La BCE maintient le statu quo de sa politique monétaire : focus sur les marchés

financial statement with calculator and penRetrouvez l’actualité des marchés financiers et de l’économie de la semaine, synthétisée par les experts de la salle des marchés du Crédit Mutuel ARKEA.

La Fed et la Banque Centrale Européenne défendent le maintien de leurs politiques monétaires accommodantes
La BCE ne modifie pas sa politique monétaire, mais un assouplissement quantitatif a été évoqué lors de la réunion mensuelle

La BCE a maintenu le statu quo de sa politique monétaire, laissant ses trois taux directeurs inchangés, le taux refi à 0,25%, le taux de dépôts à 0% et la facilité de prêt marginal à 0,75%. La BCE est résolue à maintenir une politique monétaire accommodante et à agir rapidement en cas de déflation ou de période prolongée d’inflation faible, en n’excluant pas une baisse du principal taux directeur. Fait nouveau, le Conseil des gouverneurs a débattu de toutes les mesures non-conventionnelles envisageables, y compris un programme d’assouplissement quantitatif déjà évoqué par le Président de la Bundesbank J. Weidmann. Tous les membres de la BCE sont favorables à l’emploi de ces instruments en cas de nécessité mais leur mise en application a une nouvelle fois été reportée. Le plan de rachats d’actifs doit être adapté au cadre institutionnel et financier européen, le financement de l’économie étant beaucoup plus basé sur le crédit bancaire qu’aux Etats-Unis. Mario Draghi estime que les anticipations d’inflation à moyen et long terme sont toujours solidement ancrées et que le chiffre surprise des prix de mars (en hausse sur un an de 0,5% seulement) est le surtout le reflet d’effets saisonniers et de la volatilité du prix des services. Le Président de la BCE juge que les risques de déflation, synonyme de baisse générale des prix et des revenus et de marasme économique, n’ont pas augmenté en Z.E. et anticipe une remontée graduelle de l’inflation, jusqu’à un niveau proche de 2%, objectif de la BCE, à l’horizon fin 2016. Le scénario de la BCE repose en effet sur un redressement progressif de la conjoncture, qui devrait limiter les risques à la baisse sur les prix.

Etats-Unis : l’amélioration de la conjoncture favorise l’emploi dans le secteur privé

L’économie américaine a créé 192 000 emplois dans le secteur non agricole en mars, après 197 000 en février. Les chiffres de janvier et février, perturbés par le climat très rigoureux, ont été révisés en hausse de 37 000 postes. Ce rythme soutenu de créations d’emplois, essentiellement dans le secteur privé, est proche des 200 000 attendus par les économistes et le taux de chômage se stabilise à 6,7%. Les effectifs du secteur privé ont désormais dépassé le niveau d’avant la crise, à 116,1 millions d’emploi en mars; au contraire, dans le secteur public, le nombre d’employés est inférieur de 535 000 à celui d’avant-2008. Janet Yellen estime cependant que l’économie américaine a encore besoin d’un « soutien exceptionnel » car elle évolue largement en deçà des objectifs d’emploi et d’inflation.

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Publié le 8 avril 2014, dans Actualités, et tagué , , , , , , , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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