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Croissance de l’activité du secteur privé en zone euro: focus sur les marchés
Retrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.
Macro : Japon : sur l’exercice 2013 clos fin mars, le commerce extérieur nippon a subi un déficit historique de 13 750 Md de yens (97 Md€); la baisse du yen n’a pas relancé les exportations alors que la facture énergétique s’est fortement alourdi. Zone euro : les indices préliminaires PMI Markit pour le mois d’avril en Zone euro soulignent l’amélioration de l’activité dans le secteur privé. L’indice composite global a atteint 54,0 contre 53,1 en mars, à son meilleur niveau depuis mai 2011. Cependant, comme les mois précédents, Markit note une pression à la baisse des prix de vente des entreprises. La croissance de l’activité du secteur privé est impulsée en grande partie par l’Allemagne, dont les indices sont nettement supérieurs aux attentes des économistes. L’indicateur IFO du climat des affaires en avril (111,2 contre 110,7 en mars) confirme la reprise robuste de l’économie allemande. A l’inverse, l’enquête s’avère décevante pour la France, à la fois dans l’industrie et les services. La reprise amorcée en mars s’essouffle en avril selon Markit, les indices se situant juste au-dessus de la barre de 50 qui sépare contraction et expansion, 50,5 pour l’indicateur composite, 50,9 dans l’industrie et 50,3 dans les services.
Marchés de taux & crédit : Pour sa première adjudication de dette obligataire depuis 2011, le Portugal a emprunté sans difficultés 750 millions d’euros auprès d’investisseurs internationaux. L’agence de gestion de dette publique portugaise a émis à 10 ans à un taux de 3,5752%, au plus bas depuis 2006. Le rendement à 10 ans des obligations d’Etat portugaises culminait à 7,42% en septembre dernier et à 6,13% fin décembre. La demande pour ce nouvel emprunt a été forte puisqu’elle a représenté 3,5 fois l’offre de titres. Dans cet environnement favorable, le Portugal pourrait sortir dans les prochaines du plan d’assistance financière internationale, qui lui a permis de bénéficier d’une aide de 78 Md€. La Commission européenne estime le 24/04 que le Portugal est en mesure de retrouver un accès durable aux marchés financiers, bien que la dette publique avoisine les 130% du PIB.
Marchés actions : Les indices boursiers rebondissent après le w.e. pascal, soutenus par les importantes opérations de fusions/acquisitions dans le secteur pharmaceutique.
Matières premières : Les cours du pétrole restent tendus, à près de 110$ pour le baril de Brent, en raison d’un nouveau regain de tensions entre l’Ukraine et la Russie. Moscou annonce des exercices militaires près de la frontière en réponse aux offensives de Kiev contre les militants séparatistes pro-russes dans l’est du pays.
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Passage du taux d’État à 10 ans français sous les 2% : focus sur les marchés
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Macro : Russie : l’activité s’est contractée de 0.5% au 1er trim. 2014, principalement du fait d’une baisse de l’investissement en capital. Sur un an, le taux de croissance du PIB a ralenti à +0.8%. États Unis : les ventes au détail, au mois de mars, en progression de +1.1%, ont inscrit leur plus forte hausse depuis 18 mois et dépassé les prévisions (+0.8%). Chine : si le taux de croissance du PIB a décéléré de +7.7% en rythme annuel au dernier trim. 2013 à +7.4% au 1er trim. 2014, il ressort supérieur aux attentes (+7.3%). Le ralentissement du secteur immobilier, ainsi que la poursuite des réformes, ont pesé sur l’activité. Change : La forte et inattendue baisse du taux de chômage britannique de 7.2% en janvier à 6.9% en février, en deçà du seuil des 7% que la Banque d’Angleterre avait initialement fixé en août 2013 comme référence pour un relèvement de ses taux directeurs, avant d’y adjoindre récemment d’autres indicateurs, a conduit la livre sterling à un pic de plus de 4 ans et demi contre dollar à 1.6842 et à un plus haut depuis le 5/03 vs euro à 0.8244.
Marchés de taux & crédit : A l’instar des données économiques de mars (créations d’emplois, ventes au détail, production industrielle…) qui suggèrent un rebond de l’activité américaine, le dernier livre beige de la Fed constate que la croissance a été « modeste à modérée » dans 8 des 12 régions de la Fed entre mi-février et avril, alors que les conditions climatiques s’amélioraient. J. Yellen a indiqué le 16/04 que l’économie américaine aurait encore besoin un certain temps du soutien de la politique monétaire, avant que les objectifs de la Fed en matière d’inflation et de taux de chômage soient atteints, probablement d’ici fin 2016. Alors que M. Draghi a déclaré le 12/04 que la BCE devrait assouplir sa politique monétaire en cas de renchérissement de l’euro/dollar et que les tensions géopolitiques entre Russie et Occidentaux s’accroissent, les taux d’État à 10 ans espagnols et italiens ont repris leur baisse vers les 3% et le taux à 10 ans français est passé sous les 2%.
Marchés actions : Le S&P500 a regagné 2.8% depuis son point bas d’un mois touché le 11/04, grâce aux bons chiffres économiques américains et au discours de J. Yellen.
Matières premières : Le cours du brent a franchi les 109$/b depuis le 14/04, à un plus haut depuis début mars, sur fonds de recrudescence des tensions géopolitiques entre
Occidentaux et Russie, au sujet de l’Ukraine. De même, le cours du nickel, dont la Russie est le 2e producteur mondial, a atteint un pic de 14 mois, à 17860$/t.
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Une hausse de l’euro nécessitera un assouplissement monétaire : focus sur les marchés
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Le FMI réaffirme que la croissance mondiale en 2014 sera portée davantage par les pays développés que par les pays émergents
Zone euro : M. Draghi a déclaré le 12/04 qu’un renchérissement de l’euro nécessiterait un assouplissement de la politique monétaire
Le Président de la BCE, lors d’une conférence de presse aux Etats Unis, a indiqué que, bien que le taux de change ne soit pas un objectif de politique monétaire de la BCE, il est devenu de plus en plus important pour la stabilité des prix ces derniers mois. Une baisse du taux de refinancement, actuellement à 0.25%, voire un passage du taux de dépôts (0%) en territoire négatif, seraient implémentés dans un 1er temps. Des achats d’actifs pourraient être entrepris dans un 2nd temps. Alors qu’un petit rebond de l’inflation en rythme annuel est anticipé en avril (effet « Pâques »), un autre membre de la BCE, E. Nowotny, a estimé que cette dernière pourrait agir lors de sa réunion de juin, lorsqu’elle disposera des nouvelles prévisions d’inflation et de croissance des économistes de la BCE. Le Trésor grec a émis avec succès sa 1re obligation depuis 2010, pour un montant de 3 Md€. D’une maturité de 5 ans, elle est ressortie à un rendement de 4.95%, grâce à une demande de 20 Md€ émanant de 550 investisseurs. La Grèce n’a néanmoins pas recouvré son autonomie financière et un nouvel aménagement de sa dette (175% du PIB) est probable.
Le Ministre des Finances français, M. Sapin, a affirmé que la France respecterait l’objectif de réduction de son déficit public à 3% en 2015. Le gouvernement présentera son programme de stabilité au Parlement le 23/04 et demandera en parallèle la validation de son cadrage macroéconomique au Conseil des finances publiques. Les taux d’Etat à 10 ans allemands et américains ont baissé de respectivement 5 bp à 1.5% et 10 bp à 2.62% la semaine dernière, tandis que les taux italiens et espagnols se maintenaient proches de leurs plus bas historiques.
Etats-Unis : en mars, après les bons chiffres de l’emploi, les ventes au détail indiquent aussi une reprise de l’activité américaine
La progression des ventes au détail en mars, à 1.1% en rythme mensuel, est à la fois supérieure à la statistique de février (elle-même révisée en hausse de 0.4% à +0.7%) et aux prévisions (+0.8%). Ce rythme de progression est le plus élevé depuis septembre 2012. De plus, tous les secteurs font état d’un rebond des ventes, hormis les biens électroniques. La précision donnée par J. Yellen, lors de sa conférence de presse à l’issue de la réunion de la Fed le 19/03, selon laquelle la Banque centrale américaine pourrait débuter ses hausses de taux directeurs au printemps 2015, ne figure pas dans le compte rendu de la réunion. A l’inverse, ce dernier suggère qu’une majorité des membres de la Fed, soucieux de la faible inflation et du marché du travail difficile, souhaite un maintien d’une politique monétaire très accommodante.
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La BCE maintient le statu quo de sa politique monétaire : focus sur les marchés
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La Fed et la Banque Centrale Européenne défendent le maintien de leurs politiques monétaires accommodantes
La BCE ne modifie pas sa politique monétaire, mais un assouplissement quantitatif a été évoqué lors de la réunion mensuelle
La BCE a maintenu le statu quo de sa politique monétaire, laissant ses trois taux directeurs inchangés, le taux refi à 0,25%, le taux de dépôts à 0% et la facilité de prêt marginal à 0,75%. La BCE est résolue à maintenir une politique monétaire accommodante et à agir rapidement en cas de déflation ou de période prolongée d’inflation faible, en n’excluant pas une baisse du principal taux directeur. Fait nouveau, le Conseil des gouverneurs a débattu de toutes les mesures non-conventionnelles envisageables, y compris un programme d’assouplissement quantitatif déjà évoqué par le Président de la Bundesbank J. Weidmann. Tous les membres de la BCE sont favorables à l’emploi de ces instruments en cas de nécessité mais leur mise en application a une nouvelle fois été reportée. Le plan de rachats d’actifs doit être adapté au cadre institutionnel et financier européen, le financement de l’économie étant beaucoup plus basé sur le crédit bancaire qu’aux Etats-Unis. Mario Draghi estime que les anticipations d’inflation à moyen et long terme sont toujours solidement ancrées et que le chiffre surprise des prix de mars (en hausse sur un an de 0,5% seulement) est le surtout le reflet d’effets saisonniers et de la volatilité du prix des services. Le Président de la BCE juge que les risques de déflation, synonyme de baisse générale des prix et des revenus et de marasme économique, n’ont pas augmenté en Z.E. et anticipe une remontée graduelle de l’inflation, jusqu’à un niveau proche de 2%, objectif de la BCE, à l’horizon fin 2016. Le scénario de la BCE repose en effet sur un redressement progressif de la conjoncture, qui devrait limiter les risques à la baisse sur les prix.
Etats-Unis : l’amélioration de la conjoncture favorise l’emploi dans le secteur privé
L’économie américaine a créé 192 000 emplois dans le secteur non agricole en mars, après 197 000 en février. Les chiffres de janvier et février, perturbés par le climat très rigoureux, ont été révisés en hausse de 37 000 postes. Ce rythme soutenu de créations d’emplois, essentiellement dans le secteur privé, est proche des 200 000 attendus par les économistes et le taux de chômage se stabilise à 6,7%. Les effectifs du secteur privé ont désormais dépassé le niveau d’avant la crise, à 116,1 millions d’emploi en mars; au contraire, dans le secteur public, le nombre d’employés est inférieur de 535 000 à celui d’avant-2008. Janet Yellen estime cependant que l’économie américaine a encore besoin d’un « soutien exceptionnel » car elle évolue largement en deçà des objectifs d’emploi et d’inflation.
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Mesures de relance en Chine : focus sur les marchés
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Macro : La Chine a annoncé deux premières mesures de relance, destinées à éviter un fléchissement de la croissance sous les 7%. Les petites entreprises vont bénéficier de baisses d’impôts (jusqu’à la moitié de leur imposition) et les projets de nouvelles infrastructures ferroviaires seront développés, afin de construire 6600 kilomètres de nouvelles voies ferrées cette année dans les zones les moins bien desservies.
Change : Les devises émergentes qui avaient subi une forte correction en début d’année, rebondissent depuis 10 jours à la faveur de l’anticipation de mesures de soutien à l’activité des autorités chinoises, ainsi que grâce aux perspectives de reprise de l’économie américaine et au maintien des politiques de taux bas des Banques centrales. La livre turque, fortement attaquée, reprend près de 5% depuis le 24 mars, suivie par la roupie indienne, le rouble, le real brésilien, qui ont regagné plus de 2%.
Marchés de taux & crédit : La BCE n’a pas modifié ses taux directeurs aujourd’hui, en maintenant le taux refi à 0,25%, le taux de dépôts à 0% et le taux de prêt marginal à 0,75%. Face au risque d’une période prolongée d’inflation basse, actuellement à 0,5% par an, le Conseil des gouverneurs a débattu des mesures non conventionnelles envisageables, à la fois le programme d’assouplissement quantitatif, le taux de dépôts négatif, la stérilisation du programme SMP et les opérations de refinancement à long terme des banques (LTRO). La BCE a décidé de ne pas les mettre en oeuvre ce mois-ci, estimant que les anticipations d’inflation restent bien ancrées et que l’indice des prix de mars résulte essentiellement d’effets saisonniers, de la volatilité des prix des services et du recul des prix alimentaires. M. Draghi estime que la menace de déflation est limitée et vise toujours une remontée des prix vers 2% à l’horizon fin 2016.
Marchés actions : Le S&P 500 américain a établi un nouveau record historique à 1890,90 en clôture le 2 avril. L’indice MSCI Monde a atteint son meilleur niveau depuis 6 ans tandis que le CAC 40 est à son plus haut depuis septembre 2008. La reprise de la croissance mondiale, la volonté de relance en Chine, la politique de taux bas des Banques centrales favorisent les flux d’investissement vers les valeurs boursières.
Matières premières : Le Brent est tombé à 104 $ / baril, après avoir perdu près de 8 $ depuis un mois, dans la perspective d’une prochaine réouverture des terminaux libyens.
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