimestre
Commentaire de marché :
Lundi noir à la bourse de Shanghai
Note de conjoncture de Federal Finance
La semaine passée a été dominée par les turbulences provoquées par le plongeon des bourses chinoises. L’indice de Shanghai a chuté de près de 9% le 24/08, entraînant dans son sillage une correction boursière sur l’ensemble des places internationales. Une accalmie est intervenue en fin de semaine, après les nouvelles mesures d’assouplissement décidées par la Banque centrale chinoise. En deux semaines, la bourse de Shanghai a perdu 18,5%.
La volatilité a été très forte également sur le marché des changes. Lire la suite
L’Eurogroupe parvenu à un accord avec la Grèce-Note de conjoncture de Federal Finance
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Reprise de l’investissement et de l’emploi en France-Note de conjoncture de Federal Finance
La BCE a lancé un programme massif d’achats de titres souverains (QE), très attendu par les marchés, dont l’objectif est de neutraliser les pressions déflationnistes à l’œuvre en Zone euro. Son bilan devrait ainsi s’accroître d’environ 1100 milliards d’euros dans les 2 ans à venir. Le pragmatisme de la BCE a été immédiatement salué par les marchés. Les actions ont fortement progressé, les taux longs souverains et l’euro ont poursuivi leur baisse. La vigueur du mouvement n’a quasiment pas été fragilisée par l’incertitude résultant des élections grecques (25 janvier) remportées par le parti anti-austérité Syriza. La gestion de la situation grecque va cependant faire l’objet d’âpres négociations afin d’éviter qu’elle ne se propage à d’autres pays européens. Aux USA, la faiblesse du prix du pétrole (sous les 50 dollars le baril) et de l’inflation a permis à la FED de confirmer son biais accommodant et continuer à soutenir une économie américaine en meilleure santé. Globalement, et particulièrement en zone euro, de nombreux paramètres sont mieux orientés : contre-choc pétrolier, baisse des taux et de l’euro, assouplissement de la pression budgétaire, intensification des réformes, plans d’investissement (Juncker). Si les risques politiques (Grèce, Espagne, GB) et géopolitiques (Ukraine) réussissent à être circonscrits, les économies des pays développés pourraient, après plusieurs années difficiles, retrouver progressivement le chemin de la croissance.
Aux Etats-Unis, après une croissance très forte au deuxième et troisième trimestres, les derniers chiffres économiques sont un peu plus modérés au quatrième trimestre (+2,6%). La consommation reste bien orientée malgré des ventes au détail décevantes en décembre. Les créations d’emplois sont fortes et la confiance des ménages augmente significativement. L’amélioration du marché du travail devrait finir par soutenir les hausses de salaires cette année. Les indices de confiance dans l’industrie et les services décélèrent également mais restent compatibles avec une croissance du PIB proche de 3%. Les commandes à l’industrie sont moins bien orientées, ce qui se reflète dans les chiffres d’investissement. Du côté de l’immobilier, les chiffres (ventes de logements, mises en chantier …) sont irréguliers mais le potentiel de progression reste élevé. L’inflation chute à +0,7% en décembre du fait de la baisse des prix du pétrole. L’inflation sous-jacente ralentit légèrement à +1,6%.
En zone euro, une légère amélioration des conditions économiques commence à prendre forme. L’octroi de nouveaux crédits arrête de se dégrader et les banques assouplissent progressivement leurs critères d’octroi de crédits bancaires. L’annonce d’un plan massif d’achats d’actifs par la BCE va également participer à un regain de confiance en zone euro. L’indice de confiance globale pour les entreprises se redresse depuis décembre et attient 52,2 en janvier (expansion de l’activité à partir de 50). En Allemagne, les indices de confiance sont également mieux orientés. La bonne santé du consommateur et la forte demande américaine devraient permettre à l’Allemagne de garder son rôle de locomotive de la zone euro en 2015, malgré l’impact de la crise russe. En France, la baisse de l’euro et l’allégement des taxes des entreprises devraient aider les marges à se redresser, étape préalable à la reprise de l’investissement et de l’emploi. L’inflation est passée en territoire négatif en décembre à -0,2% et l’inflation sous-jacente se maintient à +0,7%.
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