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Observatoire de la FPI : Les chiffres du logement neuf 1er semestre 2014

fpiAu 2ème trimestre 2014, l’Observatoire de l’immobilier de la FPI enregistre à nouveau un recul substantiel de ses indicateurs avancés : les ventes au détail de logements neufs (19 133 unités) sont en retrait de -8,9% et les mises en ventes (23 635 lancements) de -19,3% par rapport à la même période de 2013. Dans ces conditions, le 1er semestre 2014 s’achève sur un recul de -2,3% des ventes et de -15,5% des mises en vente. Le frémissement de la demande sur le début de l’année (+6% des ventes au 1er trimestre) aura été sans lendemain et l’inexorable chute des mises en vente depuis 2011 plonge le marché dans une situation extraordinairement préoccupante. Dans ce contexte, le plan de relance annoncé par le Gouvernement prend tout son sens. Afin de relancer, dès 2015, la construction et l’économie, il doit être amplifié et mis en œuvre sans délai.

Points clefs

  • Chute de l’accession à la propriété : malgré des conditions de financement toujours plus favorables, l’accession enregistre un nouveau recul de -12% au 2ème trimestre. Amorcé depuis le début de l’année, le recul des ventes en accession atteint -7,8% par rapport au 1er semestre 2013.
  • La part des investisseurs représente 40% des ventes du semestre. Le taux d’augmentation de 7,4% par rapport au 1er semestre 2013 apparaît toutefois en trompe l’oeil. Le début d’année 2013 avait en effet été marqué par le passage à vide consécutif au changement de régime fiscal du Scellier au Duflot. Bien que l’encadrement des loyers constitue un facteur bloquant pour les investisseurs, la stabilisation du dispositif depuis fin 2013 a permis d’enrayer la chute du volume des investissements, sans pour autant le relancer vraiment.
  • Les mises en vente continuent de plonger : avec 43 307 nouveaux logements lancés sur le marché depuis le début de l’année, l’offre nouvelle est en retrait de -15,5% par rapport au 1er semestre de 2013.
    Les autorisations de construire connaissent un ralentissement équivalent.
  • L’offre commerciale est stable avec 89 663 logements disponibles à fin juin 2013, soit 14,6 mois de ventes. Le stock achevé représente 8% environ de l’offre, soit à peine un mois de commercialisation.
    Plus de 45% de l’offre est constituée de logements non commencés et susceptibles de ne jamais l’être si au moins 50% du programme n’est pas pré-commercialisé.
  • Les prix continuent à être stables depuis mi-2012, traduisant tant la rareté de l’offre disponible que l’incompressibilité des coûts de production.

Analyse

Alors que l’on estime à 0,4 point de PIB (Produit intérieur brut) le coût de la dégradation de la construction sur la croissance française, les pouvoirs publics semblent enfin prendre conscience de l’enjeu : après les premières annonces faites avant l’été par le Premier Ministre et la Ministre du Logement et de l’Égalité des Territoires (premières mesures d’allègement des normes, limitation prévue du nombre de parkings par logement dans le projet de loi Simplification, relance de l’accession en zones moyennement tendues, nouveau zonage, allongement possible de la durée de 9 à 12 ans et de l’avantage fiscal de 18% à 21% pour l’investissement locatif), le Gouvernement s’apprête à prendre de nouvelles mesures, notamment pour relancer l’investissement locatif (possibilité de louer aux ascendants/descendants) et débloquer beaucoup plus de terrains constructibles.
Pour le Président de la FPI, François Payelle, « les mesures annoncées par le Gouvernement vont dans la bonne direction. Les pouvoirs publics ont enfin pris conscience de l’ampleur de la crise qui frappe le secteur et menace gravement ses entreprises et l’emploi. Néanmoins, il faut aller beaucoup plus loin et beaucoup plus vite ».

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>Source : www.fpifrance.fr

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Bâtiment : Bilan 2013 et prévisions 2014

Pour le bâtiment, 2013 se solde sur un nouveau repli de l’activité estimé à -2,6 %, hors effet prix. Malgré une indéniable tendance à l’amélioration au cours du second semestre, qui témoigne notamment des résultats obtenus par la FFB en termes d’environnement institutionnel (Plan d’investissement en faveur du logement et ses suites), la dégradation s’avère donc plus deux fois plus rapide qu’en 2012.
Elle s’explique par un fort recul du logement neuf (-7,4 %), avec des mises en chantier dont la baisse reste toutefois modérée (environ 333.000 logements contre 346.000 en 2012). Du côté du non-résidentiel neuf, la tendance est à une légère amélioration (+0,8 % en termes d’activité), ce que personne n’avait anticipé. De fait, les mises en chantier progressent de 2,2% hors bâtiments agricoles pour s’établir aux environs de 22,2 millions de m2. Seuls les bâtiments administratifs échappent à ce mouvement, ce qui s’explique par une phase peu propice du cycle électoral, alors que le contexte général est dominé par la nécessité de réduire le déficit public. Quant à l’amélioration- entretien, l’activité se contracte de 1,1 % en 2013, à prix constants.
La conséquence de cette baisse contenue de l’activité se lit en termes d’emploi. En moyenne annuelle, 2013 se solde sur une perte de 25 000 postes (-2,4 %), dont 20 000 salariés et 5 000 intérimaires en équivalent-emplois à temps plein (ETP).
Pour 2014, le contexte économique n’incite pas à l’optimisme, avec une croissance du PIB limitée à 0,7 % et un taux de chômage restant élevé, malgré des taux d’intérêt toujours à bas niveau.
Dès lors, l’activité du bâtiment s’éroderait encore, mais avec une perspective d’étiage en cours d’année. Ainsi, la baisse serait limitée à 0,4 %, ce qui conduirait cependant, depuis le déclenchement de la crise en 2007, à un vif reflux de 16,6 % en volume.

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Un succès pour le doublement du prêt à taux zéro dans le neuf

Dans le cadre du plan de relance de l’économie, les montants des prêts à 0 % ont été doublés à partir de janvier 2009 pour les acquisitions d’un logement neuf. Cette disposition a dynamisé le nombre de prêts à taux zéro (PTZ) pour ce type d’achat (+ 12,9 % en 2009) et attiré les familles davantage que les personnes seules.

En 2009, les acquéreurs de logement individuel aidés par un PTZ, plus aisés qu’en 2008, ont profité de cette mesure pour investir dans un bien de valeur plus élevée. Dans le collectif, les acheteurs, moins aisés qu’en 2008, ont acquis un appartement moins cher.
Le doublement du prêt a permis une diminution de l’apport personnel et du taux d’effort. Les ménages bénéficiaires se sont installés plus près du centre de l’agglomération en zone A, et plus loin des pôles urbains sur le reste du territoire.

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