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La population active en métropole à l’horizon 2030 : une croissance significative dans dix régions

Entre 2010 et 2030, la population active augmenterait significativement dans dix régions : dans le Sud et l’Ouest de la métropole, ainsi qu’en Île-de-France. L’alternance de générations nombreuses puis creuses sur le marché du travail, l’évolution des comportements d’activité et les migrations interrégionales, notamment aux jeunes âges, aboutissent à des disparités de projection entre régions. Seules les différentes hypothèses sur les migrations pourraient modifier ces évolutions, sans toutefois remettre en cause la hiérarchie entre régions.

Les écarts de croissance entre la population active et la population âgée, en nette progression partout, pourraient accentuer des déséquilibres locaux entre les besoins des populations et les ressources de main-d’oeuvre disponibles pour y répondre. Ainsi, des tensions sur l’emploi dans certains secteurs, tels que les services aux particuliers, pourraient survenir. Jusqu’au début des années 2020, la population active vieillirait dans toutes les régions. Puis, l’arrivée sur le marché du travail des générations nombreuses nées après 2000 inverserait la tendance…Télécharger l’étude en PDF

Les territoires de la Vendée face aux enjeux d’une forte attractivité démographique


Si les tendances démographiques récentes se maintenaient, la Vendée pourrait compter près de 240 000 habitants supplémentaires en 2040.

Les migrations de populations nouvelles porteraient à elles seules cette vitalité remarquable. De 7 000 à 8 000 néo-vendéens pourraient ainsi rejoindre le département chaque année, attirés notamment par le cadre de vie du littoral et les atouts économiques de La Roche-sur-Yon, de Montaigu et des Herbiers. L’importanceparticulière de l’afflux de population projeté dans les territoires de Vendée questionnera immanquablement les acteurs publics. Le vieillissement très rapide de la population du littoral, les impacts sur l’aménagement du territoire et l’offre de logement représentent quelques-uns des principaux enjeux qui alimenteront les réflexions sur les politiques publiques à mettre en oeuvre dans les prochaines décennies. Enfin, dans les territoires vendéens les plus attractifs, la nécessité de maintenir durablement les performances du tissu économique et la création d’emploi sera un enjeu supplémentaire qui conditionnera la poursuite de leur vitalité démographiqueTélécharger l’étude en PDF

Les unités urbaines de 2010 concentrent les ¾ de la population aquitaine

En Aquitaine, l’urbanisation se poursuit le long des principaux axes de circulation, en lien avec la très forte attractivité de la région. Les unités urbaines se sont pour la plupart étendues, mais au total leur croissance démographique résulte plus de leur densification que de leur extension.

Depuis 1999, elles gagnent en moyenne annuelle 1,6 % d’habitants alors que, dans le même temps, les territoires ruraux en perdent 0,4 %. Au total, 73 % des Aquitains sont des urbains.

Bordeaux reste la 7e agglomération urbaine française. Dans la région, 27 unités urbaines dépassent 10 000 habitants.

Plus d’informations sur le portail de l’INSEE

7,5 millions d’habitants pour la région Rhône-Alpes à l’horizon 2040

Si les tendances démographiques récentes se maintiennent, la région Rhône-Alpes comptera 7,5 millions d’habitants au 1er janvier 2040, soit 1,4 million de plus qu’en 2007. Le taux de croissance régional, supérieur au taux national, ralentirait progressivement. L’évolution de la population régionale serait toujours soutenue par une fécondité moyenne combinée à une attractivité importante pour les personnes en âge d’avoir des enfants. Rhône-Alpes serait, comme toutes les autres régions, confrontée aux défis liés au vieillissement de sa population, mais de manière moins importante. En effet, la région reste avant tout attractive pour les jeunes. Les départements de la région devraient conserver leurs spécificités en la matière.

Cette projection est basée sur un scénario, dit « central », qui suppose que les tendances démographiques récentes se maintiennent : dans ce scénario, pour la région, le nombre d’enfants est de 2,02 par femme, le solde migratoire (arrivées-départs) est en moyenne de + 13 500 habitants par an et l’espérance de vie progresse selon le rythme observé actuellement. D’autres scénarios sont envisagés en modifiant les hypothèses d’évolution des naissances, des décès et du nombre de personnes entrant ou quittant la région ; ils permettent de mesurer l’impact d’hypothèses alternatives. Dans tous les cas, l’augmentation de population totale est confirmée. Son niveau varierait de plus ou moins 500 000 personnes : 6 970 000 selon le scénario de projection le plus bas (en termes de fécondité, d’espérance de vie et de migrations) et 7 951 000 selon le scénario aboutissant au résultat le plus élevé. Ainsi, la région se classe sixième des régions métropolitaines en termes d’évolution relative de population derrière le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, les Pays-de-la-Loire, la Bretagne et l’Aquitaine. Selon tous les scénarios, la région Rhône-Alpes serait toujours attractive (solde migratoire positif) et resterait la seconde région de France la plus peuplée derrière l’Île-de-France. Elle représenterait en 2040 une part légèrement plus importante de la population de la France métropolitaine : 10,5 %, contre 9,8 % en 2007, dépassant les 10 % dès 2013.
Plus d’informations sur le site de l’INSEE
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