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Autonomie : les Français plébiscitent les technologies connectées
La France compte aujourd’hui environ 900 000 personnes atteintes de maladies neurodégénératives. En 2020, ces pathologies pourraient concerner 1.3 million de personnes (source : Inserm). Leur prise en charge est un défi pour les familles, les aidants et le système de soins ainsi qu’un sujet d’inquiétude pour l’ensemble des Français.
Les technologies connectées représentent une solution pour aider les patients à préserver leur autonomie. Afin de dresser un état des lieux de cette problématique de santé publique, la Fondation de La Mutuelle Générale* a réalisé une grande enquête d’opinion avec TNS Sofres sur le thème « Les Français et les technologies au service de l’autonomie des personnes atteintes de maladies neurodégénératives ».
Cette enquête a été réalisée du 22 au 27 août 2014 auprès d’un échantillon de plus de 1 500 personnes représentatif de la population française, dont des aidants de personnes atteintes de maladies neurodégénératives.
Les Français se sentent très concernés par les maladies neurodégénératives
Une très grande majorité des Français connaît ces maladies
La quasi-totalité des personnes interrogées (87%) a déjà entendu parler des maladies neurodégénératives et dispose d’une bonne connaissance de ces maladies. Les maladies d’Alzheimer et de Parkinson sont les plus identifiées comme des maladies neurodégénératives (par 89% et 86% des Français) devant la sclérose en plaques (73%).
Ils les craignent pour eux-mêmes et encore plus pour leurs proches
28% des Français déclarent qu’un ou plusieurs de leurs proches sont atteints d’une maladie neurodégénérative, mais il n’est pas nécessaire d’être confronté personnellement à ces maladies pour s’en inquiéter : ainsi 57% des personnes interrogées se disent préoccupés par la perte d’autonomie liée à ces maladies pour eux-mêmes et 68% pour leurs proches.
En cas de maladie neurodégénérative, 19% des personnes interrogées considèrent que le maintien à domicile des patients doit être une priorité absolue. Ce chiffre atteint 35% chez les aidants qui savent que rester à domicile peut être bénéfique pour les patients.
Les Français perçoivent les technologies connectées comme une solution efficace pour les patients atteints de maladies neurodégénératives et leurs aidants
Des technologies qui suscitent de l’intérêt et de l’espoir dès maintenant
93% des Français estiment que les technologies connectées peuvent ou pourraient permettre de mieux prendre en charge et de faciliter le quotidien des personnes atteintes de maladies neurodégénératives. Près de 30% déclarent d’ailleurs que c’est déjà le cas, un chiffre qui atteint 40% chez les aidants.
Surtout, 92% des Français estiment que ces technologies peuvent favoriser le maintien à domicile.
Les solutions technologiques de surveillance à distance sont celles qui suscitent le plus fort intérêt auprès des Français
Près de 90% d’entre eux jugent intéressantes les possibilités offertes par des objets connectés : détecteurs de mouvements ou de fumée permettant d’alerter automatiquement les secours ou les proches, outils de géolocalisation pour les malades d’Alzheimer, etc. Les technologies d’aide à la mobilité sont également plébiscitées par 80% d’entre eux : canne intelligente équipée d’un GPS, casque interprétant les signaux du cerveau pour les transformer en gestes par exemple.
Des technologies dont les avantages l’emportent de beaucoup sur les inconvénients
Pour 92% des Français ces technologies permettent de rassurer et soulager proches et aidants mais aussi d’améliorer la vie quotidienne des patients tout en permettant de suivre à tout moment la santé des malades. Seul un tiers d’entre eux estime qu’elles peuvent constituer une menace pour l’intimité ou la dignité des malades.
La question du financement et de l’accessibilité de ces technologies est posée
Aux yeux des Français, c’est le coût de ces innovations qui constituerait le principal frein à leur usage. 85% d’entre eux craignent l’impact financier sur les malades et les familles, 41% les coûts financiers pour la société. D’ailleurs seuls 7% seraient prêts à financer eux-mêmes ces équipements quand 39% attendent une prise en charge par les pouvoirs publics, 36% par la Sécurité sociale et 18% par les mutuelles.
Pour s’informer sur ces technologies, les Français se tourneraient naturellement vers les professionnels de santé mais ne négligent pas le rôle des mutuelles
Près de 60% des Français s’adresseraient à leur médecin pour s’informer sur ces technologies. 17% se tourneraient vers les mutuelles pour obtenir des informations sur ces technologies, devant les services sociaux (13%), les pharmacies (11%) et les assureurs (8%). Lire la suite
Bluelinea : Création d’un pôle Domotique et Handicap
Bluelinea, acteur de la « Silver Economie » et opérateur d’objets connectés dédiés au maintien à domicile de personnes dépendantes, annonce la création d’un pôle Domotique et Handicap au travers de la reprise de l’activité de la société Marsollier Domotique. Cette opération vise à enrichir le bouquet de services BlueHomeCare® qui constitue le socle de l’offre innovante d’EHPAD à domicile.
Laurent Levasseur, Président du Directoire de Bluelinea, déclare : « Nous avons l’ambition de rendre possible, à grande échelle, le maintien à domicile des personnes fragiles et dépendantes. L’adaptation du logement est un pré requis indispensable. La Domotique permet de répondre à cet enjeu et vient naturellement compléter l’offre de services de notre bouquet BlueHomeCare®. Nos équipes de coordination locales pourront par exemple contrôler l’accès au logement, ouvrir les volets au réveil, etc. Avec nos objets connectés de santé, l’assistance et le réseau d’entraide, nous avions développé le Care de notre offre. Avec la Domotique, nous consolidons le Home. »
>En savoir plus : Télécharger le CP – Bluelinea crée un Pôle Domotique et Handicap
>Source : www.bluelinea.com
>De Leblogdesinstitutionnels
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Fleur Pellerin aspire vers une « cité des objets connectés »
De retour du Consumer electronic show de las Vegas où étaient présentes de nombreuses start-up françaises spécialisées dans les objets connectés*, Fleur Pellerin, ministre de l’économie numérique est revenue convaincue qu’il y a avait là un atout industriel pour la France.