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Les collectivités investissent difficilement les réseaux sociaux

par Christian de La Guéronnière le 23 juin 2011

 

Les collectivités locales sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Mais quels usages en font-elles ? Un regard sur huit études récentes permet, loin des fantasmes, de mieux cerner les difficultés que peut rencontrer la communication publique face à ces outils interactifs.

« Et vous, qu’en pensez-vous ? » « Exprimez-vous sur le sujet… » « N’hésitez pas à nous faire part de vos propositions ! » Ces invitations au débat n’apparaissent que rarement sur les pages Facebook des collectivités qui préfèrent y relayer de l’information sur leur programmation culturelle, les activités associatives ou les services publics de proximité. De l’autre côté de l’écran, les Français voient dans les réseaux sociaux « un idéal participatif », comme l’analyse Denis Muzet, sociologue et auteur d’une étude sur « les mots des réseaux sociaux ». Cette différence fondamentale d’appréhension de ces nouveaux médias explique pour l’essentiel le relatif échec (provisoire, espérons-le) de l’investissement des collectivités locales sur le sujet. Car échec il y a : si certaines pages Facebook peuvent rassembler plus de 200 000 ou 300 000 fans autour du nom d’une grande ville, ce chiffre pouvant représenter plus de 80 % de la population comme à Lille, ces pages (ou profils) sont toujours éditées et animées par des indépendants. Les pages « officielles » (éditées par les collectivités), quand elles existent, peinent à rassembler entre 1 à 3 % de la population de la ville… Le phénomène leur échappe donc pour l’essentiel, et il sera dur de remonter la pente…Lire l’article complet sur CAP’COM

Promotion touristique : les collectivités s’emparent des réseaux sociaux

Source: Cap’Com, rédigé par Chantal Butheau le 12 mai 2011

Collectivités et offices de tourisme rivalisent d’initiatives pour promouvoir leur territoire et leurs produits. Les réseaux sociaux sont à l’honneur. Et la fièvre des concours s’empare des internautes en quête de vacances originales et moins chères.


77% des Français préparent leurs vacances sur Internet, à la recherche de prix, d’horaires et de quelques images de rêves.  Ce résultat d’une enquête d’Atout France a de quoi émouvoir collectivités et offices du tourisme dont la communication reste parfois très traditionnelle. L’heure n’est plus aux plaquettes en papier glacé et même le site vitrine ne suffit plus. Aujourd’hui, disent les professionnels du voyage, « le touriste, via le web 2, veut devenir l’acteur de son voyage ». Sur cette  tendance bien affirmée, les Office de Tourisme veulent surfer  en redéfinissant les tâches de leurs agents  souvent absorbés par des renseignements pratiques à donner au public. Pour revaloriser leurs missions de conseil, ils développent les outils numériques capables de répondre aux demandes très pratiques du public : ipod en libre accès,  site mobile , borne numérique, audio guide, balades en 3D avec badge FFID… La MOPA (Mission des Offices de Tourisme  et Pays touristiques en Aquitaine) est leader en la matière, avec des aménagements très adaptés dans les Offices de Tourisme de Biscarosse et de Médoc Océan. Mais  elle réaffirme avec force « qu’elle ne veut pas remplacer les hommes  par des bornes », qu’il s’agit, en fait,  de leur confier des fonctions plus qualifiées, de passer du « conseil en séjour » au « marketing territorial « et de promouvoir des postes  d’animateurs numériques du territoire.

Réseaux sociaux et storytelling

En vedette également l’utilisation des réseaux sociaux. Une community manager anime la « marque » à Biscarosse et les messages Twitter  remontent sur les écrans d el’Office du Tourisme Médoc. La présence sur les réseaux sociaux est d’ailleurs choisie par de nombreux organismes collectivités qui la combinent souvent avec de la communication événementielle . Ainsi Atout France et son Tour de France de 23  plages françaises (1), organisé en collaboration le réseau social MonNuage, fréquenté par 2millions d’utilisateurs par mois en Europe. L’opération menée de 30 mars au 11 mai a été relayée sur les comptes Facebook et Twitter de MonNuage  et sur le site http://www.20minutes.fr. Ou bien encore Les Sables d’Olonne, avec « les Sables Inside », un concours sur Internet  pour gagner un week end en immersion aux Sables d’Olonne avec des « professionnels passionnés(un animalier, un marin pêcheur, un viticulteur, un croupier, un saunier, un skipper ou une animatrice nature). C’est vrai qu’aux Sables d’Olonne, les idées fusent chaque année : les « creamers » l’an dernier chargés d’enduire de crème solaire les vacanciers sur la plage, ou « l’Aspirateur à nuages » en 2009, qui prévoyait le remboursement des séjours  en cas de mauvais temps !
La Haute-Loire, elle, continue de développer son réseau social « la Tribu Respirando », consacré aux activités de plein air, inspiré par le storytelling, relayé par des « ambassadeurs »  et parrainé  par un international de rugby, Julien Malzieu, originaire du département.  La Corrèze a eu une idée similaire. L’Agence de  développement touristique de la Corrèze a recruté des ambassadeurs, chargés d’alimenter un blog,  sur sa page Facebook ;

Dans cet univers numérique, quelques initiatives événementielles se distinguent : l’Office de Tourisme de Vienne , en Autriche , qui a transformel a station de métro Saint-Lazare en « musée éphémère ». Et toujours dans les gares parisiennes  (métro et RER), la campagne d’affichage du Comité départemental du tourisme de la Marne, consacrée à la Marne et à ces « instants inoubliables qui font les grands bonheurs ».  Ou bien encore l’Orne en Normandie  qui s’est affiché  sur une collection de Cart’Com  et des sacs à pain, à Paris et en Ile-de-France.

Du côté de la Bourgogne, c’est la provocation douce, sur des affiches, des bannières publicitaires, des annonces presse, un site internet, une page Facebook et une newsletter qui a été choisie, pour affirmer qu’il n’y a pas de touristes, mais des « amoureux, des aventuriers, des randonneurs , des gourmets, des cyclistes, des mélomanes, des oenophiles, des marins d’eau douce… »
La Bretagne, enfin, s’est exposée « corps et âme » à Paris . Les Franciliens représentent en effet 20% de la clientèle touristique de la Bretagne. C’était, sans doute, une bonne occasion de faire oublier la campagne d’affichage,  très provocatrice  et si décriée  par les Bretons,  de France Nature Environnement. L’enfant baignant dans les algues vertes  à proximité d’élevages porcins  polluants en avait ému plus d’un. Les élus et les responsables du tourisme s’étaient indignés avec force. Quelques semaines plus tard, la Bretagne  et son Comité régional du tourisme ont voulu jouer sur l’humain, sur les activités régionales, et non plus sur « les paysages enchanteurs ». Pour cette opération de 250 000 euros, la campagne s’est déclinée par voie d’affiches, mais aussi sur le site ma-bretagne.fr avec un jeu concours.

Grenelle 2 : pourquoi la communication locale sera au cœur du dispositif.

À l’occasion des 3e Rencontres nationales communication et développement durable d’Angers, ce numéro hors-série illustre quelques problématiques que le Grenelle 2 pose en matière de communication pour les collectivités et leurs partenaires.

Les gesticulations écologiques du moment couvrent un paradoxe certain. Alors que les attentes en matière de développement durable sont de plus en plus prégnantes, que l’opinion semble réclamer des actes forts en faveur de l’environnement, les dispositifs créés par le Grenelle 2 entrent en vigueur dans une totale discrétion. Près de 200 décrets d’application sont en train de sortir et traduisent en actions nouvelles le concept de développement durable. Les collectivités territoriales sont au cœur du dispositif. Les conséquences pour la communication locale sont très importantes.

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Nantes Métropole teste son plan climat auprès de 150 ménages…

Ou comment le Plan Climat territorial, (PCET), outil que les grandes villes, les communautés d’agglomération, les départements et régions doivent mettre en place d’ici à décembre 2012, peut devenir une véritable opportunité d’animation territoriale.

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Natureparif : communiquer sur et pour la nature

Le Grenelle 2 insiste sur la nécessité actuelle de faire connaître la situation de la biodiversité et d’informer l’opinion sur ses enjeux.
Comment sensibiliser les habitants au concept de la biodiversité et comment les faire participer sa préservation ?

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Les Sables d’Olonne en mode développement durable

Depuis 2010, la Ville des Sables d’Olonne ne se limite pas à la promotion du développement durable ni à l’utilisation des supports qui respectent l’environnement. Avec son opération « des sacs naissent des bâches », les Sables d’Olonne conjuguent recyclage et insertion sociale…

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La communication et le marketing territorial des politiques de développement durable : nouvelle attente du jury des Rubans du développement durable

Les « Rubans du développement durable », label national de référence des territoires, distinguent depuis neuf ans des collectivités territoriales qui conduisent des politiques globales, efficaces et concrètes en faveur du développement durable. Parmi les territoires labellisés en 2010, la ville de Lille, qui viendra présenter lors des 3e Rencontres Nationales communication et développement durable, ses actions innovantes de sensibilisation et de communication en faveur d’une consommation responsable, développées dans le volet « Alimentation-Santé » de son Agenda 21.

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Les Rencontres Nationales communication & développement durable sont organisées par Cap’Com en partenariat avec

Ville d'Angers Angers Loire Métropole Comité 21 ADEME Environnement magazine Environnement magazine

Les collectivités sur Facebook : page ou profil, les deux mon capitaine ?

Les collectivités sur Facebook : page ou profil, les deux mon capitaine ?

Brève rédigé(e) par Anne Lyonnet le 14 mars 2011,  CAP’COM
Publié(e) dans la catégorie Initiatives
Thèmes abordés :

La Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines a mis en ligne un sondage entre mi-janvier et début mars 2011 afin de confronter « ses pratiques Facebook » avec celles des autres collectivités.

Cette étude s’adresse avant tout aux collectivités territoriales présentes ou non sur Facebook, qui tâtonnent, expérimentent, se posent des questions sur l’intégration de l’incontournable réseau social du moment dans leur plan de communication et qui se demandent comment se dépatouiller de fonctionnalités et de modes d’usages, changeants et pas toujours limpides…

Consulter l’étude sur le site de CAP’COM

Lien vers le site de Saint-Quentin-en-Yvelines

 

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La communication intercommunale : état des lieux

Cap'Com

Publicité La lettre d’information sur la communication publique et territoriale | 31 mars 2011 | n° 305



Dans le cadre des premières Rencontres de la communication intercommunale, organisées par Cap’Com hier et aujourd’hui à Evry, l‘Adcf et Epiceum ont présenté une étude qui dresse un état de l’organisation et des priorités de la communication au sein des communautés de communes et d’agglomération. Place de la fonction communication, moyens alloués et outils utilisés, objectifs des actions menées, mutualisation entre communes membres et intercommunalités outils utilisés, cinq enseignements majeurs à tirer de cette étude …

Cap’Com, le réseau des professionnels de la communication publique et territoriale – 3, cours Albert Thomas – 69003 Lyon – France – 04 72 65 64 99

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