Archives du 14 avril 2020

Les métropoles ont aussi une forte capacité à absorber les chocs @linstitutPR

Source : institutparisregion.fr

Vulnérables parce que denses et complexes, les métropoles sont toujours les premières touchées par les catastrophes, qu’elles soient naturelles, technologiques, politiques ou, comme aujourd’hui, sanitaires. Mais les métropoles ont aussi une forte capacité à absorber les chocs, née des leçons qu’elles ont su tirer des catastrophes passées. C’est pourquoi la crise que nous vivons doit nous apprendre, une fois de plus, à nous adapter pour mieux rebondir.

Les grandes métropoles sont particulièrement vulnérables aux catastrophes. Leur taille, leur densité, leur complexité sont des facteurs de meilleure réussite économique, sociale et culturelle en temps normal. Elles deviennent facteurs de vulnérabilité en cas d’événement catastrophique, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, séismes, canicules, incendies), technologiques (explosions, fuites de produits toxiques), sanitaires (pandémies) ou politiques (émeutes, guerres).

La concentration de personnes et de biens entraîne des dégâts nettement plus importants comme ceux observés lors de séismes, typhons ou actes de guerre. Même des dégâts subis à l’échelle locale peuvent retentir sur des milliers de personnes lorsqu’ils touchent des maillons d’un système complexe : éboulement sur un rail, carrefour obstrué, transformateur hors service, réservoir d’eau souillé…

C’est pour parer cette vulnérabilité qu’en règle générale (hors cas où les autorités évacuent ou ordonnent d’évacuer les lieux), la première réaction des ménages face à une catastrophe est le rétrécissement de l’espace vital de chacun, ce qui dans une grande métropole relève de mesures ou de comportements « anti-urbains »  :

  • repli sur le domicile et son entourage immédiat, confinement,
  • réduction des déplacements,
  • recherche d’autonomie : constitution de réserves alimentaires, énergétiques, eau,
  • fuite, pour certains qui en ont les moyens ou ceux qui ont d’autres attaches territoriales, vers des ensembles humains moins peuplés (villages, villes secondaires),
  • ancrage, pour d’autres, dans leur environnement proche qui les sécurise car doté des services – y compris de santé – et des appuis humains (proches, amis) dont ils ont besoin.

Pour l’essentiel, il s’agit de se protéger et de limiter sa dépendance à autrui, sauf si on en a besoin.

L’assurance de maîtriser le cours des choses avec une large part d’autonomie est aussi recherchée au niveau de la gouvernance qui se met en place pour gérer l’arrivée de la crise : une plus grande marge d’initiative est donnée au local, ou prise par lui, car c’est à ce niveau que l’information est la plus fiable, que les réponses peuvent être les plus adaptées. L’action en réseau d’acteurs locaux et centraux ayant tous une large liberté de mouvement semble être plus efficiente en temps de crise.

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Enquête flash : Le logement accompagné face à la crise sanitaire liée au COVID-19 @UnafoUnion

Source : UNAFO

L’Unafo a mené – du 21 au 23 mars 2020 – une enquête flash auprès de ses 140 adhérents, gestionnaires de logement accompagné (résidences sociales, pensions de famille, logements jeunes…). Ils ont été 50 à répondre très rapidement malgré la période. Elle en présente ici les principaux enseignements.

Quelques chiffres clés
– 16 % des répondants signalent des personnes infectées parmi leurs résidants et 19 % parmi leurs salariés ;
– Majoritairement ont été maintenues les activités liées à l’accompagnement des personnes, au nettoyage des parties communes, à la sécurité. Si les activités communes ont été arrêtées à l’unanimité, les 2/3 des adhérents ont également arrêté l’entrée de nouveaux résidants. L’accueil physique est maintenu dans 46 % des cas ;
– Si les adhérents ont majoritairement pu équiper leurs salariés de gants (75 %) et de gel (67 %), en revanche la situation est très différente pour les masques : seulement 40 % des adhérents, bien qu’ils accompagnent souvent des publics à risques, ont pu équiper leurs salariés de masques ;
– Plus de la moitié des répondants (51 %) doit faire face à un absentéisme inhabituel, principalement en raison des difficultés liées au garde d’enfants, mais la plupart du temps toutes les causes s’additionnent ;
– Près des 2/3 des adhérents répondent avoir recours ou pensent recourir à une activité partielle.

Aperçu des principales difficultés rencontrées
L’enquête menée auprès des adhérents de l’Unafo montre des difficultés de plusieurs ordres :
– Une incertitude pour les résidants quant à leur situation financière, notamment en raison de l’activité partielle ou de l’arrêt total d’activité, notamment pour les intérimaires. Les difficultés rencontrées sont liées à l’arrêt de l’activité pour un grand nombre d’entre eux et un manque d’information sur les conséquences liées à leur emploi (salaire fin mars, salaire fin avril), une impossibilité pour nombre d’entre eux de se tourner vers les administrations ad-hoc en capacité de les accompagner dans ce cadre (Missions Locales, Pôle Emploi, CCAS …) et l’arrêt des aides d’urgence en cours de réorganisation (aide alimentaire, fonds d’aide aux jeunes) ;

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L’ADEME apporte son soutien aux entreprises pour faire face aux conséquences économiques liées à l’état d’urgence sanitaire @ademe

Source : ADEME

Face à une crise sanitaire d’envergure inédite, doublée de conséquences économiques qui s’annoncent très lourdes, l’ADEME se met en ordre de bataille pour amortir ces conséquences au maximum de ses possibilités. L’Agence prend ainsi une série de trois mesures pour soutenir l’ensemble des entreprises engagées dans la transition écologique.

Ces mesures sont applicables automatiquement pour les nouvelles aides et achats et sur demande pour les projets en cours.

Une avance de 20% sur les aides aux entreprises et aux associations

Cette avance vise à répondre aux besoins de trésorerie des petites ou moyennes entreprises, des associations, particulièrement impactées par la crise, et faire face aux premières dépenses des projets engagés. Le taux est fixé à 20% du montant de l’aide totale accordée. Cette avance est accordée pour la durée de l’opération et récupérée sur le dernier versement…

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Les entreprises d’Habitat en Région mobilisées pour lutter contre le coronavirus @HabitatenRegion

Source : Habitat en Région

L’épidémie de coronavirus qui s’est propagée à notre pays et désormais à l’ensemble de la planète a amené notre gouvernement à prendre des mesures extraordinaires pour tenter de l’endiguer. L’urgence dans la lutte contre la propagation du virus a bouleversé l’activité de nos entreprises. Toutes ont mis en place très rapidement les actions nécessaires pour protéger les salariés comme les habitants et assurer la continuité de leur activité.

Depuis l’allocution du Président de la République le 16 mars dernier, des mesures de confinement extraordinaire ont été mises en place.  Cette situation est une épreuve pour La France qui aura probablement à surmonter dans les semaines qui suivront une crise économique majeure dont les retombées sociales affecteront aussi le secteur HLM et toucheront certains locataires.

Toutes les entreprises d’Habitat en Région se sont mobilisées dans des délais extrêmement courts pour faire face à l’urgence et la gravité de la situation. Elles sont en totale cohérence avec les priorités d’Habitat en Région comme de son actionnaire la Caisse d’Epargne et le Groupe BPCE : lutter contre la propagation du virus Covid-19, protéger les personnes, collaborateurs comme habitants, et enfin assurer une continuité de service à l’encontre de leurs clients…

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Faudra-t-il refaire vos diagnostics immobiliers ? @century21fr

Source : CENTURY 21

Vous avez signé un compromis de vente avant le confinement. Un certain nombre de diagnostics risquent de « périmer » et de ne plus être valables à la date de signature de l’acte authentique.

Ils devront alors être refaits et annexés à l’acte de vente définitif. Vérifiez donc bien leur date de validité :

–          Le constat de risque d’exposition au plomb (durée de validité : 1 an si le constat est positif, illimitée si le constat est négatif)

–          L’état mentionnant la présence ou l’absence de matériaux ou produits contenant de l’amiante (durée de validité : 3 ans s’il est positif, illimitée s’il est négatif

–          L’état relatif à la présence de termites (durée de validité : 6 mois)

–          L’état de l’installation intérieure de gaz et d’électricité (durée de validité : 3 ans)

–          Le diagnostic de performance énergétique (DPE) (durée de validité : 10 ans)

–          L’état de l’installation d’assainissement non collectif (durée de validité : moins de 3 ans à la date de l’acte de vente).

Sachez que les frais incombent normalement au vendeur comme dérivant de son obligation d’information.

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