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France : croissance du PIB de + 0,3% au 3è trimestre
Commentaire de marché :
Lundi noir à la bourse de Shanghai
Note de conjoncture de Federal Finance
La semaine passée a été dominée par les turbulences provoquées par le plongeon des bourses chinoises. L’indice de Shanghai a chuté de près de 9% le 24/08, entraînant dans son sillage une correction boursière sur l’ensemble des places internationales. Une accalmie est intervenue en fin de semaine, après les nouvelles mesures d’assouplissement décidées par la Banque centrale chinoise. En deux semaines, la bourse de Shanghai a perdu 18,5%.
La volatilité a été très forte également sur le marché des changes. Lire la suite
L’Eurogroupe parvenu à un accord avec la Grèce-Note de conjoncture de Federal Finance
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Reprise de l’investissement et de l’emploi en France-Note de conjoncture de Federal Finance
La BCE a lancé un programme massif d’achats de titres souverains (QE), très attendu par les marchés, dont l’objectif est de neutraliser les pressions déflationnistes à l’œuvre en Zone euro. Son bilan devrait ainsi s’accroître d’environ 1100 milliards d’euros dans les 2 ans à venir. Le pragmatisme de la BCE a été immédiatement salué par les marchés. Les actions ont fortement progressé, les taux longs souverains et l’euro ont poursuivi leur baisse. La vigueur du mouvement n’a quasiment pas été fragilisée par l’incertitude résultant des élections grecques (25 janvier) remportées par le parti anti-austérité Syriza. La gestion de la situation grecque va cependant faire l’objet d’âpres négociations afin d’éviter qu’elle ne se propage à d’autres pays européens. Aux USA, la faiblesse du prix du pétrole (sous les 50 dollars le baril) et de l’inflation a permis à la FED de confirmer son biais accommodant et continuer à soutenir une économie américaine en meilleure santé. Globalement, et particulièrement en zone euro, de nombreux paramètres sont mieux orientés : contre-choc pétrolier, baisse des taux et de l’euro, assouplissement de la pression budgétaire, intensification des réformes, plans d’investissement (Juncker). Si les risques politiques (Grèce, Espagne, GB) et géopolitiques (Ukraine) réussissent à être circonscrits, les économies des pays développés pourraient, après plusieurs années difficiles, retrouver progressivement le chemin de la croissance.
Aux Etats-Unis, après une croissance très forte au deuxième et troisième trimestres, les derniers chiffres économiques sont un peu plus modérés au quatrième trimestre (+2,6%). La consommation reste bien orientée malgré des ventes au détail décevantes en décembre. Les créations d’emplois sont fortes et la confiance des ménages augmente significativement. L’amélioration du marché du travail devrait finir par soutenir les hausses de salaires cette année. Les indices de confiance dans l’industrie et les services décélèrent également mais restent compatibles avec une croissance du PIB proche de 3%. Les commandes à l’industrie sont moins bien orientées, ce qui se reflète dans les chiffres d’investissement. Du côté de l’immobilier, les chiffres (ventes de logements, mises en chantier …) sont irréguliers mais le potentiel de progression reste élevé. L’inflation chute à +0,7% en décembre du fait de la baisse des prix du pétrole. L’inflation sous-jacente ralentit légèrement à +1,6%.
En zone euro, une légère amélioration des conditions économiques commence à prendre forme. L’octroi de nouveaux crédits arrête de se dégrader et les banques assouplissent progressivement leurs critères d’octroi de crédits bancaires. L’annonce d’un plan massif d’achats d’actifs par la BCE va également participer à un regain de confiance en zone euro. L’indice de confiance globale pour les entreprises se redresse depuis décembre et attient 52,2 en janvier (expansion de l’activité à partir de 50). En Allemagne, les indices de confiance sont également mieux orientés. La bonne santé du consommateur et la forte demande américaine devraient permettre à l’Allemagne de garder son rôle de locomotive de la zone euro en 2015, malgré l’impact de la crise russe. En France, la baisse de l’euro et l’allégement des taxes des entreprises devraient aider les marges à se redresser, étape préalable à la reprise de l’investissement et de l’emploi. L’inflation est passée en territoire négatif en décembre à -0,2% et l’inflation sous-jacente se maintient à +0,7%.
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La croissance de la Zone € 2015 abaissée (+1,2%, -0,2 %)-Note de conjoncture de Federal Finance
- L’annonce surprise par la Banque centrale suisse, le 15/01, de l’abandon du cours plancher de 1,20 franc suisse pour 1 euro a constitué l’événement de la semaine. La devise helvétique s’est renchérie de près de 17% contre l’euro et le dollar et les taux à 10 ans des obligations de la Confédération sont tombés en territoire négatif le 16/01, à -0,10%. La brusque remontée de la volatilité et le surcroît d’aversion au risque ont fait monter les valeurs refuge, l’or, le yen et chuter les taux souverains allemands à 10 ans, à de nouveaux plus bas à 0.424% le 14/01.
- Le Conseil des gouverneurs de la BCE du 22 janvier a pris des mesures sans précédent depuis la création de l’euro, en s’engageant à racheter un montant de 60 Md€ par mois de titres privés et publics de mars 2015 à septembre 2016, soit une enveloppe globale d’au moins 1 140 Md€. En plus du programme en cours sur les obligations sécurisées et les ABS, des titres de dettes souveraines, supranationales et d’agences européennes seront achetés sur le marché secondaire. M. Draghi a rappelé que le mandat prioritaire de la BCE est la stabilité des prix et que l’objectif est de retrouver une trajectoire vers une inflation inférieure mais proche de 2%. Cette injection massive de liquidités, inédite en Zone euro, a pour but de lutter contre une inflation trop faible pendant une période prolongée et de renverser les anticipations orientées à la baisse pour les prochaines années
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