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Baisse des taux d’Etat américains, conséquence du recul de la population active américaine : focus sur les marchés
Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.
Les affrontements en Ukraine et le recul de la population active américaine poussent les taux d’État allemands et américains à la baisse
Zone euro : les investisseurs anticipent un nouveau statu quo monétaire de la BCE lors de sa réunion du jeudi 8 mai
Le taux d’inflation en Zone euro, dans sa version préliminaire, est remonté à +0.7% en rythme annuel en avril, vs +0.5% en mars, à la faveur d’une hausse attendue (« effet Pâques ») des prix des services (+1.6%), tandis que les prix énergétiques reculaient de nouveau (-1.2%). En outre, l’inflation espagnole est repassée en territoire positif (+0.3%), après les (-0.2%) enregistrés en mars et l’inflation italienne a augmenté à +0.6% en avril. L’inflation est néanmoins demeurée en avril inférieure aux prévisions de la BCE (+0.9%). Elle n’est, à ce stade, ni assez basse pour raviver les craintes de déflation, ni suffisamment élevée pour écarter la nécessité d’une action de la BCE. Une majorité d’experts estime donc que la BCE attendra les nouvelles prévisions de ses économistes, disponibles lors sa réunion du mois de juin, pour sortir de son attentisme. Le PIB espagnol du 1er trimestre a enregistré sa plus forte croissance, à +0.4%, depuis 6 ans, du fait d’une plus forte contribution de la demande domestique. Le gouvernement espagnol a, de plus, relevé ses prévisions de croissance pour 2014 de +0.7% à +1.2%. Le Portugal va sortir de son programme international d’aide financière de 78 Md€, mis sur pied en 2011, dès le 17/05, sans solliciter de ligne de crédit de précaution. Les taux d’État à 10 ans espagnols et italiens ont donc enregistré de nouveaux records à la baisse, à respectivement 2.97% et 3.03%. L’Eonia est repassé sous le taux refi de la BCE (0.25%) le 2/05, pour la 1re fois depuis le 23/04, après les fortes tensions (0.457%) constatées lors du passage de fin de mois.
États-Unis: la Fed a déclaré que la croissance de l’activité avait récemment re-accéléré, lors de sa réunion des 29 et 30 avril
Peu inquiète du fort ralentissement de l’économie américaine de +2.6% en rythme annuel au dernier trim. 2013 à +0.1% au 1er trim. 2014, attribué principalement aux très rigoureuses conditions climatiques, la Fed a, de nouveau et pour la 4e fois, réduit ses achats mensuels de titres de 10 Md$ à désormais 45 Md$. Les créations d’emplois en avril (+288 000) ont dépassé les attentes (+218 000). Le rythme moyen de créations d’emplois de l’économie américaine entre février et avril a retrouvé, à +238 000, son niveau de nov., antérieur aux intempéries. La chute du taux de chômage (6.7% 6.3%) en avril est en revanche largement imputable au recul de la population active (-803 000 personnes), reflet du découragement des chômeurs américains quant à leur capacité à trouver du travail. En conséquence, les taux d’État à 10 ans américains ne sont pas parvenus à maintenir leur rebond initial (+10 bp à 2.70%) à l’annonce des créations d’emplois et ont perdu 8 bp sur la semaine, à 2.58%.
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Politique accommodante de la BCE réaffirmée : focus sur les marchés
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Dans l’attente des chiffres de l’inflation en avril, la politique accommodante de la BCE est clairement réaffirmée par M. Draghi
Zone euro : M. Draghi précise l’éventail et les conditions de mise en œuvre de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire
Mario Draghi a détaillé le 24/04 trois évolutions possibles de la politique monétaire en Zone Euro. Dans le cas d’une dégradation des perspectives d’inflation à moyen terme, un programme d’achats portant sur une large gamme d’actifs serait envisagé. Le taux d’inflation du mois d’avril sera très surveillé ce mercredi (0,8% attendu contre 0,5% en mars). Par ailleurs, si les marchés monétaires devaient faire l’objet de tensions accrues, la BCE pourrait resserrer la fourchette des taux directeurs, qui inclurait un taux de dépôts négatif. Enfin, si la transmission de la politique monétaire à l’économie réelle se détériorait, une nouvelle opération de refinancement à long terme ou un programme d’achat de
titres adossés à des actifs seraient mis en place pour relancer le crédit bancaire. Le Président de la BCE a réaffirmé que le taux de change et la surévaluation de l’euro sont une composante de plus en plus importante dans l’appréciation par la BCE des perspectives d’inflation.
Des pressions sur les taux du marché monétaire sont apparues après l’annonce d’une chute sous les 100 Md€ (à 92,9 Md€) de la liquidité excédentaire du système bancaire de la Zone euro, pour la 1ère fois depuis septembre 2011. Le taux Eonia est passé au-dessus du taux directeur de la BCE (0,25%) à 0,331% et l’Euribor 3 mois poursuit sa remontée à 0,345%, au plus haut depuis août 2012.
L’amélioration de la conjoncture en Europe, la détente des conditions de financement des Etats et la volonté de réduction des déficits publics permet aux agences de notation de confirmer leurs notes des dettes souveraines. Fitch a ainsi relevé la perspective de la notation BBB+ de l’Italie de négative à stable et la note de l’Espagne de BBB à BBB+, perspective stable.
France : la note souveraine française est maintenue à AA alors que le déficit public est prévu à 3,8% en fin d’année
S&P a confirmé la notation AA de la France, avec une perspective stable, en saluant les mesures en faveur de la compétitivité de l’économie. L’agence estime néanmoins que la France est trop optimiste à l’horizon 2017, anticipant un déficit public à 2,7%, contre 1,3% prévu par le gouvernement, et avertit que les mesures du Pacte de responsabilité pourraient être insuffisantes pour relancer l’emploi. Le scénario du gouvernement est basé sur une hypothèse de croissance de 1% du PIB en 2014, 1,7% en 2015 et une projection sur la période 2016-2017 de 2,25%. Le déficit public serait ramené à 3,8% du PIB cette année et l’objectif de 3,0% fin 2015 serait tenu, mais il est revu en hausse de 0,2%.
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Passage du taux d’État à 10 ans français sous les 2% : focus sur les marchés
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Macro : Russie : l’activité s’est contractée de 0.5% au 1er trim. 2014, principalement du fait d’une baisse de l’investissement en capital. Sur un an, le taux de croissance du PIB a ralenti à +0.8%. États Unis : les ventes au détail, au mois de mars, en progression de +1.1%, ont inscrit leur plus forte hausse depuis 18 mois et dépassé les prévisions (+0.8%). Chine : si le taux de croissance du PIB a décéléré de +7.7% en rythme annuel au dernier trim. 2013 à +7.4% au 1er trim. 2014, il ressort supérieur aux attentes (+7.3%). Le ralentissement du secteur immobilier, ainsi que la poursuite des réformes, ont pesé sur l’activité. Change : La forte et inattendue baisse du taux de chômage britannique de 7.2% en janvier à 6.9% en février, en deçà du seuil des 7% que la Banque d’Angleterre avait initialement fixé en août 2013 comme référence pour un relèvement de ses taux directeurs, avant d’y adjoindre récemment d’autres indicateurs, a conduit la livre sterling à un pic de plus de 4 ans et demi contre dollar à 1.6842 et à un plus haut depuis le 5/03 vs euro à 0.8244.
Marchés de taux & crédit : A l’instar des données économiques de mars (créations d’emplois, ventes au détail, production industrielle…) qui suggèrent un rebond de l’activité américaine, le dernier livre beige de la Fed constate que la croissance a été « modeste à modérée » dans 8 des 12 régions de la Fed entre mi-février et avril, alors que les conditions climatiques s’amélioraient. J. Yellen a indiqué le 16/04 que l’économie américaine aurait encore besoin un certain temps du soutien de la politique monétaire, avant que les objectifs de la Fed en matière d’inflation et de taux de chômage soient atteints, probablement d’ici fin 2016. Alors que M. Draghi a déclaré le 12/04 que la BCE devrait assouplir sa politique monétaire en cas de renchérissement de l’euro/dollar et que les tensions géopolitiques entre Russie et Occidentaux s’accroissent, les taux d’État à 10 ans espagnols et italiens ont repris leur baisse vers les 3% et le taux à 10 ans français est passé sous les 2%.
Marchés actions : Le S&P500 a regagné 2.8% depuis son point bas d’un mois touché le 11/04, grâce aux bons chiffres économiques américains et au discours de J. Yellen.
Matières premières : Le cours du brent a franchi les 109$/b depuis le 14/04, à un plus haut depuis début mars, sur fonds de recrudescence des tensions géopolitiques entre
Occidentaux et Russie, au sujet de l’Ukraine. De même, le cours du nickel, dont la Russie est le 2e producteur mondial, a atteint un pic de 14 mois, à 17860$/t.
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Une hausse de l’euro nécessitera un assouplissement monétaire : focus sur les marchés
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Le FMI réaffirme que la croissance mondiale en 2014 sera portée davantage par les pays développés que par les pays émergents
Zone euro : M. Draghi a déclaré le 12/04 qu’un renchérissement de l’euro nécessiterait un assouplissement de la politique monétaire
Le Président de la BCE, lors d’une conférence de presse aux Etats Unis, a indiqué que, bien que le taux de change ne soit pas un objectif de politique monétaire de la BCE, il est devenu de plus en plus important pour la stabilité des prix ces derniers mois. Une baisse du taux de refinancement, actuellement à 0.25%, voire un passage du taux de dépôts (0%) en territoire négatif, seraient implémentés dans un 1er temps. Des achats d’actifs pourraient être entrepris dans un 2nd temps. Alors qu’un petit rebond de l’inflation en rythme annuel est anticipé en avril (effet « Pâques »), un autre membre de la BCE, E. Nowotny, a estimé que cette dernière pourrait agir lors de sa réunion de juin, lorsqu’elle disposera des nouvelles prévisions d’inflation et de croissance des économistes de la BCE. Le Trésor grec a émis avec succès sa 1re obligation depuis 2010, pour un montant de 3 Md€. D’une maturité de 5 ans, elle est ressortie à un rendement de 4.95%, grâce à une demande de 20 Md€ émanant de 550 investisseurs. La Grèce n’a néanmoins pas recouvré son autonomie financière et un nouvel aménagement de sa dette (175% du PIB) est probable.
Le Ministre des Finances français, M. Sapin, a affirmé que la France respecterait l’objectif de réduction de son déficit public à 3% en 2015. Le gouvernement présentera son programme de stabilité au Parlement le 23/04 et demandera en parallèle la validation de son cadrage macroéconomique au Conseil des finances publiques. Les taux d’Etat à 10 ans allemands et américains ont baissé de respectivement 5 bp à 1.5% et 10 bp à 2.62% la semaine dernière, tandis que les taux italiens et espagnols se maintenaient proches de leurs plus bas historiques.
Etats-Unis : en mars, après les bons chiffres de l’emploi, les ventes au détail indiquent aussi une reprise de l’activité américaine
La progression des ventes au détail en mars, à 1.1% en rythme mensuel, est à la fois supérieure à la statistique de février (elle-même révisée en hausse de 0.4% à +0.7%) et aux prévisions (+0.8%). Ce rythme de progression est le plus élevé depuis septembre 2012. De plus, tous les secteurs font état d’un rebond des ventes, hormis les biens électroniques. La précision donnée par J. Yellen, lors de sa conférence de presse à l’issue de la réunion de la Fed le 19/03, selon laquelle la Banque centrale américaine pourrait débuter ses hausses de taux directeurs au printemps 2015, ne figure pas dans le compte rendu de la réunion. A l’inverse, ce dernier suggère qu’une majorité des membres de la Fed, soucieux de la faible inflation et du marché du travail difficile, souhaite un maintien d’une politique monétaire très accommodante.
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La Fed et la Banque Centrale Européenne défendent le maintien de leurs politiques monétaires accommodantes
La BCE ne modifie pas sa politique monétaire, mais un assouplissement quantitatif a été évoqué lors de la réunion mensuelle
La BCE a maintenu le statu quo de sa politique monétaire, laissant ses trois taux directeurs inchangés, le taux refi à 0,25%, le taux de dépôts à 0% et la facilité de prêt marginal à 0,75%. La BCE est résolue à maintenir une politique monétaire accommodante et à agir rapidement en cas de déflation ou de période prolongée d’inflation faible, en n’excluant pas une baisse du principal taux directeur. Fait nouveau, le Conseil des gouverneurs a débattu de toutes les mesures non-conventionnelles envisageables, y compris un programme d’assouplissement quantitatif déjà évoqué par le Président de la Bundesbank J. Weidmann. Tous les membres de la BCE sont favorables à l’emploi de ces instruments en cas de nécessité mais leur mise en application a une nouvelle fois été reportée. Le plan de rachats d’actifs doit être adapté au cadre institutionnel et financier européen, le financement de l’économie étant beaucoup plus basé sur le crédit bancaire qu’aux Etats-Unis. Mario Draghi estime que les anticipations d’inflation à moyen et long terme sont toujours solidement ancrées et que le chiffre surprise des prix de mars (en hausse sur un an de 0,5% seulement) est le surtout le reflet d’effets saisonniers et de la volatilité du prix des services. Le Président de la BCE juge que les risques de déflation, synonyme de baisse générale des prix et des revenus et de marasme économique, n’ont pas augmenté en Z.E. et anticipe une remontée graduelle de l’inflation, jusqu’à un niveau proche de 2%, objectif de la BCE, à l’horizon fin 2016. Le scénario de la BCE repose en effet sur un redressement progressif de la conjoncture, qui devrait limiter les risques à la baisse sur les prix.
Etats-Unis : l’amélioration de la conjoncture favorise l’emploi dans le secteur privé
L’économie américaine a créé 192 000 emplois dans le secteur non agricole en mars, après 197 000 en février. Les chiffres de janvier et février, perturbés par le climat très rigoureux, ont été révisés en hausse de 37 000 postes. Ce rythme soutenu de créations d’emplois, essentiellement dans le secteur privé, est proche des 200 000 attendus par les économistes et le taux de chômage se stabilise à 6,7%. Les effectifs du secteur privé ont désormais dépassé le niveau d’avant la crise, à 116,1 millions d’emploi en mars; au contraire, dans le secteur public, le nombre d’employés est inférieur de 535 000 à celui d’avant-2008. Janet Yellen estime cependant que l’économie américaine a encore besoin d’un « soutien exceptionnel » car elle évolue largement en deçà des objectifs d’emploi et d’inflation.
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