Archives Mensuelles: juin 2011
La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur passe des Conventions de partenariat avec les collectivités locales
Les conseillers régionaux ont voté les conventions de partenariat avec la Ville de Marseille, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole et le Syndicat d’agglomération nouvelle Ouest Provence.
Au titre du contrat de développement avec la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, sont notamment prévus :
- Les opérations de transports collectifs relevant du périmètre Euroméditerrannée, le prolongement du métro, les lignes de Bus à Haut Niveau de Service ralliant les pôles universitaires de Château Gombert et Luminy, et la rénovation des gares ferroviaires entre Marseille et Aubagne
- La construction d’un pôle de création d’entreprises en Zone Franche Urbaine, la construction d’un bâtiment sur le technopole de Château Gombert… la participation régionale s’élève à hauteur de 90 M€ environ.
Au titre du contrat de développement avec la Ville de Marseille, sont notamment prévus :
- Des grands projets partenariaux dans la perspective de Marseille Provence Capitale européenne de la Culture 2013 et de l’accueil de l’Euro 2016 de football avec l’important soutien à la couverture du stade Vélodrome et la réhabilitation du stade de Rugby Delort
- La mise à niveau d’équipements culturels
- Des opérations liées à l’amélioration de l’habitat (opération de résorption de l’habitat insalubre à Saint-Mauront) et des centres sociaux (création du centre social la Rouguière) et à divers équipements culturels (théâtres, médiathèques)… la participation régionale s’élève à près de 40 M€.
Au titre du contrat de développement avec le Syndicat Mixte d’Agglomération Nouvelle Ouest Provence, sont notamment prévus :
- Les opérations de logement, d’habitat, notamment l’aide apportée dans le cadre du Programme de rénovation urbaine, de foncier, telles que les acquisitions foncières destinées à la production de logements à Istres ;
- Les opérations en faveur de la cohésion sociale et destinées à développer les activités sportives, notamment la réalisation d’équipements à Fos-sur-Mer
- Les opérations en faveur de la solidarité urbaine et dédiés aux équipements multifonctionnels parmi lesquelles le réhabilitation du centre social Schweitzer à Miramas
- La sécurisation des usagers des voies routières, telles que le réaménagement de la rue Ambroise Croizat à Port-Saint-Louis-du-Rhône et les travaux de rénovation du centre du village de Cornillon-Confoux et
- Les opérations destinées à développer les activités culturelles tels que les travaux de réhabilitation de salles de cinéma à Grans et Port-Saint-Louis-du-Rhône notamment et des équipements structurants tels que le pôle d’échange de Miramas.
Pour l’ensemble des projets inclus dans la présente convention, la participation régionale s’élève à plus de 10,3 M€.
Source: Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Les collectivités investissent difficilement les réseaux sociaux
par Christian de La Guéronnière le 23 juin 2011
Les collectivités locales sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Mais quels usages en font-elles ? Un regard sur huit études récentes permet, loin des fantasmes, de mieux cerner les difficultés que peut rencontrer la communication publique face à ces outils interactifs.
« Et vous, qu’en pensez-vous ? » « Exprimez-vous sur le sujet… » « N’hésitez pas à nous faire part de vos propositions ! » Ces invitations au débat n’apparaissent que rarement sur les pages Facebook des collectivités qui préfèrent y relayer de l’information sur leur programmation culturelle, les activités associatives ou les services publics de proximité. De l’autre côté de l’écran, les Français voient dans les réseaux sociaux « un idéal participatif », comme l’analyse Denis Muzet, sociologue et auteur d’une étude sur « les mots des réseaux sociaux ». Cette différence fondamentale d’appréhension de ces nouveaux médias explique pour l’essentiel le relatif échec (provisoire, espérons-le) de l’investissement des collectivités locales sur le sujet. Car échec il y a : si certaines pages Facebook peuvent rassembler plus de 200 000 ou 300 000 fans autour du nom d’une grande ville, ce chiffre pouvant représenter plus de 80 % de la population comme à Lille, ces pages (ou profils) sont toujours éditées et animées par des indépendants. Les pages « officielles » (éditées par les collectivités), quand elles existent, peinent à rassembler entre 1 à 3 % de la population de la ville… Le phénomène leur échappe donc pour l’essentiel, et il sera dur de remonter la pente…Lire l’article complet sur CAP’COM