Archives Mensuelles: Mai 2020
L’AGIRC-ARRCO met en place une aide exceptionnelle dédiée aux salariés @AgircArrco #Covid_19
Source : Agirc Arrco

L’action sociale du régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco crée une aide exceptionnelle d’urgence pour les salariés cotisants Agirc-Arrco et les dirigeants salariés du secteur privé, qui connaissent des difficultés d’ordre financier du fait de la crise sanitaire. Ce dispositif s’ajoute aux mesures exceptionnelles prises par les partenaires sociaux de l’Agirc-Arrco depuis le début de la crise sanitaire.
Cette aide circonstanciée sera allouée une fois et pourra atteindre 1500 € en fonction de la situation du demandeur.
Pour en bénéficier, le salarié doit contacter sa caisse de retraite complémentaire.
Quelles sont les modalités de demande ?
Le salarié ou dirigeant salarié devra remplir un formulaire de demande d’intervention sociale simplifiée et fournir une déclaration sur l’honneur qui précise sa situation et décrit les difficultés financières rencontrées. Il devra également fournir les trois derniers bulletins de salaire ou revenus, dont au moins l’un présente une baisse de rémunération. Après analyse du dossier et acceptation, le déblocage de cette aide est effectué en un mois tout au plus…
#Covid_19 : l’Union européenne et la région Île-de-France adaptent l’utilisation des fonds européens @iledefrance
Source : Région Ile de France

En pleine crise sanitaire, l’Union européenne modifie sa législation en urgence. La Région Île-de-France peut ainsi mieux mobiliser le Feder et le FSE, les fonds européens qu’elle gère, en faveur des entreprises franciliennes les plus en difficulté.
Tout au long de l’année, la Région Île-de-France gère 3 fonds européens au profit des entreprises, des collectivités, des associations et des acteurs du milieu éducatif :
- Le Fonds social européen (FSE) principalement pour des aides à l’emploi et à la réinsertion,
- Le Fonds européen de développement régional (Feder) en priorité pour des zones urbaines en difficulté,
- Le Fonds européen agricole de développement rural (Feader) pour les territoires ruraux.
En pleine crise sanitaire du Covid-19, la Région prévoit de mobiliser le Feder et le FSE pour accompagner un plan de relance économique d’envergure et soutenir les entreprises en difficulté. Des actions d’urgence sont d’ores et déjà prévues au titre de l’utilisation des Fonds européens en 2020 et 2021.
1001 Vies Habitat : un objectif de 10 000 logements d’ici à fin 2022 @1001ViesHabitat
Source : 1001 Vies habitat

1001 Vies Habitat porte ses objectifs de développement à 10.000 logements sur les trois prochaines années, pour soutenir le secteur de l’immobilier et l’offre de logement pour tous.
Alors que la crise sanitaire liée au Covid-19 a d’importantes répercussions sur la production de logements, le groupe 1001 Vies Habitat, un des principaux acteurs de l’immobilier social, entend jouer son rôle dans la relance économique du secteur. Il accélère son plan de développement et projette d’engager 10.000 logements d’ici à fin 2022. Une ambition qui s’appuie sur une démarche partenariale avec les promoteurs de valorisation des réserves foncières identifiées.
Une dynamique amorcée avant la crise
Le groupe 1001 Vies Habitat est engagé depuis 2016 dans un plan de transformation, qui vise à lui donner les moyens de poursuivre sa mission sociale dans les meilleures conditions. Parmi les actions initiées figure la recherche de nouveaux relais de croissance, devenue d’autant plus impérieuse depuis la mise en œuvre de la Réduction de Loyer Solidarité en 2018. Ainsi, un travail conduit en 2019 a déjà permis d’identifier 300.000 m²
de réserves foncières, en menant des opérations de densification sur les implantations actuelles du groupe en Île-de-France. Une opportunité de produire 5.000 logements neufs en développant la diversité sociale, en partenariat avec des promoteurs, qui vient s’ajouter à l’activité en cours des équipes de promotion des six sociétés du groupe…
Alliance des professionnels de l’urbanisme et de l’immobilier du Grand Paris @fpi_fr
Source : FPI France

La crise sanitaire actuelle constitue un défi inédit d’une ampleur inégalée. Alors que les besoins de logement et d’aménagement urbain au sein du Grand Paris restent essentiels à l’attractivité de la métropole, les conséquences de la crise pourraient figer l’économie comme la transition écologique et mettre en cause les grands chantiers d’avenir. Le décalage de l’installation des nouveaux exécutifs communaux et intercommunaux constitue un obstacle supplémentaire.
Dans ce contexte exceptionnel, les acteurs de la chaîne immobilière et de l’urbanisme ont aux côtés des décideurs publics une responsabilité commune.
- Parce que cette période doit rassembler les énergies, les expériences et les compétences, les instances signataires ont décidé d’associer leurs forces au service de la population, des élus et de l’économie locale. Ils créent ensemble une alliance des professionnels de de l’urbanisme et de l’immobilier du Grand Paris (APUI-GP) .Cette initiative est ouverte aux autres professionnels de l’immobilier et de l’urbanisme du grand Paris.
- Parce que le Grand Paris justifie une réponse particulière aux enjeux urbains, sociaux, et environnementaux, les instances régionales des professions ont souhaité ensemble approfondir leur coopération et resserrer leurs liens avec les territoires du Grand Paris ;
- Parce que nos professions dialoguent avec les autorités publiques, et que toutes doivent veiller au respect de leurs engagements sur le terrain, elles gagneront à coordonner leurs interventions et l’expression de leurs attentes ; *
- Parce que nos professions ont acquis une vraie maîtrise de la dématérialisation et de la digitalisation, nous souhaitons faire évoluer nos méthodes de travail avec les collectivités publiques ;
Quel redémarrage de l’activité pour le secteur de l’immobilier ? 3 questions à Aurélien Deleu, Directeur du Marché Immobilier d’Arkéa Banque E&I @cmarkea @DeleuAurelien
Quel redémarrage de l’activité pour le secteur de l’immobilier ? 3 questions à Aurélien Deleu, Directeur du Marché Immobilier d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels
Vous avez pris la tête du Marché Immobilier d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels en octobre 2019. Quel est votre bilan de ces sept premiers mois ?
Au quotidien, j’ai pu constater à quel point l’équipe était reconnue auprès des acteurs du secteur immobilier. Nous accompagnons des promoteurs, des foncières et des marchands de biens, actifs aussi bien dans l’immobilier résidentiel que commercial partout en France, mais également des aménageurs et des bailleurs sociaux. Forts de cette présence tout au long de la chaîne de l’immobilier et fidèles à l’ADN d’Arkéa, nous ouvrons également notre carnet d’adresses pour développer des synergies et faciliter la création de liens entre nos différents clients. Ainsi nous avons lancé un Speed Dating de l’immobilier qui, tous les ans, réunit 500 professionnels avec un format très court et très efficace. Le Speed Dating avait été créé lors de la dernière crise immobilière, avec comme thématique le développement des ventes en bloc entre les promoteurs et les bailleurs sociaux. La prochaine édition, qui devait se dérouler le 9 juin, est reportée au 24 novembre à Paris.
Ce positionnement, unique sur le marché, nous permet d’être plus proches de nos clients, en soutenant le développement de projets qui favorisent la construction, la revitalisation urbaine et l’attractivité des territoires. Et nous comptons jouer notre rôle lors de cette reprise !
Dans la droite ligne des quatre années précédentes, euphoriques, le début de l’année 2020 a été marqué par une activité soutenue : avec un premier trimestre en hausse de plus de 10 % en termes de production de crédits par rapport à 2019 et cela malgré l’entrée en vigueur du confinement le 17 mars.
Comment avez-vous accompagné vos clients pendant la crise ?
Nous avons joué notre rôle de « banquier-partenaire » pour accompagner l’ensemble de nos clients dans cette période complexe tout en faisant le maximum pour préserver nos équipes. Ainsi, nous avons mis en place une organisation spécifique et basculé en télétravail nos collaborateurs. Par ailleurs, notre taille humaine nous a permis d’instaurer très rapidement des circuits décisionnels courts ; un enjeu crucial pour apporter rapidement des solutions à nos clients. Par exemple, nous avons pu valider des dossiers de PGE (Prêt Garanti par l’Etat) en 5 jours seulement !
Au-delà des PGE, nous avons décalé les échéances de crédit, et, au cas par cas, reporté jusqu’à 6 mois certains crédits promoteurs afin de pallier les décalages de recettes. En même temps, nous avons continué d’accompagner nos clients sur leurs différentes opérations car certains opérateurs sont restés actifs. Je pense notamment aux financements d’une belle opération de marchand de biens dans Paris ou encore du programme immobilier éco-responsable « Centrium » à Sofia Antipolis.
Comment voyez-vous l’évolution du marché immobilier pour les 12 mois à venir ?
La crise est très sérieuse. Pour autant, grâce aux fondamentaux solides du secteur, la profession immobilière reste relativement sereine à condition de relancer au plus vite les opérations. En matière de construction, le scénario qui prédomine chez nos clients promoteurs est celui d’un redémarrage progressif de l’activité, qui se traduirait par une baisse de 20 % à 30 % d’activité sur l’année 2020. Depuis l’ordonnance du 25 avril, de nombreux chantiers sont repartis, mais souvent au ralenti du fait des effectifs partiels et des contraintes de sécurité sanitaire. Nous constatons également des arrêts de chantiers pour cause de nuisances sonores bloquant plus de 1 000 logements en Ile de France !
Avec l’arrêt des délivrances de nouvelles autorisations administratives (jusqu’au 24 mai), ainsi que d’un probable report des élections municipales, la profession estime qu’il pourrait y avoir 100 000 permis de construire en moins par rapport aux 450 000 accordés en 2019. Ce qui entraînera une réduction de l’offre dans le neuf. La demande reste présente avec une action forte des bailleurs institutionnels qui s’engagent à racheter une partie de la production des promoteurs. Nexity et Altaréa viennent d’annoncer respectivement la vente de 7 450 et de 3 500 logements à CDC Habitat.
Nous constatons également une hausse des coûts de construction allant de 5 à 15 % en fonction de la complexité du chantier, hausse qui ne pourra pas être répercutée sur les prix de vente du fait de la particularité de VEFA (Vente en l’Etat Future d’Achèvement). La question en suspens est « qui va prendre en charge ces surcoûts ?».
En matière d’immobilier de rendement, le constat est nuancé selon qu’il s’agit d’actifs résidentiels, commerciaux ou de bureaux. Les foncières détenant des biens commerciaux, notamment des centres commerciaux qui louent à des PME elles-mêmes affectées par la crise, seront certainement les plus impactées. Heureusement, elles peuvent bénéficier des dispositifs prévus par le Gouvernement et les banques mais subissent de fortes pertes de chiffre d’affaires. A l’inverse, les segments les moins touchés pour l’instant sont ceux des bureaux loués à des grandes entreprises, l’immobilier de santé, le logement ou encore la logistique du dernier kilomètre.
Même si cette crise est totalement inédite, l’immobilier a déjà démontré sa capacité de résilience. Notre banque reste engagée auprès de ses clients pour les accompagner dans la reprise en restant, comme elle l’était déjà, vigilante sur la qualité des opérations et du risque. C’est ce qui nous permet d’être présent dans la durée, le meilleur gage d’efficacité lorsqu’on parle de crédit !