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Prévisions de croissance de 0,2 point pour la Zone Euro

A la surprise générale, les conservateurs remportent la majorité absolue au Parlement britannique, à l’issue des élections législatives Zone euro : la Commission européenne a relevé ses prévisions de croissance de 0,2 point pour la Z.E en 2015 (1,5%) et 2016 (1,9%)

• Elle estime que le maintien du pétrole à un niveau bas, la poursuite du recul de l’euro et les politiques budgétaires des pays de l’Union européenne (U.E), à l’impact désormais neutre sur la croissance, stimulent l’activité en Z.E. Les disparités en termes de croissance entre les pays subsistent néanmoins : +1,1% pour la France vs +1,9% pour l’Allemagne en 2015. En outre, la C.E ne prévoit qu’un faible recul du taux de chômage de la Z.E à 11% en 2015 et 10,5% en 2016. Enfin, elle a relevé ses prévisions d’inflation de 0,2 point à +0,1% en 2015 et à +1,5% en 2016. Le gouvernement grec a fait des concessions en termes de privatisations, d’harmonisation du taux de TVA et de collecte d’impôts, à la faveur d’un esprit plus positif des discussions entre le pays et ses créanciers. Il juge néanmoins les mesures exigées en matière de réforme du marché du travail et d’objectif budgétaire inacceptables. En conséquence, la réunion des ministres des Finances européens ce jour ne devrait pas déboucher sur l’autorisation pour la Grèce d’augmenter le plafond de ses émissions de bons du Trésor, alors que ses finances sont tendues, après le remboursement de 750 M€ au FMI. En outre, l’abaissement par le gouvernement grec de ses prévisions de croissance pour 2015 de 2,9% fin 2014 à désormais « au moins 0,8% » devrait accentuer ses difficultés financières (moindres recettes fiscales). Les taux des obligations souveraines de la Z.E ont poursuivi leur hausse la semaine passée : +12 bp à 0,85% pour le 10 ans allemand, tandis que le 10 ans français dépassait brièvement les 1% le 7/05, niveau inédit depuis déc. 2014. L’Euribor 3 mois s’est stabilisé à un plus bas de -0,009% depuis 3 jours.

Etats-Unis : après la déception du mois de mars, les chiffres de créations d’emplois rebondissent à 223 000 en avril et rassurent Au contraire du chiffre du mois de mars, révisé en baisse (126 00085 000), le nombre de créations d’emplois en avril a presque retrouvé son rythme mensuel moyen des 12 derniers mois (249 000), tandis que le rebond était plus prononcé dans les secteurs sensibles aux conditions météo (construction, restauration). De plus, le taux de chômage est tombé à 5,4%, un plus bas inédit depuis mai 2008.

Autres : Royaume-Uni : D. Cameron s’est finalement maintenu au poste de Premier ministre, après que son parti ait obtenu 331 sièges au Parlement, sur un total de 650. Les travaillistes ont en revanche enregistré leur plus vive défaite depuis 1987 avec 232 sièges. Désormais 3e force politique au Parlement, le parti indépendantiste écossais a remporté 56 des 59 sièges en jeu en Ecosse. Des incertitudes demeurent toutefois : le calendrier et le résultat du referendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l’U.E organisé d’ici 2017, l’évolution de la fracture entre l’Ecosse et le sud du pays, de même que l’impact économique de la baisse des dépenses (30 Md£ sur 2 ans) promise par D. Cameron.

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L’inflation en zone euro se stabilise en avril à 0%

conjoncture

MARCHES MONETAIRE ET OBLIGATAIRE

Les taux monétaires continuent de s’installer en territoire négatif, à l’instar de l’Euribor 3 mois qui est passé sous les 0% pour la première fois en avril. La perspective d’injection de liquidités (QE et TLTRO) jusqu’en septembre 2016 pèse sur les taux.

Les taux à 10 ans souverains se sont tendus sur le mois. En début de mois, les chiffres décevants aux Etats-Unis et le début du QE de la BCE ont entrainé taux souverains américains et allemands à la baisse. En fin de mois, la hausse du prix du pétrole et le manque d’appétit des investisseurs pour la dette allemande, faiblement rémunérée, ont favorisé la hausse des rendements obligataires. Les taux US et allemands ont clôturé à 2,09% et 0,37% respectivement. Les taux français (0,63%) et des pays périphériques ont été affectés en cours de mois par les craintes entourant les négociations entre la Grèce et ses créanciers.

PERSPECTIVES ET STRATEGIE

Un certain attentisme prévaut actuellement sur les marchés après les fortes évolutions de début d’année sur les marchés d’actions, d’obligations d’Etat et de devises. Aux USA, malgré la publication de chiffres décevants au premier trimestre, le consensus table majoritairement sur une hausse des taux directeurs américains après l’été, liée notamment à l’amélioration du marché du travail.

En Zone euro, les derniers chiffres économiques sont également en demi-teinte (PMI, IFO). Le QE de la BCE devrait cependant aller à son terme (septembre 2016) afin d’ancrer les taux longs souverains sur de bas niveaux pour réduire le coût de la dette (soutenabilité budgétaire) et favoriser la reprise du crédit bancaire. L’épineux dossier grec puis le renforcement des anticipations de hausse de taux directeurs américains pendant l’été devraient être sources de volatilité.

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L’€ a profité de chiffres macroéconomiques américains décevants

conjoncture

La réunion de politique monétaire de la BCE le 15/04 n’aura pas apporté de surprise, comme prévu. La BCE entend conduire en totalité sa politique monétaire jusqu’à ce que la trajectoire de l’inflation se redresse durablement vers ses objectifs. M. Draghi a jugé prématurées les spéculations autour d’un arrêt précoce ou d’une modification du programme d’assouplissement en cours. Après cette réunion, les taux souverains des pays core de la Zone euro ont touché de nouveaux plus bas à +0.049% pour le 10 ans allemand et 0.33% pour le 10 ans français. De même, l’Eonia s’est enfoncé en territoire négatif à un record historique (-0.093%) le 16/04. Enfin, l’Euribor 3 mois a accéléré son recul sur la semaine, tombant à 0.001% le 17/04. Les craintes d’un défaut grec au mois de mai ne cessent de se renforcer, alors qu’un accord entre le gouvernement grec et ses créanciers d’ici la fin du mois d’avril semble compromis. En outre, la directrice du FMI a déclaré être opposée à accorder tout délai à la Grèce sur ses prochaines échéances de prêts, prévues en mai. Les taux d’Etat grecs à 3 ans ont flambé de 340 bp à 26.9% sur la semaine, entraînant une petite tension sur les taux souverains à 10 ans espagnols et italiens de l’ordre de 15 bp sur la semaine.

Zone euro : • Les investisseurs n’attendaient pas de surprise majeure de la réunion de politique monétaire de la BCE le 15/04, qui s’est conclue par un statu quo monétaire. Le Conseil des gouverneurs (C.G) de la BCE a constaté que les dernières données macroéconomiques jusqu’à fin mars indiquaient une accélération de la croissance en Zone euro depuis la fin 2014, à la faveur des effets des mesures de politique monétaire accommodante de la BCE et de la baisse des cours du pétrole et de l’euro. En outre, il a déclaré que les risques qui pesaient sur l’activité en Zone euro étaient plus équilibrés.

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Euribor 3 mois en négatif pour la 1ère fois

21 avril 2015 – Conséquence de la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE

  • Des taux directeurs à un plancher historique

            – Taux de refinancement : 0,05 % / Taux de dépôts : -0,2% / Taux de prêt marginal : 0,3%

  •  Un programme d’achats de titres privés et publics pour un montant de 60 Md€ par mois depuis mars 2015

 

  • Évolution de l’Euribor 3 mois depuis mai 2014 :

euribor

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Accélération de la croissance en Zone €- Point marché express

Le scénario d’un défaut de paiement de la Grèce, voire de sa sortie de la Zone euro, cristallise de nouveau les inquiétudes Zone euro : la BCE confirme, lors de sa réunion du  15/04, qu’elle entend mettre en œuvre intégralement ses mesures monétaires

•  La BCE a constaté, au vu des données macroéconomiques jusqu’ à fin mars, une accélération de la croissance en Z.E depuis fin 2014, à la  faveur des effets de la politique monétaire, ainsi que  de la baisse des cours du pétrole et de l’euro. Elle s’assurera que la trajectoire de l’inflation  vers son objectif est solide et durable et M. Draghi a jugé prématurée toute éventualité de modification ou  d’interruption précoce du programme  d’achats de titres élargi aux titres publics en cours, qui  a été mené sans difficulté en mars. Confiant dans la flexibilité du programme d’achat  d’actifs, il ne s’inquiète en outre pas de la pénurie éventuelle ultérieure des titres éligibles, alors que le  rendement d’un nombre croissant de titres  d’Etats de la Z.E bascule en territoire négatif. De plus, il a clairement rejeté tout nouvel abaissement du t aux de dépôts (-0,2%), qui permettrait  d’augmenter le nombre de titres publics éligibles. Par  ailleurs, M. Draghi a indiqué qu’il n’existe ni plafond ni date d’échéance au dispositif de  mise à disposition d’une ligne de liquidités d’urgence aux banques grecques, tant qu’elles sont solvables. Enfin,  refusant d’envisager tout défaut  grec officiellement, il a ajouté que la solution à l’impasse actuelle se trouvait dans les mains des dirigeants grecs. Les craintes d’un défaut de  paiement de la Grèce mi-mai se renforcent, alors qu’un  accord entre les dirigeants grecs et leurs créanciers au sujet  du programme grec chiffré  de réformes des retraites et du marché du travail, d’un e hausse de la TVA et du plan de privatisations semble improbable avant fin avril. Or, de  cet accord dépend le versement de la dernière tranche d’ aide de 7,2 Md€ au pays. De plus, le FMI a refusé de différer les échéances de  remboursement du pays, dont la prochaine (747 M€) aura  lieu le 12/05.  En conséquence, les taux d’Etat à 10 ans allemands et français, jugés  sûrs, ont chuté à de nouveaux records à 0,06% et 0,33% l e 17/04. A l’inverse, les taux à 10 ans italiens et espagnols sont remontés de 15 bp par  contagion, sur la semaine. En parallèle, l’Eonia et l’ Euribor 3 mois ont enregistré des plus bas historiques à respectivement -0 ,093 % et +0,001%.

Etats-Unis : les récents indicateurs macroéconomiques décevants réduisent la probabilité d’une hausse  de taux directeurs en juin En mars, bien qu’en hausse de 0,9%, après 2 mois de recul , les ventes au détail ont été inférieures aux attente s, tout comme les chiffres du  marché immobilier, conduisant les investisseurs à différer  leurs anticipations d’une hausse des taux directeurs de la  Fed à décembre.

Autres : Chine  : le ralentissement de l’économie se confirme, après l’an nonce du plus faible taux de croissance (7% sur un an) depuis 6 ans au  1er trim., de même que de statistiques décevantes de pro duction industrielle (plus petite progression depuis 2008 ) et d’investissement en capital  fixe et dans l’immobilier. La Banque centrale a alors  abaissé de 100 pb le taux des réserves obligatoires des banques, en soutien à l’activité

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