Archives du 9 décembre 2013
SEPA : constat alarmant de la Banque de France
Toutes les entreprises doivent se mettre en conformité à SEPA de manière urgente afin d’être assurées de pouvoir payer leurs salariés, régler leurs fournisseurs et être payées par leurs clients après le 1er février 2014.
Il ne reste que 2 mois pour rejoindre le SEPA
A ce ce jour, les prélèvements SEPA représentent seulement 4,2% des volumes totaux des prélèvements échangés.
Bâtiment : Bilan 2013 et prévisions 2014
Pour le bâtiment, 2013 se solde sur un nouveau repli de l’activité estimé à -2,6 %, hors effet prix. Malgré une indéniable tendance à l’amélioration au cours du second semestre, qui témoigne notamment des résultats obtenus par la FFB en termes d’environnement institutionnel (Plan d’investissement en faveur du logement et ses suites), la dégradation s’avère donc plus deux fois plus rapide qu’en 2012.
Elle s’explique par un fort recul du logement neuf (-7,4 %), avec des mises en chantier dont la baisse reste toutefois modérée (environ 333.000 logements contre 346.000 en 2012). Du côté du non-résidentiel neuf, la tendance est à une légère amélioration (+0,8 % en termes d’activité), ce que personne n’avait anticipé. De fait, les mises en chantier progressent de 2,2% hors bâtiments agricoles pour s’établir aux environs de 22,2 millions de m2. Seuls les bâtiments administratifs échappent à ce mouvement, ce qui s’explique par une phase peu propice du cycle électoral, alors que le contexte général est dominé par la nécessité de réduire le déficit public. Quant à l’amélioration- entretien, l’activité se contracte de 1,1 % en 2013, à prix constants.
La conséquence de cette baisse contenue de l’activité se lit en termes d’emploi. En moyenne annuelle, 2013 se solde sur une perte de 25 000 postes (-2,4 %), dont 20 000 salariés et 5 000 intérimaires en équivalent-emplois à temps plein (ETP).
Pour 2014, le contexte économique n’incite pas à l’optimisme, avec une croissance du PIB limitée à 0,7 % et un taux de chômage restant élevé, malgré des taux d’intérêt toujours à bas niveau.
Dès lors, l’activité du bâtiment s’éroderait encore, mais avec une perspective d’étiage en cours d’année. Ainsi, la baisse serait limitée à 0,4 %, ce qui conduirait cependant, depuis le déclenchement de la crise en 2007, à un vif reflux de 16,6 % en volume.