Archives Mensuelles: mars 2020
CGLLS : Modification temporaire de la procédure des demandes de garanties
Dans le souci de continuer à accompagner au mieux les organismes durant cette période délicate, la CGLLS va adapter la procédure des demandes de garanties.
A compter d’aujourd’hui, les demandes de garantie doivent être adressées à la CGLLS uniquement sous format numérique, à l’adresse mail suivante : catherina.arnaud@cglls.fr.
Afin que la demande soit traitée dans les meilleurs délais, nous vous demandons de vous assurer au préalable que votre demande soit complète. C’est-à-dire, qu’elle contienne tous les documents mentionnés dans la liste des pièces à fournir (ci-après).
En cas de difficulté vous pouvez envoyer un mail à l’adresse ci-dessus ou contacter Catherina Arnaud au 01.40.02.94.32.
Nous vous souhaitons à tous, ainsi qu’à vos familles de traverser cette épreuve le mieux possible.
La Direction des Garanties de la CGLLS
NOTE Modification procédure COVID.pdf 519,49 ko
L’aménagement urbain est-il encore capable de nous maintenir en bonne santé ? @Demain_la_Ville @EHESP
Source : Demain la Ville

Si l’origine exacte du Covid-19 est encore discutée, elle semble partir d’un marché de fruits de mer fréquenté et populaire à Wuhan en Chine, dans les derniers jours de décembre 2019. Puis le virus s’est propagé par la gare de Hankou, la troisième plus grande de la ville, à quelques enjambées de là. Il aurait ensuite fait ses premiers pas hors de Chine par la Bavière, où une chinoise contaminée était venue assister à une formation professionnelle de son entreprise, l’équipementier automobile Webasto. Pour beaucoup d’experts il s’agit d’une zoonose, c’est à dire une maladie infectieuse d’origine animale : 60% des virus infectieux décrits chez l’homme ont un animal réservoir. On parle d’une chauve-souris, d’un pangolin, voire les deux ?
Transmissible entre humains et très contagieux, le virus et sa propagation soulignent avec force les réseaux d’échanges mondialisés et les mobilités modernes. Anne Roué-Le-Gall est professeure à l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP), spécialiste en santé, environnement et urbanisme. Si la chercheuse prend des précautions sur les origines et les causes de l’épidémie de coronavirus, elle observe cependant que les épidémies sont souvent le résultat d’un déséquilibre environnemental.
Dans le cas de maladies vectorielles, transmises par le moustique ou la tique, il y a souvent une problématique de dégradation des écosystèmes naturels. Si il y a une prolifération c’est que quelque part l’environnement n’est plus en capacité de réguler. On a cassé un équilibre, ce qui provoque un déséquilibre et un emballement des choses.
L’épidémie et le territoire
La thèse est confirmée par Sonia Shah dans le Monde Diplomatique, « notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats ». Énumérant les grandes épidémies de ces dernières années (Ebola, Lyme, E. Coli, SRAS, grippe aviaire…), la journaliste dénonce ainsi l’urbanisation, la déforestation et l’industrialisation, non pas comme des facteurs d’apparition de virus – le phénomène est naturel – mais comme des facteurs de propagation. Pour elle, la protection des habitats naturels, et de manière plus générale la compréhension des mécanismes écologiques, pourra réduire l’émergence d’épidémies.
L’urbanisme a aussi un rôle à jouer. Si l’on dénonce aujourd’hui les mobilités et les interconnexions urbainescomme accélérateurs d’épidémies, il faut se remémorer comment l’aménagement a su par le passé endiguer des vagues d’épidémies infectieuses meurtrières. C’est ce que rappelle l’architecte urbaniste Albert Lévy dans son ouvrage Ville, urbanisme et santé – Les trois révolutions (2012) : « La question de la santé est un déterminant majeur dans la naissance de l’urbanisme ».
Décès de Patrick Devedjian, Président de Paris La Défense @ParisLaDefense
Source : Paris La Défense

Patrick Devedjian, ancien Ministre, Président de Paris La Défense et du Département des Hauts-de-Seine, est décédé dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars.
Président de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de La Défense) de 2007 à 2009, Patrick Devedjian a ensuite pris la tête de Defacto (Etablissement Public de Gestion de La Défense) de 2009 à 2017. En mars 2018, il devient président de Paris La Défense, nouvel établissement public local, né de la fusion de l’Epadesa et de Defacto.
La vie de Patrick Devedjian est étroitement liée à l’histoire de La Défense.
Dans les années 50, c’est à Courbevoie que son père, Roland Devedjian, établit son entreprise. Quelques années plus tard, il est exproprié par l’Epad, Etablissement public d’Etat en charge d’aménager La Défense, les terrains étant réquisitionnés pour y bâtir le futur quartier d’affaires.
Ironie de l’histoire, près d’un demi-siècle plus tard, en 2007, Patrick Devedjian prend la tête de l’Epad.
De 2009 à 2017, Patrick Devedjian préside Defacto, nouvel établissement public local chargé d’assurer la gestion du site, l’EPAD devenu EPADESA conservant la mission d’aménagement.