Archives du 8 avril 2020
CDC Habitat partenaire du dispositif « Un chez soi d’abord » @CDC_Habitat #Covid_19
Source : CDC Habitat

Les personnes sans abri vivent en moyenne 30 ans de moins que la population générale, et un tiers d’entre elles souffrent de problèmes psychiques sévères. C’est pour combattre ce phénomène que CDC Habitat s’est engagé dans le dispositif « Un chez soi d’abord », expérimenté sur la métropole nantaise.
Fer de lance du plan quinquennal de lutte contre le sans-abrisme, dit plan Logement d’abord, ce dispositif innovant permet à des personnes majeures, durablement sans abri et atteintes d’une pathologie mentale sévère, d’accéder sans délai à un logement stable. Une fois logés, les bénéficiaires sont accompagnés au quotidien par une équipe médico-sociale pluridisciplinaire.
Le logement, droit fondamental, sert alors de tremplin pour faciliter l’accès aux soins, l’autonomie et l’inclusion sociale…
Difficultés de trésorerie : des problèmes pour payer votre loyer ? #Covid_19 @Anil_Officiel
Source : anil.org
Vous rencontrez des problèmes pour payer votre loyer ? Tout savoir, tout comprendre en vidéo :
Observatoire Orféor des financements est paru ! 2019, une année très favorable pour le financement du secteur public local @_Orfeor
Réalisé sur la base de l’ensemble des offres reçues et contrats d’emprunt signés sur l’exercice 2019 par les collectivités locales clientes d’Orféor (de 2 500 à plus de 100 000 hab.), l’Observatoire Orféor permet de faire le bilan des financements du secteur public local en 2019 : comportement des banques, évolution de l’offre, conditions financières proposées.
- Une concentration bancaire portée par six acteurs
o Le marché se concentre sur cinq banques « classiques » (les Caisses d’épargne, Arkéa Banque et Institutionnels, les Caisses de Crédit Agricole, La Banque Postale et la Société Générale) et une banque spécialisée, l’Agence France Locale (AFL) qui, au fil des années devient un acteur de plus en plus présent. Ces six prêteurs représentent dans notre échantillon, 82% des montants offerts en 2019, contre 76% en 2018.
o Un retrait total de deux établissements : le Crédit foncier en 2018 et PBB en 2019 (plus présent auprès des hôpitaux que des collectivités).
o Le taux de couverture (volume des offres rapporté au montant demandé) est en baisse pour toutes les strates, et tend en moyenne vers 400%, contre 500% en 2018.
o La vigilance des banques se renforce. L’analyse de la qualité de l’emprunteur (et/ou du projet à financer) s’avère de plus en plus présente.
o Face à la demande généralisée de crédit, les banques sont tentées de réorienter leurs allocations de liquidités au profit du privé (entreprises et particuliers) … au détriment du secteur public.
- Un marché guidé par les taux bas
o Avec des taux longs très bas, conséquence des inquiétudes sur l’économie mondiale et de la politique monétaire de la BCE, les taux et marges, obtenus et retenus, sont en baisse sur l’ensemble de l’année 2019 par rapport à 2018.
o Près de 90% des offres retenues sont à taux fixe, taux parfois inférieur à la marge proposée, constituant ainsi une véritable « opportunité » d’arbitrage par rapport aux indexations Euribor qui, dans la quasi-totalité des offres, sont Floorées à 0,00%, sans valorisation de l’option pour l’emprunteur.
o Les « Contrats de Cahors » (pour les collectivités directement concernées mais aussi par la dynamique induite pour l’ensemble du secteur public) ont sans doute joué un rôle dans le choix du taux fixe. Même si ce dernier est budgétairement et financièrement le plus souvent plus onéreux que l’Euribor + marge sur les premières années, il permet de sécuriser le montant des charges financières sur la durée, élément important alors que les dépenses de fonctionnement sont contraintes.
o Profitant de la baisse des taux mais aussi recherchant toujours des marges de manœuvre budgétaires, les collectivités locales ont continué à privilégier les durées longues (20 à 25 ans) délaissant pleinement les emprunts 15 ans.
o Des taux d’intérêts réels négatifs pour les emprunts sur toutes les durées de 15 à 25 ans : sur notre panel, en moyenne de 0,92% à 1,25% vs une inflation de +1,40% entre 2019 et 2018.
- Une mutation progressive des modèles bancaires
o Le modèle de La Banque Postale (LBP) ou, dans une certaine mesure, celui d’ARKEA, de dissociation entre la relation commerciale et contractuelle initiale et la cession quasi instantanée du prêt à une structure tierce (foncière ou compagnie d’assurance) se développe peu à peu.
o Cette nouvelle approche induit aussi des financements directs d’institutionnels, le plus souvent par l’intermédiaire de plateformes de financement (cf. Zoom n°1 sur l’observatoire 2018) ou de gestionnaire de fonds (Rivage ou Acofi par exemple).
o Un souhait de division des risques de plus en plus marqué du côté des banques (qui sera renforcé avec Bâle IV), conduisant à une répartition des nouveaux flux entre un plus grand nombre d’établissements, de façon systématique pour des volumes importants (projets pluriannuels et grandes collectivités) mais aussi progressivement lorsque les encours existants ne sont partagés que par peu de prêteurs.
> Etude complète (28 pages) disponible sur demande via le site d’Orféor :
https://orfeor.com/observatoire-orfeor-des-financements-2019/